Liste des commentaires
couverture de : Tour B2 mon amour
le Mardi 05-12-2023
Vraiment ce livre est incroyable ! Je l'ai lu avec le collège et je ne donnais vraiment pas beaucoup d'espoir en ce livre mais au final ce livre est une pépite ! Lisez le !!!!!
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couverture de : Le pouvoir au féminin
Delphine A le Mercredi 11-12-2024
J’aime bien Elisabeth Badinter. Je l’ai découverte lorsque je suis devenue maman, avec son essai « L’amour en plus », puis plus tard avec « Le conflit, la femme et la mère », qui décrivent très bien tous les sentiments, contradictions et injonctions par lesquels les femmes passent au travers de la maternité. La philosophe continue ici sa réflexion avec un exemple historique de poids, celui de Marie-Thérèse d’Autriche. Pensez-vous, une femme du XVIIIème siècle qui a gouverné pendant plus de 40 ans l’un des royaumes les plus puissants d’Europe, tout en étant folle amoureuse de son mari et en donnant naissance à 16 enfants ! Les autres exemples de ce type se comptent sur les doigts d’une main (et encore). Elisabeth Badinter s’est appuyée sur la riche correspondance de l’époque pour nous raconter la vie de cette femme extraordinaire, pleine de qualités mais non-exempte de défauts, et les dilemmes auxquels elle s’est retrouvée confrontée : ne pas laisser le pouvoir à son mari tout en ne le rabaissant pas ; protéger son pays de Frédéric II tout en ne pouvant aller à la guerre ; laisser son fils Léopold gouverner tout en lui imposant ses décisions... Le livre fourmille de mille petits détails qui donnent vie à tous ces personnages historiques, même si des fois le langage de l’époque cité est peu clair. Bref, une lecture instructive et passionnante !
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couverture de : Une semaine de vacances
le Samedi 21-07-2018
A vomir. Ce livre est à vomir. "Une semaine de vacances", de Christine Angot. Ou plutôt quelques heures de lecture éprouvantes. Nous sommes quelque part du coté de Grenoble, dans une maison louée pour les vacances de la Toussaint. Il est là, cinquantenaire cultivé et archi-pédant. Elle est là, frêle jeune fille qui ne sait pas lui dire non. Et pourtant il va lui en demander des choses où elle aurait dû dire non, lui hurler, lui cracher à la gueule. Mais elle les fait, sans émotion, machinalement, toute dans son emprise, voulant lui faire plaisir, pour garder son amour. Tout est décrit dans les moindres détails, et c'est crû, et c'est glauque, et c'est à vomir, mais ça je vous l'ai déjà dit. On n'est pas trop sûr qu'il s'agisse d'un inceste, mais peu importe, l'horreur est là. En plus l'effet du fond est décuplé par la forme, celle d'un long chapitre qui ne s'arrête jamais pendant 140 pages. Bref, vous l'aurez compris, ma lecture de Christine Angot s'arrêtera là.
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couverture de : Les lisières
le Mercredi 10-09-2014
a lu "Les lisières" d'Olivier Adam, et a été troublée... Paul est un écrivain quadra tourmenté et dépressif, qui en plus vient de se faire larguer par sa femme. Mais les choses vont encore empirées lorsqu'il va être amené à retourner sur les lieux de son enfance suite à un problème de santé de sa mère: la banlieue sans âme qui l'a vu grandir va alors faire rejaillir en lui son mal-être, mais aussi lui permettre de faire le point... Vous l'aurez compris, il faut avoir une grosse patate pour lire ce bouquin, car l'auteur ne nous épargne aucun de ses états d'âme ni de ses questions existentielles. Ce qui m'a troublé, c'est notre similitude : né en 1974 et élevé dans la banlieue parisienne, Olivier Adam fait référence à bon nombre de choses (artistes, lieux, évènements, voir ressentis) qui me sont connus, et qui forcément me parlent et me font réfléchir. Cela peut aussi être la faille du bouquin: qu'en pensera quelqu'un de beaucoup plus âgé, ou ayant grandi ailleurs ? Pour ma part, je trouve la réflexion bonne. J'espère par contre pour lui que ce roman n'est pas totalement autobiographique !DD78
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couverture de : Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde
le Vendredi 30-03-2012
A quoi jouent un physicien et un pianiste qui aiment les mots lorsqu’ils se rencontrent ? Et bien ils jouent aux anagrammes, du grec ana « renversement » et gramma « lettre » comme, par exemple les mots vérité et relative...Des anagrammes accompagnées de réflexions courtes et efficaces sur Léonard de Vinci, la chute des corps, la Madeleine de Proust, les liaisons dangereuses…Un petit recueil foisonnant et plein d’esprit qui fait mouche. A lire de toute urgence avec « les éditions Flammarion. L’arôme des mots à l’infini ».Marie-Astrid - médiathèque de Villiers Saint Frédéric
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couverture de : Celles qui attendent
le Vendredi 25-02-2011
Une petite île au large du Sénégal, non loin de Dakar. Arame et Bougna se connaissent depuis l'enfance. En froid avec leurs maris, grand-mères de nombreux petits enfants qu'elles s'ingénient à nourrir malgré le manque de moyens. Lassées de voir leurs dettes augmenter elles décident conjointement de pousser leurs fils à rallier clandestinement l'Espagne pour y chercher fortune. Commence alors pour les deux femmes et leurs belles filles une longue attente, faite d'espoir et de craintes, un véritable chemin de croix? Fatou Diomé nous transporte dans cette Afrique contemporaine, qu'elle connait bien et qu'elle décrit avec justesse. On prend conscience de la difficulté d'être une femme dans cette société dont les m?urs n'ont pas évolué autant que le souhaiteraient ces femmes, sur qui tout repose. Sophie, bibliothèque de Beynes
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couverture de : Filles de Shanghai
le Lundi 21-04-2014
Histoire d’amour et de rivalité entre 2 sœurs chinoises, d’abord à Shanghaï entre tradition du culte des ancêtres et modernité du quartier occidental, le tout sous l’invasion japonaise, ensuite à Chinatown de Los Angeles entre capitalisme et racisme, le tout sous la menace de l’extradition et la montée du communisme en Asie. Un cocktail détonnant d’oppositions de mœurs et de culture !J’ai hâte de lire la suite « Ombres chinoises » Flammarion 2012 qui ne figure malheureusement pas au catalogue du réseau.Emérance Bétis
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couverture de : Le conflit, la femme et la mère
le Samedi 12-05-2012
J'ai lu "Le conflit, la femme et la mère", d'Elisabeth Badinter, et ainsi pris le temps de réfléchir à plein de trucs ... Je sais pas pour vous les filles, mais concilier les 2 casquettes nommées dans le titre relève pour moi tous les jours du challenge. Le livre de cette célèbre féministe tente d'expliquer pourquoi, en décrivant notamment le courant naturaliste qui "oblige" les femmes à allaiter, arrêter de travailler, être à l'écoute de leurs enfants, etc ... en s'appuyant sur le fameux adage "parce que c'est biologiquement mieux". Certes, mais c'est avant tout une question de choix, et si certaines mères trouvent leur épanouissement à utiliser le biberon ou à aller bosser, elles n'en sont pas pour autant de mauvaises (mères) ... C'est cette conclusion que j'ai retenu, mais tenter de résumer ce livre à elle seule est hyper-restrictif, car on y apprend vraiment plein de trucs. Et en plus, c'est même pas dur à lire DD78
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couverture de : La Reine Margot
Delphine A le Dimanche 06-12-2020
Si j’adore le film « La reine Margot » de Chéreau, je n’avais par contre encore jamais lu le livre éponyme d’Alexandre Dumas. C’est maintenant chose faite, même si les images du premier ont grandement influencé ma lecture du second. Nous sommes donc au temps de la Renaissance, dans ce palais du Louvre qui parait alors bien sombre. La charmante famille des Valois règne sur la France, avec pour le moment Charles IX à sa tête, même si ses petits frères les ducs d’Anjou et d’Alençon ne sont pas loin. Mais personne n’est dupe : c’est bien Catherine de Médicis qui tire les ficelles du pouvoir, manipulant à sa guise les uns et les autres. Cependant son plan pour se débarrasser des huguenots ne fonctionne qu’à moitié : si le massacre de la nuit de la Saint Barthélémy en élimine une majorité, elle se retrouve à devoir composer avec leur roi Henri de Navarre, époux de sa fille Marguerite bien plus fin et stratège qu’elle ne le pensait… Car c’est bien le futur roi Henri IV le personnage principal de ce livre, lui qui semble bien souvent perdu et condamné, et qui au finalement retombe toujours sur ses pieds. Pour cela il est grandement aidé par sa femme la belle Margot (quel prénom magnifique !), qui de son coté brûle d’amour pour le beau gentilhomme de La Mole. Les intrigues se succèdent sans relâche, même si quelques fois j’ai ressenti quelques longueurs. Les dernières chapitres m’ont cependant beaucoup touchée, tant par leur profondeur que par la tristesse qu’elles suscitent. Bref, un chouette classique.
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couverture de : Assommoir (L')
le Dimanche 26-08-2018
Bon, le verdict est tombé : je suis Zolaphile. Grave atteinte, et la lecture de "L'assommoir" n'a fait que confirmer le diagnostic ! Cette fois-ci j'ai découvert l'histoire de Gervaise, brave blanchisseuse fraichement arrivée de Provence avec son amoureux Lantier et leurs deux petits garçons. Mais Lantier est un fainéant et un coureur, qui un beau matin l'abandonne à son sort et à la misère. Mais Gervaise est brave et honnête, elle se redresse, trouve du travail tout en s'occupant de ses enfants. Elle finit même par accepter la demande en mariage de Coupeau, courageux couvreur fou d'amour pour elle. le couple prospère, Gervaise ouvre même une boutique, jusqu'au jour où Coupeau tombe d'un toit et ne peut plus travailler. Et c'est à partir de là que la déchéance commence... Que dire... Que chaque volume des Rougon-Macquart traitant d'un sujet particulier, c'est l'alcoolisme qui est ici visé, et qu'à la fin vous ne voyez plus une simple bouteille de vin de la même façon... que le Paris en chantier et le milieu ouvrier qui le construit est merveilleusement dépeint par Zola... Que j'ai adoré retrouver les liens avec les quelques autres Zola que j'ai pu lire : Nana, la fille de Gervaise et de Coupeau, dont on comprend beaucoup mieux le comportement quand on connait maintenant l'enfance qu'elle a eu ; Etienne, l'un des fils de Gervaise, qui sera à l'initiative de la révolte dans "Germinal" ; et Claude, l'autre fils, parti ici en Provence pour apprendre la peinture, et qui sera le héros de ma prochaine lecture de Zozo, "L'oeuvre". Bref, top !
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