J'aime beaucoup la série de "L'arabe du futur" du même auteur, alors J'ai décidé de me lancer dans celle des "Cahiers d'Esther". Nous plongeons de nouveau en enfance, mais cette fois-ci dans celle d'une petite parisienne de 9 ans, la fameuse Esther du titre : les relations avec ses parents, son ado de frère, ses copines, les garçons de l'école, bref tout l'écosystème de la jeune écolière sont ici abordées à travers une cinquantaine de planches. On reconnait bien le trait et le style enfantin de Ryad Sattouf, et cela tape juste, même si ça fait peur : que de violences et d'incertitudes dans le quotidien de nos enfants... le téléphone, le star system, Youporn, les gros mots, on aimerait tellement d'autres belles choses pour eux. Bref, à mon avis une BD avant tout pour les parents plutôt que les enfants, et source de discussion avec nos ados.

Une très belle série en 3 tomes, riche et originale. Des personnages attachants, le mythologique et le fantastique se mêlent à merveille avec le quotidien. Une belle découverte !

Une très belle série en 3 tomes, riche et originale. Des personnages attachants, le mythologique et le fantastique se mêlent à merveille avec le quotidien. Une belle découverte !

Ce sixième tome du "Grand mort" m'a permis d'y voir plus clair dans cette histoire partagée entre deux mondes : le petit, où la prêtresse Macare a été retrouvée et est amenée à expliquer ce qu'elle a fait ; le grand, celui des humains, qui part de plus en plus en vrille. La petite Blanche y serait-elle pour quelque chose ? Un album de confirmation donc, qui assoit davantage le récit et les personnages. J'aime toujours autant le visuel, mais ça je le dis pour chaque tome !!! Vite, la suite.

Avec ce cinquième tome du "Grand mort", le lecteur en apprend un peu plus sur ce qui se passe dans le monde parallèle : les tribus ont compris qu'elles ont été trahies, et délèguent des prêtresses sur les lieux de la transmission. En attendant, sur Terre c'est toujours le bordel, et Blanche comprend par surprise qu'elle n'est pas seule... La trame imaginée par Loisel continue de se dérouler sous nos yeux à travers les magnifiques dessins de Mallié. Hâte de connaitre la suite !

Dans ce second tome, le président Blades poursuit son plan : utiliser les armes développées contre les possibles envahisseurs pour mettre fin aux conflits en cours sur Terre. Malheureusement, si au premier abord les résultats sont positifs, la suite ne se déroule pas comme prévue. Et je ne vous raconte même pas pour ceux qui sont aux premières loges face à l'envahisseur... Ce deuxième volume est tout aussi efficace que le premier. De nouveaux personnages prennent place dans l'intrigue, notamment la femme du président, petite chose beaucoup moins fragile que l'on pourrait croire. Et la révélation finale... Vite, le troisième tome !!!

C’est au cours d’un café BD de la médiathèque que l’on m’a présenté la série de Comics « Letter 44 », et j’ai été plus qu’alléchée par le pitch : le jour de son investiture, le 44ème président des Etats-Unis Stephen Blades découvre une lettre de son prédécesseur l’informant d’une activité extra-terrestre à proximité de la Terre, qui a été jusqu’alors tenue secrète. Un vaisseau a même été envoyé sur place, et est sur le point d’arriver. Que va décider le nouveau président ? Ce qui est bien, c’est que l’on sait déjà que la série ne fait que 6 albums, on ne s’embarque donc pas dans une lecture sans fin, celle-ci étant proche. Le scénario est très bien ficelé, les personnages accrocheurs. J’ai également beaucoup aimé les couleurs, vives sans être criardes. Et quel scénario ! Il me tarde de me jeter sur le tome 2.Bref, je recommande.

Ce matin le réveil n’a pas sonné et Nanami est en retard pour aller au lycée ; elle a mal dormi car ses parents viennent de lui annoncer qu’elle irait en pension pour améliorer ses résultats. Elle court vers sa classe mais s’arrête soudain pour ramasser un livre à terre, un « drôle de bouquin », comme elle dit : une belle couverture en cuir, des ferrures aux coins, un étrange insigne rond au centre et un titre à moitié effacé : « Le Royaume invisible ». Le soir, enfin seule avec son chat dans sa chambre, elle commence à le feuilleter….un nouveau monde s’offre alors à elle, celle d’une actrice, celle d’une aventurière, de nouveaux amis, des ennemis, une nouvelle vie…. Une histoire haletante et passionnante d’Eric Corbeyran qui vous fait voyager entre fantastique et réalité… à moins que les deux n’existent vraiment ? MAB. BD en 5 volumes. A partir de 12 ans.

Contrairement a ce que pourrais laisser croire la couverture, cette BD ne parle pas tant du général De Gaulle, mais surtout des eaux troubles de la 5 ème république. De sombres affaires ou l'on croise souvent le Service d'Action Civique. Admirable BD. L' enquête est réalisée par Benoît Collombat, grand reporteur à France Inter et spécialiste en investigation, et les dessins sont d' Etienne Davodeau. Eclairage édifiant sur les coulisses de certaines affaires.

J'adore le graphisme de Jordi Lafebre et les scénarios de Zidrou, alors boum ! Je me lance dans leur série "Les beaux étés". Nous sommes dans ces années 70 aujourd'hui si nostalgiques, où tout paraissait si simple... même de partir en famille de Belgique dans l'auto familiale (et un joyeux bordel soit dit en passant), cap au sud vers le soleil. Mais la vie réserve parfois des imprévus... Le décor est planté, les personnages sont attachants, c'est tendre et gai comme l'enfance, bref ça fait du bien. Vivement les prochaines vacances !

Second tome du récit autobiographique de l'auteur, l'album "L'arabe du futur 2" est de nouveau une belle réussite. Le petit Ryad vit désormais avec ses parents et son petit frère dans la Syrie d'Afez al Assad. Et grande étape pour lui (et pour nous aussi par la même occasion) : il rentre à école. La peinture qu'il nous en fait est assez hallucinante, entre une maitresse voilée en talons aiguilles, des petits camarades assez odorants (!), et le poids sidérant de la religion. Ah oui, il y a aussi le poids du bâton qui sanctionne lourdement les bavards... Bref, toujours ce ton enfantin et léger pour évoquer des sujets graves, très graves même, et pour nous apprendre plein de choses sur cette société inconnue. Avec en prime une visite de Palmyre, ville-vestiges tristement célèbre aujourd'hui.