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couverture de : Mauvais sang
Marie-Pierre G le Mercredi 03-01-2024
Un roman ado sur la mafia italienne vue par les yeux d'un garçon de 14 ans Giacomo dont la famille appartient à ce milieu.Très bon roman sur le poids du milieu dans lequel on naît. J’ai été complètement emportée par l'histoire de Giacomo touchant et très courageux. Marie-Pierre G
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couverture de : J'aime pas les voyages
Jean-Claude R le Jeudi 26-01-2023
L'une des plumes historiques du magazine "Fluide Glacial" livre ses témoignages de mésaventures touristiques. Tirés de sa "période G.O." ou de ses simples souvenirs de périples touristiques, un régal d'humour...
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couverture de : Néro
Claire D le Jeudi 23-11-2023
Palpitant tout autant que la première partie du dyptique.
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couverture de : Le syndrome du spaghetti
Marie-Pierre G le Mardi 30-08-2022
C'est une très belle histoire bouleversante qui nous rappelle la force de l'amour pour nous aider à nous relever. Je le conseille à tous même aux adultes. Mon coup de cœur de l'été. Marie-Pierre G
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couverture de : Un Afghan à Paris
le Jeudi 21-10-2021
Pourquoi faut-il que ce soit un afghan qui a vécu 2 ans de galère pour rejoindre Paris puis qui a vécu un accueil compliqué, voire de rejet, de la part de la France pour nous donner cette leçon de vie et d'Espérance? Deux citations qui en disent plus que des longs discours sur Mahmud Nasimi: * "Quand je m'aperçois qu'il y a des êtres en attente d'un sourire, d'un échange je me sens capable de transfigurer mes douleurs en lumière et en espérance." p 113 * "Ces dernières années j'appris à donner plus de beauté à la vie, en essayant de pardonner, de rire, d'aimer." p 113 Je vous invite à lire également les pages magnifiques sur sa maman et la jeune fille qu'il aimait et qu'il a laissée en Afghanistan. Un livre magnifique et lumineux.
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couverture de : Parce qu'il y a les femmes
le Samedi 08-02-2020
Sujet hélas d'actualité! ce livre captivant, nous laisse à réfléchir sur autrui, sur les institutions, sur notre devoir d'aider les autres..
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couverture de : Le consentement
Delphine A le Dimanche 07-03-2021
"Le consentement", de Vanessa Springora, a été l'année dernière une énorme bombe non seulement dans le milieu littéraire, mais également plus largement dans notre société. L'auteure y raconte sa vie, et plus particulièrement ce qui l'a selon elle conduite à tomber adolescente dans les griffes de Gabriel Matzneff (et je fais bien exprès de mettre son nom) : une éducation libertaire et sans cadre ; un père inconstant puis absent ; une sensibilité littéraire précoce mêlée à un énorme besoin de reconnaissance. Toutes les conditions sont ainsi réunies pour qu'elle tombe sous le charme de cet écrivain de 36 ans son aîné, qui l'attend tous les jours à la sortie du collège pour la conduire ensuite directement dans son lit. Le livre n'est qu'une suite de constats accablants qu'elle partage avec nous, avec en toile de fond cette question permanente : pourquoi personne n'a t'il rien fait ? Les amis de l'écrivain, qui connaissaient ses goûts répréhensibles pour les trop jeunes gens ; la police, qui a été maintes fois alertée ; le milieu littéraire, qui se délectait publiquement de ses écrits pédo-érotiques ; les parents enfin, qui ont laissé leur jeune fille de 14 ans vivre trop précocement une vie d'adulte. Alors OK leurs réactions à tous étaient le reflet d'une époque, mais que c'est triste et choquant de constater la solitude et le désoeuvrement de cette jeune fille devenue femme aujourd'hui ! Alors oui, "Le consentement" est un livre très fort, plus sur le fond que sur la forme d'ailleurs, mais l'important n'est pas là : on ne fait pas ça à un enfant.
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couverture de : La mère morte
Delphine A le Mercredi 27-07-2022
« La mère morte », un titre super gai pour une histoire qui l’est tout autant ! Blandine De Caunes y raconte en effet les dernières années de sa mère, la féministe Benoite Groult, qui s’est battue toute sa vie pour défendre le droit à une fin de vie digne. Pas de chance, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle se décrépit à vue d’œil sous le regard de ses deux filles, dont l’une d’entre elles (Blandine De Caunes donc) décide de consigner cette déchéance dans le présent livre. Mais le plus terrible n’est pas là : pendant que sa mère s’oublie, sa fille meurt dans un terrible accident de voiture… Vous connaissez mon goût pour les journaux et autres récits autobiographiques, mais là j’avoue que j’ai été un peu gênée : pourquoi rendre publique la déchéance d’une femme tant connue et admirée ? Peut-être pour montrer que la mal touche tout le monde sans distinction de culture ou d’origine, mais l’auteure se met je trouve terriblement à nu. Le livre est écrit comme un journal consigné jour après jour, ce n’est pas de la grande littérature, mais il contient quelques réflexions très poignantes, comme le fait qu’ayant perdu sa mère et sa fille, le mot « maman » disparait totalement de son vocabulaire. Bref, une avis mitigé.
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couverture de : Une minute quarante-neuf secondes
Delphine A le Mercredi 13-10-2021
« Une minute quarante -neuf secondes », c’est le temps que Riss est resté au sol, blessé, dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo, un certain 7 janvier 2015. Une minute quarante-neuf secondes à faire le mort en espérant rester vivant… Si le livre évoque forcément ces instants fatidiques, il prend également le temps de faire davantage connaissance avec son auteur, à travers tout un tas d’anecdotes qui nous permettent de mieux cerner et comprendre le personnage : homme engagé, souvent en colère, qui ne mâche pas ses mots envers ce qui le révolte, c’est-à-dire beaucoup de choses. Cependant le plus incroyable est que finalement toutes ces histoires évoquées le ramènent finalement tôt ou tard à cet attentat, comme un « tout » cohérent et homogène. J’aime beaucoup les livres où les gens racontent leurs vies, alors forcément j’ai beaucoup aimé celui-là, d’autant plus qu’il se situe dans un milieu que je ne connais pas du tout. Il est très différent du livre écrit par l’autre rescapé de la salle de rédaction du journal, « Le lambeau » de Philippe Lançon. Ce dernier est plus cérébral et intellectuel, alors qu’ici on est davantage dans l’humain et la révolte (mais avec de la réflexion quand même !). Bref, j’ai beaucoup aimé.
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couverture de : Jefferson
Delphine A le Samedi 06-02-2021
Je ne connaissais pas du tout Jean-Claude Mourlevat, qui à priori est un auteur jeunesse assez célèbre. Comme mon fils a choisi de lire son dernier titre "Jefferson", je l'ai suivi pour me faire mon avis. L'histoire se passe dans un monde où les animaux marchent, parlent et travaillent comme nous les humains. D'ailleurs, ces derniers habitent le pays juste à coté. Jefferson est un chouette hérisson étudiant qui décide un beau matin de se faire raccourcir la houppette. Enfin c'est surtout pour retrouver la ravissante Carole, qui travaille chez le coiffeur. Mais lorsque Jefferson arrive au magasin, il retrouve ce dernier raide mort, un ciseau planté dans le coeur... Mourlevat nous livre ici une passionnante enquête policière, où le gentil hérisson doit prouver son innocence et trouver les coupables. Elle permet d'aborder avec les jeunes lecteurs la place et le rôle des animaux dans notre société, et j'avoue que mon fils m'a dit qu'il mangerait bien moins de viande à la suite de cette lecture... Bref, de l'intelligent et du divertissant à la fois, le tout saupoudré d'humour, idéal pour les 10/12 ans.
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