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couverture de : Annabel
le Mercredi 04-06-2014
N VRAI COUP DE COEURNous sommes au Labrador province reculée du Canada dans les années 1960. Un enfant nait. Quelle joie pour les parents. Chacun ayant rêvé des plaisirs qu'il pourrait partager ensemble. Mais voilà que cet enfant est exceptionnel et que les parents vont devoir vivre avec ce secret lourd de conséquences.Kathleen Winter nous emporte par son écriture à la fois poétique et juste. Ses personnages simples et authentiques sont tous attachants. Une belle vibration !Catherine
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couverture de : Le muret
le Vendredi 28-03-2014
C’est le portrait d’une adolescente de 13 ans qui se retrouve livrée à elle-même : sa mère est partie vivre avec un autre homme et son père est entièrement absorbé par son travail.C’est l’histoire d’une dérive à un âge où l’on tente beaucoup d’expériences.C’est aussi une histoire d’amour et d’amitié avec un garçon rencontré au hasard de ses déambulations et qui vit de petits trafics.La fin est tragique, mais aussi pleine d’espérance.Le texte est plein de poésie souligné par un dessin très noir et aussi très expressif : ambiance noire, triste, voire violente.Magnifique album.A partir de 16 ans.
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couverture de : Exil
le Jeudi 31-05-2018
Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans "Exil", de Jakob Ejersbo : tout comme le suédois Stieg Larson et sa série Millénium, ce jeune auteur danois a lui aussi connu un destin tragique à la fin de l'écriture de sa trilogie. Mais ici point de journaliste obstiné ni de hackeuse autiste : nous sommes en Afrique, plus précisément en Tanzanie (tiens tiens...), dans ce monde si particulier qu'est le milieu expatrié occidental. Nous suivons la vie de Samantha, jeune ado britannique qui n'a jamais posé le pied sur le sol anglais, entre son école internationale près du Kilimandjaro, et l'hôtel de ses parents dans un coin paumé sur les bords de l'océan indien. Perdue entre un père ex SAS et une mère alcoolique de tant de déracinement, elle n'arrive pas à trouver sa place, et se perd sur des chemins de plus en plus dangereux... J'ai trouvé le thème hyper original, et traité avec beaucoup de justesse (pour le peu que j'en connaisse). Aux méandres de l'adolescence s'ajoutent ceux du déracinement et de l'appartenance (ni tout à fait africaine, ni tout à fait anglaise), ce qui rend la vie de Samantha complexe et fascinante. Le livre est assez cru, et la fin... Bref, je recommande !
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couverture de : Le braconnier du lac perdu
le Lundi 30-04-2018
Dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May, "Le braconnier du lac perdu" nous emmène une fois de plus dans les montagnes battues par les vents atlantiques des sauvages îles Hébrides. Engagé pour débusquer une bande de braconniers, notre héros Finn se retrouve de nouveau face à ses amis d'enfance : son ancien amour Marsaili, dont il repartage le lit ; le pasteur Douglas, en mauvaise posture après avoir tuer un homme dans le tome précédent ; et puis son meilleur ami Whistler, grosse brute mutique mais au coeur tendre, qui braconne le saumon en solitaire dans les lochs perdus. Jusqu'au jour où en l'accompagnant, Finn retrouve l'épave du petit avion de leur ami Roddy, disparu 17 ans plus tôt... On ne change pas une ambiance qui gagne, et on retrouve donc avec plaisir l'atmosphère particulière de ces îles écossaises, si bien décrite par Peter May. L'intrigue tient bien la route, avec cette fois-ci un final beaucoup plus réaliste que dans le second tome. Par contre il commence à arriver beaucoup trop de choses à ce pauvre Finn, ça fait beaucoup au final pour un seul homme... Mais bon, j'ai dévoré le bouquin quand même !
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couverture de : Redshirts
le Samedi 23-08-2014
Dans Star Trek, entre autres, ils y a des tas de personnages secondaires. Mais siii, vous savez, ceux qui meurent de façon absurde, inattendue, bizarrement dans chaque épisode ! Oui, ce sont ces personne que Scalzi choisit dans Redshirts. Les chemises rouges, tous ces marins embarqués pour faire fonctionner le vaisseau d'exploration. Ceux qui sont généralement cachés derrière les quelques responsables, ceux qui ont parfois leur minute de gloire, pour mieux mourir après. Contrairement aux susdits chefs qui se tirent des situations les plus abracadabrantes.Nous suivons donc Andrew Dahl, jeune embarqué aux côté de 3 autres bleus sur l'Intrépide, vaisseau de l'Union Universelle. Leur enthousiasme est vite douché par le fonctionnement particulier du vaisseau, ses chefs peu impliqués, son matériel absurde et son équipage égoïste...Un hommage aux séries B de science-fiction. A lire si vous aimez Star Trek.A lire si vous n'aimez pas Star Trek. Ou même si vous n'aimez pas la SF.A lire avant d'avoir vu Galaxy Quest (apparemment après ce n'est plus la peine).Amusant et potache (amateur d'humour plus fin, passez votre chemin !)Pour moi, une nouvelle façon de voir les choses et de passer un bon moment...Mélanie, Méré
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couverture de : La fille automate
le Jeudi 12-09-2024
J'ai adoré ce livre! même si la lecture est difficile au début tant les choses sont différentes. Cela se passe dans au moins 200 ans, très dystopique, où l'énergie n'est plus le pétrole mais les mollets des gents. Un peu difficile de comptebdre le contexte de l'histoire tant ce roman nous plonge dans un monde qui est totalement différent du nôtre mais ça veut le coup, et même, on ne voit plus le nôtre pareil. Du très très grand roman!!
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couverture de : Mémé
le Samedi 28-06-2014
Philippe Torreton, comédien de théâtre et de cinéma, rend hommage à sa grand-mère maternelle. "Mémé, ça ne se dit plus mais c'est ma Mémé ". Cette phrase résume à elle seule l'esprit du livre et de son auteur.Denise Porte, femme normande de la terre a fini, par obligation, à l'usine. Deux fois veuve elle a traversé la vie avec son lot de soucis, petits et grands avec abnégation, simplicité, modestie et grande générosité.Philippe Torreton raconte son enfance et son adolescence aux côtés de cette femme qui semble le personnage central de sa vie. Elle lui a appris la vie au travers de la nature, de tout ce qu'elle peut apporter matériellement (rien ne se perd) et dans sa propre construction d' homme, de citoyen et de comédien. Quelques pages sont consacrées à sa vision du théâtre. Un des moments les plus émouvants du livre raconte la venue de Mémé à la Comédie français pour une représentation de son petit-fils.L'auteur utilise des expressions choisies qui rappelle la vie de sa grand-mère : simples et percutantes qui touchent immédiatement et nous laisse une photo indélébile de ce personnage à la fois simple et hors du commun.Un livre sensible et tendre qui se lit en un clin d'oeil de Mémé et qui fait du bien.Elvira
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couverture de : Dossier 64
Delphine A le Samedi 30-10-2021
4ème volet des enquêtes de l’inspecteur Carl Morck et de ses acolytes Assad et Rose du département V, celui des cold cases danois. Cette fois-ci Rose tombe sur le dossier inachevé de la disparition d’une prostituée 20 ans auparavant. Inutile de préciser que Carl préférait se la couler douce dans son bureau à rêver de sa belle psychologue, mais Assad l’entraine vite dans son enquête. Ils découvrent alors qu’elle n’est pas la seule à avoir disparue ce jour-là, même si le lien avec les autres affaires est loin d’être évident… Ce que j’aime bien avec les romans de Jussi Adler-Olsen, c’est qu’ils font à la fois partie d’une série dans laquelle on retrouve les mêmes personnes et leurs histoires récurrentes (le trauma irrésolu de Carl, le passé d’Assad, les problèmes psychologiques de Rose), tout en étant tous originaux sur leur thème principal : avec ce 4ème volume, c’est ici un pan peu reluisant de l’histoire danoise qui est dévoilé, lorsque les femmes jugées légères étaient internées et stérilisées de force, dans un eugénisme qui pourrait malheureusement tout à fait encore se poursuivre de nos jours. C’est d’ailleurs sur ce point que l’auteur insiste lourdement dans le livre, à travers le personnage certes peu nuancé mais néanmoins présent du très méchant docteur Curt Wad. Bref, même si ce n’est pas de la grande littérature, un bon cru, vite, le suivant !
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couverture de : Trois grands fauves
le Vendredi 09-05-2014
où lorsque Trois Hommes et Trois légendes se mêlent ... Danton, Hugo et Churchill, chacun ayant nargué la mort et dévorant la vie avec énergie, avides de gloire aussi ; mais les fauves aussi ont leurs fêlures...L'auteur, avec ce texte d'une écriture ciselée, nous emporte dans cette évocation très personnelle et émouvante.Vous l'avez compris, pour moi un coup de coeur que j'aimerais vous faire partager !Françoise
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couverture de : Maître de la matière
le Mercredi 29-01-2014
Un garçon et une fille se rencontrent au fil de leurs vies, à chaque fois comme poussés par leur destin.Le garçon s'intéresse au futur.La fille s'intéresse au passé.Pourtant leurs intérêts vont se rejoindre.Hiroshi, fils d'un blanchisseuse japonaise et d'un américain inconnu, bricole une poupée cassée dans sa chambre. Il réussit à la réparer et la rend à sa propriétaire. Passionné par les robots, il souhaite effacer la pauvreté de la planète. Il étudiera au MIT à Boston. Il tend vers le génie et ses capacités sont bientôt remarquées et mises à profit, d'un pays à l'autre. Les micros, puis nanorobots seront l’œuvre de sa vie. Qui est guidée par un fil rouge : Charlotte.Charlotte, depuis toute petite, est passionnée par les objets du passé. Elle y perçoit tout ce qu'ont vécu leurs propriétaires. Elle devient naturellement paléoanthropologue, persuadée que les hommes vivaient sur Terre il y a bien plus longtemps que ce que nos manuels le disent. Sa vie la mènera aux 4 coins du globe, à suivre des amis ou des amants, à retrouver Hiroshi. Jusqu'à l'île du Diable, qui abrite bien pire que l'ange déchu... Ou bien plus ! L'avenir ? ou le passé ?Un roman de 638 pages lues d'une traite (ne faites pas comme moi). Je ne dirais pas mieux que la quatrième de couverture : "Thriller économique et écologique, confrontation entre l’humanisme et l’évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d’Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d’En panne sèche."Une histoire ni trépidante (si, parfois) ni légère (parfois aussi), mais parfaitement addictive ! Heureuse découverte.
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