Liste des commentaires
couverture de : La route
Delphine A le Samedi 13-07-2024
Je n’ai pas encore lu « La route » de Cormac McCarthy, ni vu son adaptation cinématographique, alors je me suis dit pourquoi ne pas commencer avec la version bande dessinée ? Et bien bof. Non pas que l’histoire ne soit pas prenante et glaçante (un père et son fils tentant de survivre dans un monde quelque peu… hostile dirons-nous !), ni que les dessins de Manu Larcenet ne soient pas ciselés au couteau et saisissants, mais mon dieu que de noirceur !! J’imagine bien qu’un monde post-apocalyptique n’a rien à voir avec celui des Bisounours, mais quand même, j’aurais bien aimé une petite lueur d’espoir dans toute cette noirceur Larcenesque. Bref, je crois que ce n’était pas le bon moment.
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couverture de : Triste tigre
Delphine A le Mercredi 09-07-2025
Dans son livre « Triste tigre », gros succès littéraire de l’année dernière, Neige Sinno (quel joli prénom) nous raconte l’inceste dont elle a été victime durant son enfance. Son beau-père a ainsi abusé d’elle pendant des années, la faisant malheureusement grandir bien plus vite qu’elle n’aurait dû. Des années plus tard, elle a eu le courage de porter plainte, et son bourreau a été reconnu coupable, emprisonné, et peu d’années plus tard libéré… Mais ne réduisons pas « Triste tigre » à un simple témoignage (ce qui aurait déjà été beaucoup) : l’auteure mélange en effet dans son livre histoire personnelle et réflexion, cite multiples références littéraires, passe de tendres souvenirs à de terrifiants instants très crus. Bref, on est plus dans l’essai que dans le roman, et c’est tant mieux. Elle essaie de donner un sens à tout cela, de comprendre le pourquoi de la chose, sans malheureusement y trouver de réponse. La lectrice que je suis a été glacée par certains passages, mais je me souviens surtout de celui où au moment du coucher de sa petite fille, lors du câlin du soir, elle réalise que la frontière entre l’amour et l’abject est bien plus facile à traverser qu’elle ne l’imaginait. Bref, pas forcément un grand livre pour moi, mais un ouvrage fort sans aucun doute.
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couverture de : Veiller sur elle
le Mercredi 06-12-2023
Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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couverture de : L'enfant rivière
le Mardi 25-04-2023
J'ai apprécié la justesse des mots de cette auteure pour décrire le ressenti de ses personnages. Chacun à sa manière a été brisé par la vie et continue de lutter dans ce monde déréglé si proche du nôtre.
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couverture de : La Guerre
Delphine A le Mercredi 30-04-2025
Je continue ma lecture de la super saga de Michael McDowell, « Blackwater », avec ce quatrième tome intitulé « La guerre ». Au tout début, il y a maintenant de nombreux mois (et oui, quand une série me plait, j’aime bien en étaler la lecture pour en profiter plus longtemps), bref, quand j’ai découvert cette saga et que j’ai regardé le titre de tous les tomes, je pensais que celui-ci allait traiter des relations plus que difficiles entre Elinor, l’étrange femme apparue dans la ville de Perdido lors de sa grande crue, et sa belle-mère la possessive Mary-Love. Il n’en est en fait rien, la guerre du titre faisant tout simplement référence à la seconde guerre mondiale. Le lecteur en découvre l’impact sur chacun des membres de la famille Caskey, que ce soit à travers l’activité accrue de la scierie familiale, ou bien avec l’installation d’un camp d’entrainement non loin de la ville, qui amène ainsi de nouveaux personnages, mais aussi de nouveaux drames… J’ai trouvé pour ma part que le fantastique était un peu moins présent dans ce tome que dans les précédents, même si il prend ici un tour inattendu (je me comprends). Mais peu importe, continuez de vous jeter sur les magnifiques livres de cette saga addictive, pour ma part je vais attendre encore un peu avant de me lancer dans le cinquième volume (cf remarque ci-dessus !).
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couverture de : La Maison
Delphine A le Dimanche 05-01-2025
Bon, et bien pas mieux que les autres pour ce 3ème tome de la série Blackwater: je l’ai dévoré en une journée ! On se remet vite dans le bain grâce à la plume ultra-efficace de Michael McDowell (il n’a pas été scénariste pour rien) : nous sommes toujours perdus au fin fond de l’Alabama dans la petite ville de Perdido, et la mystérieuse Elinor continue de mener un combat silencieux contre sa belle-mère Mary-Love, vieille dame possessive et autoritaire. Elle a été jusqu’à lui laisser sa fille ainée Myriam afin de pouvoir s’installer et vivre avec son mari Oscar et son autre fille Frances dans leur magnifique maison juste à coté. Mais cette dernière recèle bien des mystères… Je ne sais plus quoi vous dire pour vous encourager à lire cette super série : l’intrigue est prenante, les personnages attachants, il y a juste ce qu’il faut de fantastique, c’est facile à lire et les couvertures sont toutes plus sublimes les unes que les autres ! Just let’s go !!!
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couverture de : La Crue
Delphine A le Dimanche 15-10-2023
Cela faisait de longs mois que la magnifique couverture du premier tome de "Blackwater" me faisait de l'œil, alors je me suis lancée et pouf, dévoré en 3 jours ! Il faut dire que la trame réunit pas mal des sujets qui m'intéressent : Amérique profonde, saga familiale, et un peu de surnaturel. J'achète ! Nous sommes donc dans la petite bourgade de Perdido au sud de l'Alabama au début des années 20. Une terrible crue a submergé la ville, sur laquelle règne la famille Caskey grâce à sa riche scierie : il y a Mary-Love la maman possessive, Sister la jeune fille qui ne quitte jamais sa mère, et Oscar, le fils chouchou. Lorsque celui-ci sauve des eaux la singulière Elinor, on sent bien que les choses vont un peu se compliquer... L'écriture de Michael McDowell est simple mais rapidement addictive : les pages se tournent facilement, la trame se tisse inexorablement, les personnages prennent peu à peu de l'épaisseur. Vous l'aurez compris, j'ai adoré, et il me tarde de découvrir la suite ! Je recommande.
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couverture de : La Digue
Delphine A le Mercredi 29-05-2024
Cric crac croc… Je n’ai fait qu’une bouchée de ce second tome de la saga Blackwater, « La digue » !!! J’ai été ravie d’en retrouver tous les protagonistes, dont Elinor, la mystérieuse épouse d’Oscar apparue un des soirs de la grande crue qui avait ravagé la ville, et Mary-Love, la maman du même Oscar, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de cette rivale et enchaine les coups bas afin de garder fiston à porter de main. Elle met ainsi tout en œuvre pour permettre la construction de la digue qui protégerait Perdido d’une nouvelle crue, d’autant plus que sa belle-fille y est farouchement opposée (pourquoi ? Mystère, mais on se doute qu’il y a un peu de fantastique là-dessous). Cependant Mary-Love va se retrouver prise à son propre piège… Comme je vous l’ai dit, on prend les mêmes et on continue : chacun évolue, tisse sa toile dans cette petite ville perdue de l’Alabama. Il y a des nouveaux venus, des drames aussi, et on se demande où Michael McDowell va bien nous emmener dans les prochains tomes. Vite la suite !!!
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couverture de : Savane Haïkus pour les enfants
Marie-Astrid B le Samedi 14-09-2024
"Réveil de la brousse la brume qui s'évapore un matin sur la Terre" 3 lignes pour un univers. La vie de la savane. Beauté pour tous. MAB.
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couverture de : Le choeur des femmes
Delphine A le Dimanche 24-07-2022
J’ai toujours été intéressée par le milieu médical, alors à défaut d’avoir jadis osé m’y lancer, je le touche maintenant de temps en temps du bout du doigt à travers certaines de mes lectures. « Le chœur des femmes » est un roman graphique inspiré du livre éponyme de Martin Winckler. On y suit l’histoire de Jean, une jeune interne, qui intègre sans grande conviction le service de soins gynécologiques du docteur Karma pour un stage de 6 mois. Pur fruit de l’enseignement traditionnel de la médecine (où le praticien tout-puissant parle et dicte ses bienfaits), elle découvre une autre façon d’exercer, à travers l’écoute, l’empathie et l’accompagnement. Car mine de rien, les histoires de toutes ces femmes sont bouleversantes… Comment rester indifférent à tant de détresse et de solitude, traitées avec autant d’humanité et de bienveillance ? Ce livre nous ouvre les yeux sur les pratiques de certains que nous avons plus ou moins connues, et qui en réalité ne sont pas acceptables. Pourquoi sous prétexte de faciliter le travail de certains les femmes devraient souffrir, comme pour la pose d’un stérilet notamment ? Inutile donc de vous dire que cet album est important pour la cause féminine, et plus largement pour tout patient en général.
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