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couverture de : Une minute quarante-neuf secondes
Résumé : La 4e de couverture indique: "Une minute quarante-neuf secondes raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C’est le récit intime et raisonné d’un événement tombé dans le domaine public : l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. À travers le solitaire trajet de l’impossible retour à l’impossible normale, Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l’inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d’une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage. “Il est impossible d’écrire quoi que ce soit” : ce sont les premiers mots de ce livre, magistralement démentis, avec une probité et un courage intellectuel rares. “Comment être à la hauteur de ce qui nous est arrivé '” : c’est l’insoluble obsession qui accompagne jour après jour son auteur. Question qui nous engage, nous autres lecteurs à qui, aussi, en un sens, Charlie Hebdo est arrivé."
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« Une minute quarante -neuf secondes », c’est le temps que Riss est resté au sol, blessé, dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo, un certain 7 janvier 2015. Une minute quarante-neuf secondes à faire le mort en espérant rester vivant… Si le livre évoque forcément ces instants fatidiques, il prend également le temps de faire davantage connaissance avec son auteur, à travers tout un tas d’anecdotes qui nous permettent de mieux cerner et comprendre le personnage : homme engagé, souvent en colère, qui ne mâche pas ses mots envers ce qui le révolte, c’est-à-dire beaucoup de choses. Cependant le plus incroyable est que finalement toutes ces histoires évoquées le ramènent finalement tôt ou tard à cet attentat, comme un « tout » cohérent et homogène. J’aime beaucoup les livres où les gens racontent leurs vies, alors forcément j’ai beaucoup aimé celui-là, d’autant plus qu’il se situe dans un milieu que je ne connais pas du tout. Il est très différent du livre écrit par l’autre rescapé de la salle de rédaction du journal, « Le lambeau » de Philippe Lançon. Ce dernier est plus cérébral et intellectuel, alors qu’ici on est davantage dans l’humain et la révolte (mais avec de la réflexion quand même !). Bref, j’ai beaucoup aimé.
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