Liste des commentaires
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La fille automate
le Jeudi 12-09-2024
J'ai adoré ce livre! même si la lecture est difficile au début tant les choses sont différentes. Cela se passe dans au moins 200 ans, très dystopique, où l'énergie n'est plus le pétrole mais les mollets des gents. Un peu difficile de comptebdre le contexte de l'histoire tant ce roman nous plonge dans un monde qui est totalement différent du nôtre mais ça veut le coup, et même, on ne voit plus le nôtre pareil. Du très très grand roman!!
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Mémé
le Samedi 28-06-2014
Philippe Torreton, comédien de théâtre et de cinéma, rend hommage à sa grand-mère maternelle. "Mémé, ça ne se dit plus mais c'est ma Mémé ". Cette phrase résume à elle seule l'esprit du livre et de son auteur.Denise Porte, femme normande de la terre a fini, par obligation, à l'usine. Deux fois veuve elle a traversé la vie avec son lot de soucis, petits et grands avec abnégation, simplicité, modestie et grande générosité.Philippe Torreton raconte son enfance et son adolescence aux côtés de cette femme qui semble le personnage central de sa vie. Elle lui a appris la vie au travers de la nature, de tout ce qu'elle peut apporter matériellement (rien ne se perd) et dans sa propre construction d' homme, de citoyen et de comédien. Quelques pages sont consacrées à sa vision du théâtre. Un des moments les plus émouvants du livre raconte la venue de Mémé à la Comédie français pour une représentation de son petit-fils.L'auteur utilise des expressions choisies qui rappelle la vie de sa grand-mère : simples et percutantes qui touchent immédiatement et nous laisse une photo indélébile de ce personnage à la fois simple et hors du commun.Un livre sensible et tendre qui se lit en un clin d'oeil de Mémé et qui fait du bien.Elvira
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Dossier 64
Delphine A le Samedi 30-10-2021
4ème volet des enquêtes de l’inspecteur Carl Morck et de ses acolytes Assad et Rose du département V, celui des cold cases danois. Cette fois-ci Rose tombe sur le dossier inachevé de la disparition d’une prostituée 20 ans auparavant. Inutile de préciser que Carl préférait se la couler douce dans son bureau à rêver de sa belle psychologue, mais Assad l’entraine vite dans son enquête. Ils découvrent alors qu’elle n’est pas la seule à avoir disparue ce jour-là, même si le lien avec les autres affaires est loin d’être évident…
Ce que j’aime bien avec les romans de Jussi Adler-Olsen, c’est qu’ils font à la fois partie d’une série dans laquelle on retrouve les mêmes personnes et leurs histoires récurrentes (le trauma irrésolu de Carl, le passé d’Assad, les problèmes psychologiques de Rose), tout en étant tous originaux sur leur thème principal : avec ce 4ème volume, c’est ici un pan peu reluisant de l’histoire danoise qui est dévoilé, lorsque les femmes jugées légères étaient internées et stérilisées de force, dans un eugénisme qui pourrait malheureusement tout à fait encore se poursuivre de nos jours. C’est d’ailleurs sur ce point que l’auteur insiste lourdement dans le livre, à travers le personnage certes peu nuancé mais néanmoins présent du très méchant docteur Curt Wad.
Bref, même si ce n’est pas de la grande littérature, un bon cru, vite, le suivant !
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Trois grands fauves
le Vendredi 09-05-2014
où lorsque Trois Hommes et Trois légendes se mêlent ... Danton, Hugo et Churchill, chacun ayant nargué la mort et dévorant la vie avec énergie, avides de gloire aussi ; mais les fauves aussi ont leurs fêlures...L'auteur, avec ce texte d'une écriture ciselée, nous emporte dans cette évocation très personnelle et émouvante.Vous l'avez compris, pour moi un coup de coeur que j'aimerais vous faire partager !Françoise
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Maître de la matière
le Mercredi 29-01-2014
Un garçon et une fille se rencontrent au fil de leurs vies, à chaque fois comme poussés par leur destin.Le garçon s'intéresse au futur.La fille s'intéresse au passé.Pourtant leurs intérêts vont se rejoindre.Hiroshi, fils d'un blanchisseuse japonaise et d'un américain inconnu, bricole une poupée cassée dans sa chambre. Il réussit à la réparer et la rend à sa propriétaire. Passionné par les robots, il souhaite effacer la pauvreté de la planète. Il étudiera au MIT à Boston. Il tend vers le génie et ses capacités sont bientôt remarquées et mises à profit, d'un pays à l'autre. Les micros, puis nanorobots seront l’œuvre de sa vie. Qui est guidée par un fil rouge : Charlotte.Charlotte, depuis toute petite, est passionnée par les objets du passé. Elle y perçoit tout ce qu'ont vécu leurs propriétaires. Elle devient naturellement paléoanthropologue, persuadée que les hommes vivaient sur Terre il y a bien plus longtemps que ce que nos manuels le disent. Sa vie la mènera aux 4 coins du globe, à suivre des amis ou des amants, à retrouver Hiroshi. Jusqu'à l'île du Diable, qui abrite bien pire que l'ange déchu... Ou bien plus ! L'avenir ? ou le passé ?Un roman de 638 pages lues d'une traite (ne faites pas comme moi). Je ne dirais pas mieux que la quatrième de couverture : "Thriller économique et écologique, confrontation entre l’humanisme et l’évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d’Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d’En panne sèche."Une histoire ni trépidante (si, parfois) ni légère (parfois aussi), mais parfaitement addictive ! Heureuse découverte.
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Amarillo
Delphine A le Samedi 21-11-2020
Clap de fin sur les aventures de notre matou détective Blacksad. Pourtant un 6ème tome est annoncé à la fin de cet album publié en 2013, mais aujourd'hui en 2020 pourtant pas de suite à l'horizon.
J'avoue avoir été un peu déçue par cet album, non par le graphisme, toujours époustouflant, mais plutôt par l'histoire, en deçà des enquêtes précédentes. Pour dire, j'ai déjà oublié la trame quelques jours après l'avoir lue ! Cependant j'accroche toujours autant sur les personnages animaliers et la mise en scène quasi cinématographique. Gros effort je trouve aussi sur les couleurs, avec déjà cette magnifique couverture solaire. Bref, dommage de finir la série avec ce sentiment mitigé, mais j'ai beaucoup aimé quand même.
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Réparer les vivants
le Samedi 10-11-2018
Pierre D. le 10/11/2018
Le style d'écriture est bluffant, d'une richesse et d'une pertinence incroyables.
On a le sentiment de progresser dans ce roman au rythme d'un cœur qui bat à 200 pulsations / minutes.
Le travail de collecte d'information sur ce thème a du être énorme.
Sans avoir l'air d'y toucher et à partir d'un drame humain, l'auteure nous conduit vers la résurrection possible pour d'autres humains et nous permet de mesurer le travail fantastique d'une équipe médicale.
le Mercredi 23-03-2016
Attention, lecture grosse patate !!! Simon est un jeune homme plein de vie, fou de surf et d'amour pour sa belle Juliette. Mais c'est cette vie justement qu'il va perdre un matin, lors d'un terrible accident de voiture. Perdre ? Pas tout à fait : en état de mort cérébrale, Simon est donneur d'organes potentiel... Grosse patate que je vous avais dit !!! Mais "Réparer les vivants", de Maylis de Kerangal, a le mérite de traiter ce sujet sensible, sur les 24 heures où tout se décide, oùi l faut faire des choix alors que la douleur annihile tout... On apprend ainsi plein de choses sur le "protocole" à suivre, les détails glaçants mais si importants. Je n'ai par contre pas du tout aimé l'écriture, que j'ai trouvée pompeuse et pleine d'emphase, à mon goût un peu plus de simplicité aurait été bienvenu. Cela reste pour autant un livre fort, qui pose la question essentielle : et moi, que ferais-je ?
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La petite communiste qui ne souriait jamais
le Dimanche 23-10-2016
Je fais partie de celles qui ont grandi dans l'ombre de Nadia Comaneci : non pas en ayant été une gymnaste (quoi que, j'ai un peu essayé, mais bon... !), mais en écoutant ma maman me parler des étoiles plein les yeux de sa performance aux JO de Montréal en 1976. C'est pourquoi je me suis intéressée à "la petite communiste qui ne souriait jamais". Lola Lafon tente d'y raconter l'histoire de cette petite fille d'Onesti, ville perdue au fin fond de la Roumanie, pour qui la rencontre avec le fantasque entraîneur Belà va changer la vie ; les années d'entrainement, de chutes et de douleur au lieu des poupées et des dînettes ; le sacre de Montréal, et l'inévitable chute qu'il en a suivi, l'adolescence modifiant ce corps de petite fille sculpté pour la compétition ; l'idylle "forcée" avec le fils de Ceausescu, le passage à l'Ouest en marchant des heures de nuit dans la forêt, et cette énorme déception que fut pour elle dans un premier temps l'Amérique. A travers le destin de cette sportive hors norme, ce sont aussi les années de dictature dans une Roumanie soumise et surveillée qui nous sont racontées. Nos propres souvenirs se mélangent aux événements racontés, et ça fait bizarre... Par contre je n'ai pas aimé l'écriture de Lola Lafon, par moment un peu pompeuse et compliquée pour pas grand chose au final. Mais pas mal quand même !
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Annie Sullivan et Helen Keller
le Vendredi 19-12-2014
Tout le monde connait l'histoire extraordinaire d'Helen Keller, jeune américaine sourde, aveugle et muette, ramenée à la vie par la persévérance de sa gouvernante. J'avais lu le livre étant enfant, et j'en ai gardé en mémoire un souvenir précieux. Cette bande dessinée (lue une bonne trentaine d'années plus tard) a fait rejaillir intacte toute l'émotion que j'avais ressenti à l'époque : cette petite fille littéralement coupée du monde, qui revient à la vie par des claquements de doigts dans la paume de sa main... j'avoue que j'ai pleuré devant les dessins décrivant cette résurrection. Bref, une très belle bande dessinée, qui a en plus l'avantage de mettre en lumière cette gouvernante qui a réussi l'impossible.DD78
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Jeune fille en Dior
le Samedi 22-03-2014
Des dessins, des toilettes, des couleurs superbes mais des visages pas toujours reconnaissables (notamment de Clara dans certaines scènes ou encore de quelques stars du cinéma).À coup sûr, une fine description du milieu de la mode, des défilés, des métiers et des process. En revanche, une histoire, un scénario et des dialogues un peu pauvres à mon avis.Dans tous les cas, une ode à la création qui manque particulièrement dans le film YSL de Jalil Lespert où les scènes de débauche priment sur celles de la création et des défilés.Ce qui n'est pas le cas ici avec une image de Christian Dior en "bon patron", véhiculée dans cette B.D.Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
le Mercredi 19-02-2014
Une très belle BD d'Annie Goetzinger sur les débuts de Christian Dior dans le monde de la mode à travers le regard de Clara, personnage fictif, jeune chroniqueuse férue de mode qui invite le lecteur à découvrir les coulisses de cette prestigieuse maison de Haute Couture. L'aventure débute en 1947 dans un Paris d'après guerre. Christian Dior offre son premier défilé à une élite parisienne avide de rêves et de frivolités. Un style emblématique (épaules arrondies, jupes cintrées, jupes corolles) rebaptisé "New Look" Outre Atlantique très remarqué qui lance définitivement la carrière du créateur. Annie Goetzintger nous dépeint un Christian Dior très attachant et très "paternel" avec ses "petites mains", ses "muses" et ses "jeunes filles". A découvrir absolument
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