Liste des commentaires
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La petite marchande de souvenirs
le Dimanche 13-10-2013
Le voyage et la culture sont de loin les points forts de ce roman. L’auteur nous transporte avec finesse dans les ambiances et les paysages du Vietnam. J’étais loin d’imaginer que le régime était à ce point totalitaire dans les années 1990-2000 sans laisser la possibilité d’aller et venir à sa guise tout en étant très vite soupçonné d’espionnage. Qu’en est-il aujourd’hui, 20 ans plus tard ? Le personnage de Lumière d’automne est très attachant, en revanche les attirances de Julien pour plusieurs femmes viennent ternir l’amour qu’il finit par lui porter. Quant aux attaques de ce mystérieux virus, je les trouve un peu trop fatalistes, notamment pour Cléa ! Mais, globalement le livre se lit bien et laisse derrière lui un subtil parfum d’Asie.
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Le Baron noir : L'Ombre du maître espion
le Vendredi 20-06-2014
Paris, 1864. La révolution industrielle a eu lieu 100 ans plus tôt. Louis Napoléon Bonaparte (3ème du nom) est à la présidence. L’utilisation des dirigeables est en plein essor, très appréciée dans le commerce et le tourisme. Mais on cherche à rendre les appareils plus résistants et rapides : la guerre menace. C’est là qu’intervient le jeune héritier d’un empire industriel, Antoine Lefort, qui engage l’ingénieur Clément Ader, le passionné de l’ingénierie du « plus lourd que l’air ». Les plans de leur invention seront volés à l’aide d’oiseaux mécaniques, malgré l’intervention du mystérieux Baron noir, gentleman en armure…Idéal pour faire découvrir le Steampunk. 100 pages passionnantes avec un contemporain de Sherlock Holmes (et une forme similaire : le roman à épisodes), qui tiendrait plutôt de Batman et d’Iron Man. Cet opus forme un récit complet, mais les rumeurs du net disent qu’un 2ème serait en cours d’écriture… A ce prix, on aurait tort de s’en priver. Un vrai plaisir !Genre : Steampunk, uchroniePublic concerné : dès 12 ans >> 120 anscoup de cœur (même si la seule femme est la prostituée sauvée au début)
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La page blanche
Delphine A le Jeudi 28-10-2021
Je n'avais aucune idée de ce que "La page blanche" de Boulet allait bien me raconter. Et c'est tant mieux, car en fait j'adore être surprise. Alors forcément, j'hésite à vous en raconter le pitch !
Disons que c'est l'histoire d'une personne qui se cherche, se découvre, et qui finalement se déçoit. Tout cela avec suspense, joie, tristesse, mais surtout les chouettes dessins colorés de Pénélope Bagieu.
Bref, un chouette album.
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L'île des chasseurs d'oiseaux
le Dimanche 23-10-2016
A mon tour de partir pour l'archipel des Hébrides, avec mon nouveau copain Fin : le pauvre, il vient de perdre son jeune fils, et il est en plus envoyé sur l'île où il a grandi pour enquêter sur un meurtre bien sordide, fortement ressemblant à celui sur lequel il enquête déjà à Edimbourg. Il va ainsi se retrouver face à son passé, à ceux qu'il a aimé et détesté pendant son enfance, et surtout faire resurgir des souvenirs oubliés...
Il faut le dire, le héros de ce livre, c'est en fait le paysage : celui désolé de ces îles oubliées battues par les vents, où les nuages n'en font qu'à leur tête, et transforment en quelques instants un paysage sublime en lande déprimante. C'est un excellent polar, mais pas du genre "turn-page" avec cliffhangers à répétition. Il s'agit d'un vrai roman, qui laissent aux choses le temps de s'installer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai été un peu déçue par la fin, que j'ai trouvé contrairement au reste bien bâclée. Mais j'ai adoré quand même !
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Juste avant le bonheur
le Samedi 16-01-2016
Livre très positif dans sa tristesse. Un livre que l'on ne quitte pas, mais que l'on ne voudrait jamais terminer. Un livre qui ne nous quitte pas, même quand on l'a terminé.
le Samedi 22-03-2014
C'est avec tristesse que je viens de finir ce livre, j'aurais aimé partager encore un peu la vie des personnages. Avec ses senteurs de "Ensemble c'est tout " et de "Et puis Paulette" ce roman est un petit bijou. Mêlé de drames, d'optimisme, d'humour et de tendresse ce livre est plein d'émossion et d'espoir, c'est un pansement pour les petits et gros bobos de la vie. Que du bonheur!!J'ai envie de lire très vite "Marie d'en haut " premier roman d'Agnes Ledig.Denise Bibliothèque de Bazoches
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Nos étoiles contraires
le Mercredi 19-06-2019
La vie d'une adolescente atteinte d'un cancer. Bien écrit, ce livre n'est jamais larmoyant. Il nous fait entrer dans le quotidien de l'adolescente avec ses émotions, ses peurs et ses joies.
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Tsubaki
le Mercredi 14-09-2016
DD7801 avril 2016
Livres 2.00/5
J'ai été très déçue par ce 1er tome de la pentalogie "Le poids des secrets", d'Aki Shimazaki. Peut-être parce que j'en attendais beaucoup... J'étais en effet tombée sous le charme de cette couverture toute en douceur, centrée sur la fleur de camélia ("Tsubaki" en japonais)...
Bref, nous sommes au Japon, et la mère de la narratrice vient de mourir. Rescapée de la bombe de Nagazaki, elle n'a jamais voulu évoquer le sujet avec sa fille. le passé va cependant ressurgir au travers d'une lettre posthume, où le drame n'est pas forcément là où on l'attend...
En fait je n'ai pas trouvé cela très bien écrit, la narration est pénible et non fluide. On est loin de la délicatesse qui à mes yeux caractérisent la littérature de ce pays. Quand à l'histoire, même si elle touche à la grande, nous ne sommes pas loin du drame à la "Arlequin", c'est dire. Bref, bof.
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Le peintre d'éventail
le Mercredi 21-03-2018
"Le peintre d'éventail" d'Hubert Haddad nous emmène dans un Japon dont on ne sait pas tout de suite s'il est ancestral ou contemporain, au sein de la pension de dame Hison, perdue au bord d'une petite route entre les montagnes et la mer. Le jeune Matabei vient s'y réfugier après un traumatisme, et s'éprend peu à peu de la beauté des jardins, ainsi que de celle des éventails peints par le vieux jardinier. Cette expérience le transformera à jamais jusqu'à ce que la folie des hommes et de la Nature se rappelle à lui...
Bon, disons-le tout de suite, je me suis un peu (beaucoup) ennuyée à la lecture de ce livre : l'action avance très lentement, perdue au milieu de descriptions aussi belles que soporifiques. Heureusement, les personnages hauts en couleur de la petite pension, ainsi que le coup de théatre au 2 tiers du roman permettent de tenir jusqu'à la fin. C'est dommage, car Hubert Haddad écrit terriblement bien. Bref, beau mais pas terrible.
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Ne lâche pas ma main
le Jeudi 12-03-2015
j'ai beaucoup aimé ce roman.Dépaysant...
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L'homme de Lewis
le Lundi 29-01-2018
Nouveau voyage pour moi dans le nord du Royaume Uni, sur l'archipel des Hébrides, avec le second tome de la trilogie écossaise de Peter May, "L'homme de Lewis". On retrouve notre héros Fin là où nous l'avions laissé à la fin du 1er opus, c'est à dire toujours aussi paumé suite à la mort de son fils. Il décide alors de larguer son boulot de flic et de revenir s'installer sur les îles qui l'ont vu grandir, ne sachant pas trop où tout cela va le mener. Jusqu'à ce qu'un cadavre momifié soit découvert dans la lande, et que le vieux père sénile de son amour de jeunesse soit le principal suspect...
C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouve tous les personnages du 1er livre, ainsi que ce décor absolument fabuleux que sont ces îles perdues battues par les vents. Le thème des "homers" ici abordé est poignant : de jeunes orphelins catholiques envoyés loin de chez eux (et des protestants) pour servir d'esclaves dans des fermes paumées, c'était il y a 60 ans et pour de vrai. Le roman se lit bien, alternant les souvenirs du vieil homme et l'enquête de Fin. Par contre la fin est irréaliste et torchée en 3 pages : quel dommage ! Tant pis, je lirai quand même le dernier tome !
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