Liste des commentaires
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Les amoureux de l' Hôtel Montini
le Vendredi 21-04-2017
Alice, Alec et Meg, Lizzie et Constance décident, pour des envies et des raisons différentes de partir à Rome. A priori, tous ces personnages n’ont rien en commun, sinon un état de tristesse ou de mal-être enfoui pas forcément reconnu. Nous suivons leur évolution par le biais d’un narrateur énigmatique. Les Amoureux de l’hôtel Montini est un joli roman sur les Amours et un merveilleux voyage à Rome avec des descriptions et parfois des anecdotes historiques. Une belle découverte.
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Contagion
Delphine A le Lundi 06-06-2022
J’avais bien apprécié la série Young adult « U4 » décrivant une pandémie mondiale à laquelle seuls les ados entre 15 et 18 ans survivent. J’avais ainsi suivi les aventures de Jules le parisien, Stéphane la lyonnaise, Yannis le marseillais et Koridwen la bretonne dans les débuts de cette apocalypse, chacun traité dans un roman différent mais se recoupant au final tous. J’ai eu envie de prolonger le plaisir avec ce recueil de nouvelles sur nos protagonistes mais pas que, et j’ai adoré : « Contagion » donne ainsi un éclairage différent et complémentaire, le format en nouvelles s’y prêtant parfaitement. Par contre, autant les 4 premiers livres peuvent être lus dans n’importe quel ordre (quoi que), autant il vaut mieux lire celui-là à la fin car pas mal de choses y sont expliquées.
Bref, je quitte à regret ces ados courageux, et leur laisse reconstruire le monde…
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Celle qui fuit et celle qui reste
le Dimanche 16-02-2020
3ème opus de la série "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante, "Celle qui fuit et celle qui reste" se concentre sur la vie d'adulte de nos deux protagonistes : la sérieuse Léna, qui veut tellement tout bien faire, se marie avec un jeune universitaire de la haute société en se persuadant qu'elle en est amoureuse ; Lila la compliquée tente de son côté de survivre après avoir quitté son mari en travaillant durement dans une usine de salaison le jour, et en étudiant l'informatique la nuit. Mais nos deux amies vont se faire rattraper par les tumultes à la fois de cette Italie en pleine mutation, mais aussi ceux de leur coeur...
Ce qu'il y a de fort dans cette lecture, c'est que sous des abords anodins, Elena Ferrante arrive à creuser en profondeur les destins à la fois semblables mais tellement différents de nos héroïnes. Elle dissèque également les relations entre elles deux, comme je pense l'amitié féminine l'a rarement été dans la littérature, peut-être parce ce livre a été écrit par une femme ? Bref, l'histoire de Lila et Léna gagne encore en épaisseur, et j'ai hâte de savoir où tout cela va les (nous ?) mener.
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Ils m'ont menti
Delphine A le Dimanche 03-07-2022
Quel plaisir de retrouver la famille Malaussène ! Je croyais que la série était terminée, mais Pennac a eu la super idée de nous en redonner encore un peu avec « Le cas Malaussène » et son premier tome « Ils m’ont menti », merci !
Cette fois-ci nous sommes à peu près quinze ans après le précédent livre. Les enfants ont grandi : Verdun la dernière petite sœur braillarde est devenue une redoutable juge d’instruction ; C’est un ange le fils de Clara est travailleur social au Mali, tout comme son cousin Monsieur Malaussène au Brésil et sa cousine Maracuja à Sumatra. Et toujours au beau milieu de cette sympathique smala ont retrouve Benjamin, notre bouc émissaire préféré. C’est qu’il a un peu vieilli le chef de famille, et aspire maintenant à se ressourcer dans le Vercors de sa chère Julie. Pas de bol, avec des écrivains bizarres à surveiller et un enlèvement médiatique dans lequel il va bien finir par être impliqué, le repos, ce n’est pas pour tout de suite…
J’ai pour ma part trouvé que cette suite était tout à fait dans la veine de la série. Même mieux, on découvre par moments la famille Malaussène vue de l’extérieur, ce qui la rend d’autant plus singulière. J’ai beaucoup apprécié le glossaire à la fin, car avouons-le on se mélange un peu les pinceaux avec tous ces personnages déjantés. Bref, trop bien !
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Watership Down
Delphine A le Mercredi 16-02-2022
Avez-vous déjà entendu parler de « Watership down » ? Perso moi jamais, mais pourtant ce roman est outre-manche un classique de la littérature, et a même été vendu à plus de 50 millions d’exemplaires à travers le monde ! Il faut dire qu’on y voit la vie sous un autre angle : celui des lapins. Hazel grandit en effet tranquillement dans sa garenne bucolique de la campagne anglaise, lorsque son frère Fyveer, enfin l’un de ses nombreux frères parce qu’on est chez les lapins quand même, bref, lorsque Fyveer est pris d’un terrible pressentiment et demande à tout le monde de quitter les lieux sur le champ. Peu les suivent, mais pour les courageux qui le font, commence alors une quête longue et périlleuse…
Ce n’est pas « Le seigneur des anneaux » mais presque, tant par sa longueur que par les aventures qui vont semer la route de nos grandes oreilles : chat, renard, belette, mais aussi hommes et autres communautés de lapins, je ne m’étais pas imaginée combien la vie dans la campagne pouvait être dangereuse. On oublie vite que nos héros sont des lapins, par contre c’est parfois un peu longuet et quelques fois enfantin.
Bref moyen, mais sacrément original quand même.
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Harry Potter et l'enfant maudit - Parties un et deux
le Lundi 29-01-2018
Même s’il n’a pas été écrit par J.K. Rowling, même si c’est une pièce de théâtre, comment résister à ce 8ème opus, “Harry Potter et l’enfant maudit” ? Nous sommes 19 ans après la mort de Voldemort, et nos héros ont bien grandi : Harry travaille maintenant au ministère de la magie, et est avec Ginny le père de 3 enfants. Son cadet, le jeune Albus, a bien du mal avec la célébrité de son papa, et les relations père/fils sont plus que tendues. Contre toute attente, le jour de son entrée à Poudlard, Albus se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy, et se voit de plus attribuer la maison Serpentard. Mais c’est lors d’une visite du père de Cédric Diggory à Harry qu’Albus décide que les choses doivent changer...
On retrouve avec bonheur tout cet univers qui nous avait bien manqué, avec ses personnages et son vocabulaire. L’intrigue tient la route, et notre Harry est malheureusement malgré les années toujours tourmenté. On peut juste regretter que le dernier tiers de la pièce soit un peu facile et prévisible, mais pour ma part, cela n’a rien gâché à mon plaisir.
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Je m'appelle Leon
le Mardi 31-01-2017
très beau livre; belles émotions ; on apprend beaucoup
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Le rouge vif de la rhubarbe
le Lundi 29-01-2018
Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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Chanson douce
le Lundi 29-01-2018
“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant...
Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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Le garçon
le Jeudi 14-06-2018
Je n'avais jamais entendu parler de Marcus Malte jusqu'à ce qu'il reçoive le prix Fémina en 2016 pour "le garçon". Ce livre raconte l'histoire de ce dernier, dont on ne connaitra d'ailleurs jamais le nom. Enfant muet élevé dans la nature par une mère sauvage, il doit se prendre en main à la mort de celle-ci, et commence alors à explorer le monde : d'abord garçon de ferme dans un hameau isolé du sud de la France, puis assistant du lutteur de foires le géant Brabek, jusqu'à ce qu'un accident de roulotte le propulse dans la famille de Gustave, pomologue belge renommé, et de sa fille la vive Emma. Mais la grande histoire n'est pas loin en cet été 1914...
C'est un livre qui prend son temps. Celui de nous mettre dans une ambiance, de bien nous décrire ses personnages et leur environnement, tout cela dans une belle écriture poétique mais pas trop. On a envie de mieux le connaitre ce garçon, qu'il soit heureux malgré les épreuves. Et ce bonheur, il le trouvera dans les bras d'Emma, amoureuse inconditionnelle qui se donne toute entière. Un peu trop même j'ai trouvé, cette partie d'amour fou manque à mon avis de crédibilité. Celle sur la grande guerre est bien évidemment glaçante de terreur et d'horreur, et la fin bien triste. Mais en tout cas c'est un très beau livre.
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