Liste des commentaires
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J'aime pas les voyages
Jean-Claude R le Jeudi 26-01-2023
L'une des plumes historiques du magazine "Fluide Glacial" livre ses témoignages de mésaventures touristiques. Tirés de sa "période G.O." ou de ses simples souvenirs de périples touristiques, un régal d'humour...
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Un Afghan à Paris
le Jeudi 21-10-2021
Pourquoi faut-il que ce soit un afghan qui a vécu 2 ans de galère pour rejoindre Paris puis qui a vécu un accueil compliqué, voire de rejet, de la part de la France pour nous donner cette leçon de vie et d'Espérance?
Deux citations qui en disent plus que des longs discours sur Mahmud Nasimi:
* "Quand je m'aperçois qu'il y a des êtres en attente d'un sourire, d'un échange je me sens capable de transfigurer mes douleurs en lumière et en espérance." p 113
* "Ces dernières années j'appris à donner plus de beauté à la vie, en essayant de pardonner, de rire, d'aimer." p 113
Je vous invite à lire également les pages magnifiques sur sa maman et la jeune fille qu'il aimait et qu'il a laissée en Afghanistan.
Un livre magnifique et lumineux.
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Pastorale Américaine
Delphine A le Mardi 08-06-2021
On a tous dans notre entourage quelqu'un dont la vie nous semble parfaite : job, famille, caractère, rien qui ne dépasse ni qui ne vienne entacher toute cette perfection. Pour Nathan Zuckerman, écrivain vieillissant, cette personne est Seymour Levov, surnommé le suédois. Depuis le collège, il suit avec admiration les exploits de ce beau gosse, que ce soit sur les terrains de sport, lors de son passage à l'armée, dans sa réussite professionnelle ou sa vie de famille. Jusqu'au jour où lors d'une banale réunion d'anciens élèves, le frère du suédois lui révèle le revers de la médaille : l'existence de la fille ainée terroriste...
Lire Philip Roth se mérite : j'avoue que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette "Pastorale américaine". Mais petit à petit, l'écriture fait son oeuvre, et l'on se retrouve face à un roman de plus en plus puissant. le sujet de l'amour paternel (et de l'amour tout court) est traité sous plusieurs angles, mais on aborde aussi l'antisémitisme, le poids de la beauté, et le poids des conventions. Bref, un roman très fort, 1er opus de la "trilogie américaine", qui me donne envie de lire le suivant, forcément !
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Vivre avec nos morts
Delphine A le Jeudi 08-05-2025
Un livre sur la mort écrit par une rabbine, voilà qui est originale comme lecture me direz-vous! C’est en tout cas celle que j’ai choisie en ce début du mois de mai.
On pourrait croire que se plonger dans « vivre avec nos morts » pourrait être plombant, mais c’est au contraire une expérience pleine de vie, de réflexions et d’humanité. Delphine Horvilleur nous fait part de son expérience d’accompagnement des familles lors de la perte d’un proche, en tant que rabbine bien sûr, mais surtout en tant qu’être humain : comment restituer l’histoire de ceux qui partent tout en ménageant la peine de ceux qui restent, en nous faisant en prime et par petites touches découvrir la religion juive, sans prosélytisme. Elle s’appuie pour cela sur plusieurs situations qu’elle a rencontrées, de certaines plus personnelles de personnes de son entourage à celle plus difficile du départ d’un enfant. Par contre j’ai été moins fan des derniers cas tirés de la Bible, un peu trop religieux à mon goût.
En tout cas c’est bienveillant, fin, humain. Et même si ça fait peur, cela nous aide nous aussi lecteur à apprivoiser (un peu) ce qui nous fait si peur.
Bref, une lecture que je recommande chaudement.
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Le naufrage des civilisations
Agnès L le Jeudi 12-09-2024
L'analyse de notre monde par un arabe. C'est très pertinent. Amin Maalouf parle entr'autre de l'année 1979 qu'il appelle la révolution conservatrice avec l'arrivée de Tatcher, où à basculer, notre rapport au monde, avec la valorisation de l'égoïsme polique individualiste et du repli sur soi
C'est pas optimiste depuis .... je recommande pour ceux et celles qui aiment voir des points de vue différents de la civilisation occidentale
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Parce qu'il y a les femmes
le Samedi 08-02-2020
Sujet hélas d'actualité! ce livre captivant, nous laisse à réfléchir sur autrui, sur les institutions, sur notre devoir d'aider les autres..
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Le consentement
Delphine A le Dimanche 07-03-2021
"Le consentement", de Vanessa Springora, a été l'année dernière une énorme bombe non seulement dans le milieu littéraire, mais également plus largement dans notre société. L'auteure y raconte sa vie, et plus particulièrement ce qui l'a selon elle conduite à tomber adolescente dans les griffes de Gabriel Matzneff (et je fais bien exprès de mettre son nom) : une éducation libertaire et sans cadre ; un père inconstant puis absent ; une sensibilité littéraire précoce mêlée à un énorme besoin de reconnaissance. Toutes les conditions sont ainsi réunies pour qu'elle tombe sous le charme de cet écrivain de 36 ans son aîné, qui l'attend tous les jours à la sortie du collège pour la conduire ensuite directement dans son lit. Le livre n'est qu'une suite de constats accablants qu'elle partage avec nous, avec en toile de fond cette question permanente : pourquoi personne n'a t'il rien fait ? Les amis de l'écrivain, qui connaissaient ses goûts répréhensibles pour les trop jeunes gens ; la police, qui a été maintes fois alertée ; le milieu littéraire, qui se délectait publiquement de ses écrits pédo-érotiques ; les parents enfin, qui ont laissé leur jeune fille de 14 ans vivre trop précocement une vie d'adulte. Alors OK leurs réactions à tous étaient le reflet d'une époque, mais que c'est triste et choquant de constater la solitude et le désoeuvrement de cette jeune fille devenue femme aujourd'hui ! Alors oui, "Le consentement" est un livre très fort, plus sur le fond que sur la forme d'ailleurs, mais l'important n'est pas là : on ne fait pas ça à un enfant.
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La mère morte
Delphine A le Mercredi 27-07-2022
« La mère morte », un titre super gai pour une histoire qui l’est tout autant ! Blandine De Caunes y raconte en effet les dernières années de sa mère, la féministe Benoite Groult, qui s’est battue toute sa vie pour défendre le droit à une fin de vie digne. Pas de chance, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle se décrépit à vue d’œil sous le regard de ses deux filles, dont l’une d’entre elles (Blandine De Caunes donc) décide de consigner cette déchéance dans le présent livre. Mais le plus terrible n’est pas là : pendant que sa mère s’oublie, sa fille meurt dans un terrible accident de voiture…
Vous connaissez mon goût pour les journaux et autres récits autobiographiques, mais là j’avoue que j’ai été un peu gênée : pourquoi rendre publique la déchéance d’une femme tant connue et admirée ? Peut-être pour montrer que la mal touche tout le monde sans distinction de culture ou d’origine, mais l’auteure se met je trouve terriblement à nu. Le livre est écrit comme un journal consigné jour après jour, ce n’est pas de la grande littérature, mais il contient quelques réflexions très poignantes, comme le fait qu’ayant perdu sa mère et sa fille, le mot « maman » disparait totalement de son vocabulaire.
Bref, une avis mitigé.
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Munkey diaries
Delphine A le Samedi 12-09-2020
"Munkey diairies" est plutôt constitué d'extraits du journal que Jane Birkin a rédigé jeune fille entre 1957 et 1982. Nous y découvrons une jeune anglaise d'une incroyable timidité, si peu sûre d'elle que cela en est maladif, avec un besoin vital de sa famille mais aussi de reconnaissance. On comprend alors mieux ce qui se passe lorsqu'elle croise la route du charismatique compositeur John Barry, et qu'elle devient maman a à peine 19 ans. Et je ne vous parle même pas de ses années Gainsbourg...
Dans ce livre, Jane Birkin se met tellement à nu que cela en est parfois dérangeant. Car le livre contient non seulement les extraits de son journal de l'époque, mais aussi les remarques actuelles de la femme de 70 ans qu'elle est aujourd'hui. Son parcours est incroyable, sa naïveté passée et présente aussi... Littérairement c'est assez pauvre, par contre au niveau témoignage d'une époque c'est incroyable. Bref, je vais essayer de me faire offrir la suite !
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La papeterie Tsubake
le Jeudi 10-02-2022
Ce texte est lu magnifiquement par Peggy Martineau.
Grâce à Poppo nous voici transportés au Japon dans un voyage que l'on n'a pas envie de quitter. Poppo est écrivaine publique, et sa vie quotidienne nous permet d'entrevoir rituels, temples, plats typiques et raffinés. Avec pudeur elle raconte son enfance et ses rencontres. Un vrai bonheur de lecture et d'écoute.
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