Ce livre est tout simplement génial ! J'ai adoré la série du tome 1 au tome 3 !Pour ceux qui souhaiteraient le lire, voici un extrait faisant office de résumé :"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie.C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers.C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui.C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre".

Dans ce recueil de nouvelles, les personnages sont toutes des femmes. Leurs vies semblent très proches des nôtres. Elles sont même parfois banales. Elles arrivent toutes à un moment crucial de leur existence.et un jour le besoin de fuir l'ordinaire, de s'échapper s'impose à elles. La nouvelliste canadienne les aide le temps d’une pause à se délivrer des carcans de cette vie quotidienne et à se lancer dans une aventure. Alice Munro qui vient d'obtenir un prix Nobel de littérature bien mérité décrit à talent et contraste des vies bien ordinaires dans les grandes espaces canadiens.

Envie d’un peu de fraicheur en cet été torride ?? « Les déferlantes », de Claudie Gallay, est un roman fait pour vous ! Vous vous retrouverez au fin fond du Cotentin, cette terre sauvage balayée par les vents où la mer ne fait pas de cadeau. C’est ici qu’a trouvé refuge la narratrice, après la perte de son amoureux. Elle travaille à observer les oiseaux, et vit dans un petit village de bord de mer où tout le monde se connait, s’évite, se déteste, c’est selon. Cela lui convient bien, elle qui n’aspire qu’à la solitude pour vivre pleinement sa douleur (aïe). Jusqu’au jour où un certain Lambert débarque et commence à poser des questions gênantes à certains… C’est un livre qui prend le temps (plus de 500 pages), et qui par petites touches nous fait découvrir peu à peu tous les protagonistes de l’histoire, avec leurs habitudes, travers et petits secrets. J’ai trouvé cela assez subtil, même si l’écriture est simple et parfois répétitive. Mais cela aide à se mettre dans l’ambiance, et des fois on se surprend à guetter le cri d’une mouette en bas d’une page. Bref, pas mal.

Avec Michel Le bris vous voyagerez de l’Afrique à New York en compagnie de la magnétique Osa et de Martin le photographe animalier. Ils filment la faune africaine et fréquentent les boites de jazz à Harlem Ils s'interrogent sur la notion de "sauvage", sur la beauté et la fragilité de la nature. si vous avez aimé out of Africa vous aimerez ce livre. Il n'est pas sans nous rappeler les problèmes du monde actuel Elisabeth Desnos

Un régal de sensibilité, de profondeur et d'humour parfois noir. Saisissant à la fin, très touchant, captivant, émouvant. N'hésitez pas même si le début est anodin, j'ai été de plus en plus séduite par le personnage très attachant.

J'ai lu "Où on va, Papa" de Jean-Louis Fournier, et j'en suis encore toute triste ... Mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'aller lire un bouquin pareil ??? L'auteur, à priori écrivain à succès dont je n'avais jamais entendu parler, nous livre ici ses sentiments sur ses 2 fils handicapés, la difficulté de les voir grandir différemment des autres, la douleur de les voir souffrir, bref, que du bonheur ... L'argument de ce prix Fémina était qu'il tournait tout en dérision et parvenait à faire rire de ses malheurs, mais moi ,je n'ai même pas souri. Trop dur.DD78

Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans les "Cent ans de solitude" du prix Nobel Garcia Marquez. Pourtant ses précédents livres ne m'avaient pas vraiment emballé. Mais j'ai bien fait de persévérer... L'action se situe dans le petit village colombien de Macondo, où s'installent José et Ursula après avoir fui leurs familles. Car José et Ursula sont cousins, et menacés pour la peine d'avoir un enfant avec une queue de cochon ! Le livre raconte leur histoire et celles de leurs descendants, jusqu'à ce qu'effectivement la prophétie se réalise... Il est injuste de réduire ce grand roman à cette simple histoire, tant le livre foisonne de vie, de magie et d'humanité. C'est un vrai tourbillon avec des personnages hauts en couleurs, qui aborde aussi bien les petits tracas de la vie que les grandes questions (comment faire des petits poissons en or versus la dictature en Amérique Latine). D'ailleurs je trouve qu'il porte bien mal son titre. Bref, ce livre ne ressemble à aucun autre, mais vous transportera bien loin !

On raconte souvent l’histoire de la Montespan, l’une des plus célèbres maitresses de Louis XIV, mais beaucoup moins celle de son fougueux mari, Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan. Jean Teulé répare cette injustice avec ce livre truculent, voire grivois, qui nous décrit sur plus de 30 ans l’amour fou qu’il lui a porté, et ses multiples tentatives afin de la récupérer. Mais difficile de lutter contre le roi Soleil… L’auteur prend un plaisir évident à nous décrire les us et coutumes de l’époque, s’attardant bien sûr sur les plus scabreuses. Il n’empêche que l’on s’attache rapidement à cet homme tout simplement amoureux de sa femme, et prêt à affronter l’homme le plus puissant de l’époque pour la retrouver. Bref, une lecture facile, légère et intéressante à la fois.

C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.

Derrière ce titre tout doux, "La théorie du panda" nous amène dans les recoins sombres de l'âme humaine. Tout partait pourtant bien : Gabriel débarque de nul part dans une petite ville bretonne, où il fait rapidement face à la vacuité de l'existence de ses habitants : José, le tenancier du bar où il mange le premier soir, et qui est bouleversé par le séjour à l'hôpital de sa femme ; Madeleine, la pourtant jolie réceptionniste de son hôtel, qui s'ennuie grave ; Marco et Rita, drogués paumés à la recherche d'argent et d'un peu de reconnaissance. Rien de bien passionnant me direz-vous, jusqu'à ce retournement de situation que je n'avais pas vu venir, et qui éclaire alors cette histoire sous un jour nouveau... L'écriture de Pascal Garnier n'a rien d'exceptionnelle, mais sait taper juste. Par contre je ne sais pas ce qu'il me restera de ce livre d'ici quelques temps. Mais j'ai quand même bien envie de persévérer dans la découverte de cet auteur. A suivre donc !