Objectivité zéro pour ce « Danser » d’Astrid Eliard : pensez-vous, un roman qui raconte la vie de trois « petits rats de l’Opéra » !!! Moi qui suis fascinée depuis ma plus tendre enfance par la danse, Garnier, les tutus, les pointes et j’en passe, bref, je ne pouvais pas passer à côté !!! Nous suivons donc la première année d’école de danse de Chine, jeune fille très douée mais pas forcément gâtée par la vie, Stéphane, garçon rebelle qui à sa plus grande surprise a trouvé sa voie dans les entrechats ( ?!), et de, tenez-vous bien, Delphine, fifille à ses parents que tout le monde adore. Nous découvrons à travers eux le travail que la danse implique, les doutes aussi, le décalage entre la vie « normale » et celle de tous les jours à l’intérieur de l’école, mais également les petits tracas que connaissent tous les adolescents… Vous l’aurez compris, j’ai dévoré ce livre : j’ai trouvé qu’il était très bien documenté, pas du tout à côté de la plaque, tout en restant accessible aux non-initiés. Il était presque trop court ! Je recommande, forcément.

J'adore les histoires des Jean-Quelque-Chose, de Jean-Philippe Arrou-Vignod. Je sais, ce sont des livres jeunesse, et alors ?? Ce sixième tome ne suit pas chronologiquement les autres, mais continue de nous faire rire en nous racontant le quotidien de cette super famille de six garçons : un papa médecin un peu à la rue, une maman super organisée (tu m'étonnes !), et tous nos Jean-X s'étalant entre 2 et 15 ans, avec leurs oreilles décollées, leurs fringues du catalogue de "la famille moderne", et bien sûr leurs gentilles bêtises des années 60. Ça se tape dessus, ça se bagarre, mais au final ça s'aime très fort ! Bref j'adore, et je trouve ce sixième livre particulièrement réussi. Ne boudez pas votre plaisir !

Sur un sujet largement traité, Ariane Bois réussit à nous entrainé dans une intrigue passionnante. Notre empathie de lecteur envers les personnages est forte tant leur sensibilité est mis en exergue dans les traumatismes subis.

Évidemment ce n'est pas un coup de cœur ! Ce livre est un coup de poing ! Comment imaginé la vie des femmes en Iran sans le témoignage d'auteurs tels que Djavann ? A lire absolument !

J'aime le livre!! car j'aime bien la mythologie. Antoine, 10 ans.

J'ai adoré!!!! Je le classe sans hésiter dans le top 3 des meilleurs livres!!! PhonePlay m'a tellement plu que vers la fin de l'histoire, je lisais a peine 2 pages par jour de peur de le finir trop vite;);););) Alyssa et son addiction a la cigarette ainsi que Jamie me manque... Seul et unique point négatif de ce livre: L'histoire s'arrête alors qu'Alyssa et Jamie partent en voyage!!!! J'espère sincèrement que Morgane Bicail écrira un tome 2 afin de savoir le reste de l'aventure!! Je me pose trop de questions( comme Hazel Grace avec "Une impériale affliction" dans "nos étoiles contraires". livre que je classe aussi dans le top 3:):)) Par exemple: que va penser Louis de Jamie??, ou encore, Matt aimera-t-il encore Alyssa?? et j'en passe... Merci beaucoup de m'avoir conseiller ce livre!!! PhonePlay mérite sans hésiter d'avoir un coup de cœur!! Chloé

Bon roman feel good, sur fond de Bretagne !

Ce livre est tout ce que j'aime. Tout ce que je recherche dans un livre. Un flot d'émotions vous parcourt: on sourit, on s'attendrit, on sent ses yeux se mouiller. J'ai tout de suite accroché avec la plume de Lorraine Fouchet et j'ai su que j'allais adhéré à son histoire dès le départ. Lou vient de mourir, laissant Jo, son mari et leurs enfants, démunis. Elle était l'encre émotionnelle de la famille. Chacun venait se confier à elle, trouvant le réconfort et la tendresse nécessaires pour rebondir. Elle partie, l'équilibre n'est plus. "J'étais né sous une bonne étoile, mais tu l'as emportée avec toi et désormais la nuit est d'encre." Le fait est que Jo entretient une relation houleuse avec son fils Cyrian et Sarah, fille de Lou et Jo, marquée par une peine de coeur passée, ne se stabilise pas en amour et porte une blessure physique difficile. Jo va donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour rendre heureux ses enfants, ses petits-enfants et ses belles-filles. Plus nous avancerons dans l'histoire, plus nous découvrirons les passés de chacun, les douleurs, les jolies souvenirs car la parole est donnée à chacun d'eux. Même Lou, d'où elle se trouve, veille au grain sur l'avancée de la mission qu'elle a donné à son époux. J'ai été touché par chaque personnage: Lorraine FOUCHET nous les présente avec leurs imperfections et c'est ce qui les rend si proches de nous. Ce roman déborde d'humanité et nous redonne foi en la vie, nous insuffle du courage et repose les fondations de ce qui rend vraiment heureux. L'histoire, dans toute sa simplicité, m'a beaucoup ému: c'est un véritable coup de coeur pour moi. Les personnages, profondément attachants, vous porteront tout le long de votre lecture et vous les garderez encore un peu près de vous lorsque vous aurez tourné la dernière page. D'ailleurs, on la tourne difficilement, celle-ci. Parce que l'on a pas envie de quitter Groix et puis surtout parce que l'on resterait bien encore dans la chaleur et la tendresse de cette famille. Foncez!

Rhhhoo, j'ai encore craqué pour une des belles couvertures des éditions Zulma... Et bien pas du tout, j'ai gagné ce livre à un concours. "La vie en cinquante minutes", de Benny Barbash, raconte l'histoire de Dov et Zahava, vieux couple habitant Jérusalem. Ces deux là se supportent plus qu'ils ne s'aiment, faisant semblant dans un riche quotidien bien huilé. Jusqu'au jour où madame préparant sa lessive découvre un long cheveu blond entortillé sur le maillot de corps de son mari. D'épouse docile et soumise, elle devient une jalouse féroce, allant jusqu'à toutes les extravagances pour découvrir cette vérité qui l'arrangerait peut-être bien au final... Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est qu'il se passe en Israël, faisant ainsi découvrir une société emplie de religion qui m'est inconnue. Le personnage de Zahava est imprévisible, c'est assez drôle de la voir faire n'importe quoi par jalousie. Mais le livre est surtout doux et amer, l'histoire d'amour de ces deux là étant racontée en filigramme tout au long du livre, opposant ainsi l'amour des débuts et ce quotidien maintenant dénué de sentiments. Bref, j'ai bien aimé.

Comédie bien ficelée et bien racontée

4ème de couverture : "Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d’avant. Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l’amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et même quand vous serez seul, ça ne sera jamais vraiment le cas. Dans la Maison, aucun mur ne peut vous arrêter, le temps ne s’écoule pas toujours comme il le devrait, et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, si vous atteignez vos dix-huit ans, c'est transformé à jamais et effrayé à l’idée de devoir la quitter." Ode à l'enfance et à l'adolescence, à l'imagination et à la peur de vieillir, "La Maison dans laquelle" est un pavé à savourer lentement. Les enfants y ont créé leur monde, leur société, différents gouvernements. Chaque microcosme y est unique, chaque personnalité extrême. L'on y suit plusieurs personnages, à divers moments de leur passage dans la maison. Il y a ceux qui ont fait de la maison une forêt. Il y a ceux qui ne s'y sentiront pas chez eux. Il y a ceux qui y ont trouvé leur famille. Il y a ceux qui n'en partirons jamais. Il y a ceux qui ne se rappellent pas d'avant, et ceux qui viennent d'arriver. Ceux qui ne marchent pas, qui n'ont pas de bras, des violents, des philosophes, des taiseux. Ceux qui auraient dû mourir, ceux qui n’appartiennent pas à notre monde, des sirènes, des corneilles, des chiens et même des phœnix. Ceux qui ne peuvent avancer sans règles strictes, et ceux qui ne fonctionnent que dans le chaos. Excellent et difficile.