Liste des commentaires
								                 
			 
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			 Dernières migrations 
				Delphine A le Mercredi 08-11-2023 
					Les choses s'accélèrent dans ce septième tome : Blanche devient de plus en plus dangereuse, laissant Erwann désarmé devant ce dilemme ; Gaëlle et Pauline continuent leur route vers le Bretagne, se cognant franchement au chaos ambiant ; et les petits homme partent à la recherche de Sombre pour tenter de récupérer la connaissance...
Toutes les méandres du scénario imaginé par Loisel commencent à converger ici, et le twist final ne fait qu'enfoncer le clou : vite, le tome 8 ! 
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			 L'enfant perdue 
				Delphine A le Mardi 29-12-2020 
					Clap de fin de l’amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L’enfant perdue », d’Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l’informatique à l’aube des années 70, l’une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l’écriture, l’autre au contraire s’y installant en essayant de le transformer. Et bien c’est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s’aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l’une fuyant l’autre alors que celle-ci veut s’en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes…
C’est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C’est comme si Elena Ferrante n’arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l’évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l’amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l’Italie contemporaine. A lire ! 
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			 Juste après la vague 
				  le Lundi 05-03-2018 
					 Livre palpitant qui se lit facilement ;  
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			 Kuro, un coeur de chat 
				  le Samedi 03-03-2018 
					Manga plus dur qu'il n'y paraît. Très réaliste dans sa narration contrairement au dessin, il parle de la dure vie des chats errants avec tout ce qui il y a d'épreuves. A ne pas mettre dans de trop petites mains ! 
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			 Les Bijoux bleus 
				  le Vendredi 07-12-2018 
					Horrible ! comment peut-on accepter encore aujourd'hui de tels traitements ! A découvrir et à faire lire. 
					  le Mardi 12-06-2018 
					 Une pépite ce livre! 
Rester positive, optimiste malgré  tout. Un livre qui remue. 
					  le Mercredi 25-04-2018 
					Un premier roman de Katharina Winkler.
Le parcours d'une jeune femme que la vie n'a pas épargnée.
Beaucoup d'émotion. 
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			 4 3 2 1 
				Delphine A le Mercredi 30-07-2025 
					L’année dernière, quand Paul Auster est mort, je me suis dit que ça serait bien que je le lise de nouveau. Après m’être penchée sur sa luxuriante bibliographie, j’ai finalement choisi l’un de ses derniers livres, « 4 3 2 1 », un gros pavé de plus de mille pages.
C’est en fait le thème qui m’a séduite : raconter en parallèle quatre versions différentes de la vie du même homme, Archie Ferguson, un jeune américain d’origine juive né à la fin des années cinquante. De la rencontre entre ses parents à son entrée dans la vie active à la fin de ses études, on suit donc quatre parcours différents du même personnage, avec les mêmes intervenants (famille, amis, amours), mais où les choix et évènements diffèrent, amenant au final à des vies bien distinctes. J’ai trouvé cela très astucieux, avec une mention spéciale pour la toute fin du livre, qui explique pas mal de choses.
Paul Auster est un conteur brillant, il a l’art d’être surprenant tout en ne perdant pas son lecteur, et c’est très agréable. C’est également un amoureux de la culture française et de la littérature en général, et le livre regorge de références et d’idées lecture que je me suis empressée de relever. On redécouvre également pas mal d’évènements historiques de l’Amérique des années 60-70, vécus différemment par le personnage. Par contre j’ai trouvé qu’il insistait un peu trop lourdement sur la sexualité du jeune Archie, mais bon, c’est de son âge !
Bref, une belle lecture qui m’a occupée de longues semaines, avec juste le regret de ne pas avoir eu le temps de m’y plonger plus souvent. 
					Agnès L le Jeudi 03-10-2024 
					C'est 4 histoires parallèles de Archie Ferguson né en 1943 dans les fifties et sixties. Il faut avoir des références sur le base-ball, ses equipes , ses victoires et ses champions,  pareil pour le footbal americains, et les ecrivains qui n'ont pas traversé l'Atlantique. Les sentiments sont très fouillés et décrits minutieusement sur 1013 pages, et c'est vraiment très très ennuyeux. C'est probablement le dernier livre de Paul Auster que je lis. 
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			 Chanson de la ville silencieuse 
				  le Mercredi 17-01-2018 
					Lorsque nous sommes inconditionnels d'un auteur, nous tremblons toujours lors de la sortie d'un nouveau livre : la perte de la déception!
C'est mon cas pour Olivier Adam et je ne suis pas déçue par le récit de cette fille de chanteur disparu et que des amis pensent avoir aperçu à Lisbonne. Elle part à sa recherche; sans doute pour tenter de se construire puisque son enfance ne le lui a pas permis.
Tous les mots d'Oliver Adam sont nécessaires. J'ai lu ce roman d'un seul  trait entraînée par la description des villes  (Lisbonne et Paris) et le partage des émotions si vives de "La fille du chanteur". Un livre à lire comme on écoute une chanson!
Elvira  
 
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			 Menteur 
				  le Mercredi 16-12-2020 
					TRES BIEN 
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			 Un été sans les hommes 
				Delphine A le Samedi 30-08-2025 
					Il y a quelques semaines, je vous avais dit que je m’étais relancée dans la lecture de Paul Auster suite à son décès en 2024. J’ai pas la même occasion découvert que sa femme était écrivaine, et je me suis dit « pourquoi ne pas la découvrir elle aussi » ? C’est pourquoi je me suis lancée dans la lecture de « Un été sans les hommes », de Siri Hustvedt (je triche un peu, c’est aussi parce que j’ai trouvé la couverture trop belle !).
Ce roman porte très bien son nom : Mia vient en effet de se faire larguer par son vieux mari, qui lui a dit souhaiter faire une pause. La pause en question s’avère en fait être une jeune et fraiche collègue, et Mia en devient folle. Littéralement. Internée pendant quelques temps, elle réussit à reprendre le dessus et décide de passer quelques semaines à côté de la maison de retraite de sa mère, dans le Minnesota. Elle se retrouve donc le temps d’un été à côtoyer une joyeuse bande d’octogénaires vieillissantes, une voisine en plein questionnement conjugal, et un groupe de jeunes filles pas trop bien dans leur peau pour leur enseigner la poésie… Un été sans homme quoi !
J’ai bien été happée dès le début par l’écriture intense de Siri Hustvedt, qui s’étire au fil de pages sans chapitre et ne vous lâche pour ainsi dire pas. On découvre progressivement la vie de Mia, et on comprend ses réactions vis-à-vis de ses interlocuteurs (enfin principalement interlocutrices !). Bon, des fois elle se la pète un peu quand même avec quelques pensées philosophiques et poétiques sur lesquelles j’ai moins accroché, mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture. A tester !  
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			 Le chien jaune 
				Delphine A le Dimanche 05-09-2021 
					Déception pour moi que ce premier contact avec Simenon et son "Chien jaune". Pourtant j'ai un peu grandi avec l'inspecteur Maigret, notamment avec ces enquêtes plan plan à la télé qui se laissaient suivre sans déplaisir.
Nous sommes à Concarneau un soir de pluie. Toute la ville est en émoi depuis qu'un brave notable un peu éméché s'est fait "par hasard" tirer dessus en sortant de son bar favori. Et les choses se compliquent encore lorsque ses copains retrouvent le lendemain de la strychnine dans leurs verres de Pernod. L'inspecteur Maigret est alors appelé en renfort de Paris pour démêler tout ça...
Il y a dans ce livre une ambiance, c'est indéniable, mais je ne l'ai pas appréciée : la France des années 30 avec ses points de vue étriqués et ses petits bourgeois de province se sentant supérieurs à leurs concitoyens, surtout féminins, ça m'a énervée. L'écriture est minimaliste et efficace, presque ciselée. Mais ce que je n'ai surtout pas aimé, c'est l'enquête elle-même : si Maigret la résout à la fin, on ne sait pourtant pas comment il a abouti à ses conclusions ni sur quoi il s'est appuyé pour en arriver là, et j'ai trouvé cela très frustrant.
Bref, une découverte de l'univers de Simenon un peu mitigée. 
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