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couverture de : Un été sans les hommes
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Il y a quelques semaines, je vous avais dit que je m’étais relancée dans la lecture de Paul Auster suite à son décès en 2024. J’ai pas la même occasion découvert que sa femme était écrivaine, et je me suis dit « pourquoi ne pas la découvrir elle aussi » ? C’est pourquoi je me suis lancée dans la lecture de « Un été sans les hommes », de Siri Hustvedt (je triche un peu, c’est aussi parce que j’ai trouvé la couverture trop belle !). Ce roman porte très bien son nom : Mia vient en effet de se faire larguer par son vieux mari, qui lui a dit souhaiter faire une pause. La pause en question s’avère en fait être une jeune et fraiche collègue, et Mia en devient folle. Littéralement. Internée pendant quelques temps, elle réussit à reprendre le dessus et décide de passer quelques semaines à côté de la maison de retraite de sa mère, dans le Minnesota. Elle se retrouve donc le temps d’un été à côtoyer une joyeuse bande d’octogénaires vieillissantes, une voisine en plein questionnement conjugal, et un groupe de jeunes filles pas trop bien dans leur peau pour leur enseigner la poésie… Un été sans homme quoi ! J’ai bien été happée dès le début par l’écriture intense de Siri Hustvedt, qui s’étire au fil de pages sans chapitre et ne vous lâche pour ainsi dire pas. On découvre progressivement la vie de Mia, et on comprend ses réactions vis-à-vis de ses interlocuteurs (enfin principalement interlocutrices !). Bon, des fois elle se la pète un peu quand même avec quelques pensées philosophiques et poétiques sur lesquelles j’ai moins accroché, mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture. A tester !
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