Liste des commentaires
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Le nouveau nom
le Dimanche 31-03-2019
J'avoue que j'avais été un peu déçue par le premier tome de la saga d'Elena Ferrante, "L'amie prodigieuse". J'ai cependant persévéré avec ce second tome, "Le nouveau nom", et j'ai drôlement bien fait !
Nous avions quitté Léna et Lila au mariage de cette dernière, lorsqu'elle s'aperçoit que celui qu'elle épouse l'a trahi. On découvre ici sa difficile nouvelle vie conjugale, ainsi que celle de Léna qui en parallèle poursuit ses études, dans le doute et en se posant un milliard de questions. Elle est toujours secrètement amoureux du ténébreux Nino, alors lorsqu'elle découvre que celui-ci doit passer ses vacances sur l'île d'Ischia, elle propose à son amie Lila souffrante de l'y accompagner pour s'y refaire une santé. Mais les évènements vont prendre une toute autre tournure...
On est toujours dans cette Italie napolitaine des années 50, avec ses quartiers populaires où l'on découvre qu'il ne fait pas bon y naitre femme : juste bonnes à marier, à faire des enfants, et à obéir à des maris qui peuvent sans problème ni remord devenir violents. C'est surtout cela je trouve que dénonce le livre. On retrouve aussi cette amitié compliquée entre les 2 héroïnes, mais qui en réalité retranscrit très bien les relations toxiques qui peuvent parfois s'exercer entre 2 filles/femmes, avec cette lutte de pouvoir souterraine pour savoir qui prendra le dessus de l'une sur l'autre.
Bref, beaucoup mieux, et vivement le tome 3 !
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Le dernier bal des sorcières
le Mardi 22-12-2015
« Les sorcières n’existent pas. Je le sais : ma meilleur amie en est une ! »
Falbala est une sorcière. Elle a 10 ans et vit avec sa mère, la terrible Carabosse d’Aime Hâte et Chatanach, le méchant chat qui chuinte. Tout pourrait être simple au pays des sorcières, mais un drame se prépare : Falbala aime être avec les « zumains » et va même à l’école avec eux, sans que sa mère ne le sache ! Combien de temps pourra-t-elle garder ce terrible secret ? Un petit roman à découvrir à partir de 8-9 ans, étonnant et plein de rebondissements. MAB.
le Mardi 22-12-2015
« Les sorcières n’existent pas. Je le sais : ma meilleur amie en est une ! »
Falbala est une sorcière. Elle a 10 ans et vit avec sa mère, la terrible Carabosse d’Aime Hâte et Chatanach, le méchant chat qui chuinte. Tout pourrait être simple au pays des sorcières, mais un drame se prépare : Falbala aime être avec les « zumains » et va même à l’école avec eux, sans que sa mère ne le sache ! Combien de temps pourra-t-elle garder ce terrible secret ? Un petit roman à découvrir à partir de 8-9 ans, étonnant et plein de rebondissements. MAB.
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Leyshon, Nell La couleur du lait |
La couleur du lait
le Dimanche 29-11-2015
J'ai lu "La couleur du lait", et j'ai énormément aimé. A ceux qui me diraient que ce n'est pas la peine de le lire, parce que la réponse est blanc (humour, quand tu nous tiens !), je leur répondrais qu'ils passeraient à coté d'un roman extrêmement touchant et poignant. Nous sommes en 1831, et la jeune Mary nous raconte son histoire : celle à la ferme de ses parents, où avec ses 3 sœurs elle trime du matin au soir avec pour seul retour les coups de son père ; celle au presbytère où elle est finalement embauchée à cause de sa "patte folle" qui la rend peu efficace ; celle avec la femme du pasteur, avec laquelle elle découvre enfin la douceur et la tendresse ; et enfin celle avec le pasteur lui-même, pour une fin beaucoup plus tragique... Moi qui adore les romans anglais de cette période (de Jane Austen, Daphné du Maurier et autres sœurs Brontë), j'ai été ravie, même si ici c'est l'envers du décor qu'il nous est donné de découvrir. Le langage utilisé (celle d'une jeune paysanne) peut surprendre, mais n'en rend le propos que plus touchant. Bref, j'ai adoré.
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Jules
Delphine A le Mercredi 29-07-2020
3ème tome de la série fin du monde U4. Cette fois-ci on se penche sur l’histoire de Jules, jeune parisien un peu costaud qui habite du coté du jardin du Luxembourg (le pauvre !). Il n’empêche que sa famille a péri comme toute les autres du virus Utrecht 4, et il se retrouve tout seul dans son (bel) appartement, terrorisé par les rats qui l’envahissent peu à peu. Mais un jour, alors qu’il descend de son 5ème étage se réapprovisionner, des pleurs d’enfant l’attire dans l’appartement du pédiatre de l’immeuble : contre toute attente, une petite fille a miraculeusement survécu au virus…
J’ai bien aimé ce 3ème tome de la série. Il donne de nouveau un autre éclairage sur les aventures de ces ados abandonnés à eux-mêmes, nous remémorant les livres précédemment lus (pour ma part « Stéphane » et « Yannis », qui en plus sont particulièrement liés). La société mise en place par les ados puis par l’armée ne fait pas rêver, surtout pour des individus sensés être remplis de rêves et d’illusions. En tout cas je lirai avec plaisir ce qu’a vécu le dernier personnage, Koridwen, afin de bien boucler la série en passant par la Bretagne.
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Koridwen
Delphine A le Mercredi 05-05-2021
4ème et dernière version pour moi du virus U4, avec "Koridwen", d'Yves Grevet. Cette fois-ci c'est de la campagne bretonne que nous découvrons les premiers jours de cette pandémie fictive, à travers les yeux d'une jolie rousse au caractère bien trempé. Koridwen n'a pas eu une enfance toujours heureuse, à côté d'une mère effacée et d'un père qui buvait trop (ça se passe en Bretagne je vous dis !). Heureusement que sa grand-mère était là pour la soutenir, et lui transmettre son savoir et ses dons un peu sorciers. Suite à un message provenant de son jeu video préféré, la jeune fille se persuade qu'elle peut changer le cours des choses, et décide de se rendre à Paris en tracteur...
J'ai bien aimé cette version bretonne du sujet, donnant la vision du début de pandémie hors des grandes villes. J'ai bien aimé retrouver aussi les personnages des autres livres, qui prennent une dimension différente maintenant que je les ai tous lus. Mais ce que j'ai préféré, c'est le caractère fantastique du récit, grâce auquel jusqu'au bout on se pose la question de savoir si Koridwen va y arriver ou non. Quoi qu'il en soit une chouette série young adults, sur le thème de la fin du monde qui me fascine.
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L'intérêt de l'enfant
le Samedi 16-01-2016
Roman bien écrit (et bien traduit) qui permet de se pencher sur le côté moins connu des procès, côté juge. Ce personnage qui nous semble bien souvent inaccessible, se retrouve ici abordable. On peut même s'identifier à cette juge. Qu'aurai-t-on fait à sa place?
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Il était 2 fois dans l'Ouest
le Samedi 15-12-2018
j'ai bien aimé ce livre, car il est bien écrit et l'intrigue est intéressante.
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Drôle de fille
le Samedi 31-10-2015
Lune et Victoire, toutes les deux en CE2, sont de véritables amies malgré des vies bien opposées. Victoire, fille unique, est élevée comme une princesse dans un bel environnement sain. Lune, elle, subit ses deux sœurs adolescentes qui fument et font la fête. Sa mère, quand à elle, travaille sans relâche. Lune qui est optimiste est une fille dégourdie, joyeuse et inventive Elle se confectionne un superbe déguisement de sorcière pour aller à l’anniversaire de Victoire…La fête aurait était parfaite si elle n’avait pas été si intimidée quand le beau Alexandre de CM1 lui a parlé…. Un joli livre sur l’amitié et la différence. Il n’est pas facile de grandir dans un monde et un environnement formaté. Heureusement, même, si elle a été un peu cabossée par des chipies le lendemain à l’école, Lune en ressort encore plus forte. Une histoire qui met en avant la force et la beauté des sentiments. A partir de 7 ans
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La maladroite
le Mercredi 18-05-2016
Lorsque nous commençons la lecture de ce livre, nous rencontrons une institutrice qui est atterrée après la disparition d'une petite fille, qu'elle connaît puisqu'elle l'a eu dans sa classe. Cette petite fille de 8 ans, prénommée Diana n'a, pour elle, pas disparue...pour elle, cette petite est déjà morte, tuée par les coups de ses parents.
A travers les témoignages de personnes l'ayant côtoyées , une rétrospective de la vie de Diana est narrée: sa naissance, la relation qu'elle entretient avec sa famille, sa scolarité et les liens qu'elle tisse avec les autres.
Sentiment d'impuissance, laxisme, volonté de se battre contre l'impensable, colère et tristesse, voici les émotions qui jaillissent des témoignages des instituteurs, directeurs d'école, gendarmes, médecin scolaire et assistants sociaux...
Nombreux sont les témoins mais la difficulté de poser des mots et de signaler est bien présente, surtout quand la petite fille reste silencieuse. La machine reste difficile à mettre en route et les incidences seront lourdes...
La lecture de ce livre est rapide mais ne vous laissera pas indemne si vous êtes sensible aux causes liées à l'enfance. En effet, si la maltraitance est abordée dans un premier temps avec beaucoup de pudeur, plus on avance et plus l'insupportable prend de place. Se mélangent alors la révolte, la colère, l'incompréhension face au laxisme de certains acteurs. La complexité de la maltraitance est pointée du doigt par l'auteur, qui nous met face au silence des témoins, qui, certains contre leur gré, ont permis à la situation de perdurer.
Ce livre m'a beaucoup touché et dénonce la maltraitance, le laxisme des autorités et les conséquences du silence lorsque de tels actes ne sont pas dénoncés. Je conseille cette lecture malgré le thème difficile.
le Lundi 18-01-2016
Sujet très dérangeant ( la maltraitance des enfants) qu'aborde ce livre bouleversant, intense,superbe, révoltant que j'ai lu d'une traite le souffle coupé.
L'auteur fait preuve d'une très grande sobriété dans la relation des sévices vécus par Diana : mots justes, sans pathos qui pourtant donnent la mesure de son indignation.
Roman choral où différents protagonistes prennent la parole :
parents,frère, grand-mère, tante, institutrice, juge, policiers...qui n'ont rien pu, voulu faire afin d'éviter le drame .
Ce roman nous renvoie à notre propre questionnement :
quelles seraient nos propres réactions face à ce problème?
Ce roman m'a beaucoup touchée . JL
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Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
le Mardi 27-10-2015
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Nous rencontrons Aristote, surnommé Ari, 15 ans et vivant avec sa maman, professeur et son père, ancien soldat ayant combattu au Vietnam. Ari a également des soeurs et un frère, plus âgé, qui est en prison.
Ce sujet est tabou. Ce frère semble inexistant: pas de photos, pas de discussions à la maison et cela fait beaucoup de peine à Ari, qui se cherche comme tout adolescent et aurait probablement aimé avoir un modèle pour grandir et se trouver. Ari aimerait pouvoir échanger avec ses parents sans gêne, en effet, son père cache ses douleurs de guerre par des silences et sa maman se terre dans son rôle de maîtresse de maison pour éviter de confier les siennes.
Un jour à la piscine, il rencontre Dante, adolescent du même âge.
Il est tout l'inverse de lui:quand Ari est en colère, Dante sourit, quand Ari se rebelle, Dante, lui est sensible. Dante a une excellente relation avec ses parents, les émotions s'expriment et le partage est omniprésent. Dante est fils unique.
Au fil des contacts, ils vont devenir amis et Ari trouve en Dante un véritable allié. Tous les deux veulent répondre à toutes les questions que l'univers leur pose et lorsqu'ils ne sont pas ensemble, éloignés géographiquement, ils s'écrivent et s'interrogent l'un, l'autre, sur leurs pensées.
Un lien très fort naît entre eux sans que Ari soit en mesure de l'expliquer.
Il se mettra même en danger pour sauver Dante d'un accident malheureux.
Ce livre est très bien écrit, l'auteur se met réellement dans la peau d'adolescents pour raconter son histoire. Certains passages sont poétiques, d'autres plus concrets. Nous sommes partagés entre le rire, la stupeur notamment lors d'un passage, la tendresse et l'instinct de protection envers ces deux garçons.
Quelque chose m'a manqué pour créer le coup de coeur en moi, toutefois. Je pense que je m'attendais à plus de poésie, peut-être un style un peu moins jeunesse mais l'histoire d'Aristote et Dante reste belle, sincère et juste. Ce livre est donc une belle découverte.
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