Liste des commentaires
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Paul et Virginie
le Dimanche 10-05-2020
De "Paul et Virginie", je savais juste qu'il s'agissait d'un couple mythique de la littérature française. Mais de leur histoire, rien du tout ! Alors lorsque je suis tombée par hasard dans une boîte à livres sur le roman de Bernardin de Saint Pierre, je me suis dit que c'était le moment d'y remédier.
Paul et Virginie sont nés et ont grandi sur l'île de France, ancien nom de l'île Maurice. Leurs mères ont toutes deux trouvé refuge dans cette jeune colonie, mais chacune pour des raisons différentes : la noble mais sans le sou mère de Virginie pour son veuvage, celle de Paul pour échapper à la disgrâce d'un enfant sans père dans son milieu paysan. Les deux enfants vont s'aimer comme frère et soeur, puis s'aimer tout court...
Le livre date du XVIIIème siècle et l'on s'en rend vite compte, tant au niveau du langage que des nombreux symboles religieux évoqués. Ce qui est chouette par contre ce sont les descriptions de ce monde exotique et luxuriant, on voyage rien qu'à l'évocation de ces plantes et arbres d'un autre hémisphère, mais aussi de ce milieu colonial d'un autre temps. J'ai eu quand même du mal à rentrer dedans, peut être un peu à cause de cette édition du livre de poche, où les analyses sont trop nombreuses et étouffent le texte plutôt que de l'expliquer. Bref, moyen.
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La Fille du capitaine
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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Le fils
le Lundi 14-03-2011
Ce livre traite de l'amour d'un père pour son fils foudroyé par une méningite à l'age de 20 ans;
L'auteur fait parler ce fils décédé pour raconter son propre deuil et décrire sa vie pendant et après cette cataclysme.
C 'est pathétique et drôle tout à la fois.Mais ce récit est avant tout une ode à la vie alorsqu'il traite de l'horreur absolue : la mort d'un enfant .M Rostain nous livre un message éternel " vive la vie".
Jocelyne Pontchartrain
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Charles à l'école des dragons
le Jeudi 31-07-2014
Une bien jolie lecture que ce "Charles à l'école des dragons": Charles est un jeune dragon aux larges ailes et aux grands pieds, adulé par ses parents. Mais lorsqu'il rentre pour la 1ère fois à l'école, il se rend compte qu'il est loin d'être unique, que d'autres font les choses beaucoup plus vite que lui, bref, que ce n'est pas facile de se faire une place, avec ses larges ailes et ses grands pieds... J'ai d'abord aimé le format, très grand, qui en impose; les dessins du livre sont de plus vraiment très beaux, et fourmillent de mille petits détails qui raviront petits et grands. Ce qui pêche un peu à mon avis, c'est le texte: Charles est un poète, et s'exprime comme tel, ce qui peut être hermétique pour les plus petits. Mais un très beau livre quand même.DD78
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Le chuchoteur
le Mercredi 28-09-2016
Au début de l'été, je me suis lancée dans l'intrigue de ce "Chuchoteur", de Donato Carrisi. Dans une région froide et glauque que l'on suppose en Italie, 5 petites filles ont mystérieusement disparu, quelques fois sous le nez même de leurs parents. Les choses deviennent encore plus sordides lorsqu'au coeur de la forêt, on retrouve enterrés 5 petits bras. Ah non, 6, mais le légiste assure que ce dernier provient d'une petite fille encore vivante. La course contre la montre pour la retrouver commence alors... On est bien là dans du polar pur jus à l'américaine, avec ce début prometteur, et ces chapitres courts et efficaces qui s'enchainent, se terminant par le cliffhanger de rigueur vous faisant vite tourner la page. Là dessus, pas de problème, le contrat est rempli. Par contre, quand on referme finalement le livre, on ne peut pas s'empêcher de trouver l'intrigue terriblement alambiquée et peu crédible. Dommage.
le Vendredi 11-02-2011
Asia, jeune femme surdouée qui ne sait pas quoi faire de sa vie, quitte Paris pour se réfugier chez sa grand-mère dans une petite ville de province où elle venait en vacances étant enfant.
Elle s?enlise dans une existence médiocre entre sa relation avec un homme marié, la garde de Marcelle, une vieille dame dont elle s?occupe, et quelques chroniques pour le journal local.
Sa vie bascule lorsqu?une enfant disparait. Des fantômes du passé vont refaire surface.
Ce roman nous entraîne dans une sombre intrigue qui refera surgir un ancien drame encore plus sombre et qui fera basculer la vie d?Asia.
Très bien écrit, de beaux personnages de femmes, intrigue bien menée .
J?ai beaucoup aimé.
Danielle, médiathèque de Saint Germain de la Grange
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Vivement l'avenir
le Lundi 07-03-2011
"j'attendais tellement d'avoir une passion, un truc fort et violent qui me tire en avant.Un but."Voilà ce qui manque à 3 trentenaires, Alex, Cédric et Olivier dit le Mérou .Dans leur petite bougade bien morose du Nord ils vivent une vie sans attrait, sans véritable futur jusqu'au jour où Gérard un handicapé sérieux apparait dans leur vie terne .Tout va changer : le trio de choc ,animé d'un grand élan de solidarité, de compassion , d'amitié envers ce dernier va imaginer une équipée cocasse qui les mènera jusqu'à des jours meilleurs .Le propos de MS Roger sonne très juste .Il est à l'image de notre société, en prise directe avec notre réalité quotidienne de misères et de petitesses .Il nous apporte une énergie et une joie sans commune mesure, un vent d'espoir et d'optimisme .C'est cette force qui m'a beaucoup plû.
Jocelyne Pontchartrain
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La couleur des sentiments
le Mercredi 03-04-2013
J'ai lu "La couleur des sentiments", de Kathryn Stockett, et j'ai adoré. Aibileen et Minnie sont 2 nounous noires, comme on en trouve tant dans les familles blanches du Mississipi des années 60, avec tout ce que cela peut comporter de mépris, d'humiliation et de peur. Skeeter est quant à elle de l'autre coté de la barrière, fille de planteurs de coton, mais rêve d'autre chose que d'un mariage avec un obtu du coin. Ces 3 là vont se retrouver unies dans un projet commun, qui va les transformer bien au delà de ce qu'elles imaginaient... Il n'y a pas beaucoup de livres qui vous mettent dans l'ambiance dès les 1ères pages, mais celui-là en fait parti: on se retrouve de suite dans la non-chalance du sud des Etats-Unis, écrasé à la fois par la chaleur et le code social. On a beau le savoir, ce qui est décrit est sidérant: ségrégation au quotidien, non-droit absolu pour les noirs; vie étriquée étouffée par le poids des conventions et du qu'en-dira-t'on pour les blancs (enfin surtout les blanches!). Mais l'espoir est là, tout au long du livre. Je recommande chaudement.DD78
le Lundi 14-02-2011
j'ai beaucoup aimé, un peu dur, par moment, mais criant de vérités ......
cela ferait certainement un bon film pour la télévision.
le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi.
Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge.
Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques?
Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat.
Sophie, bibliothèque de Beynes
le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi.
Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge.
Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques?
Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat.
Sophie, bibliothèque de Beynes
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L'oiseau de mauvais augure
Delphine A le Dimanche 14-03-2021
Je n'ai pas été déçue ! J'ai retrouvé nos héros Ericka & Patrick, cette fois-ci sur le point de se marier (toujours un peu fleur bleue Camilla); Mais pas de bol, un meurtre maquillé en accident vient occuper le futur marié-inspecteur, tandis qu'une émission de télé-réalité débarque dans leur petit village histoire d'en rajouter une couche ... Comme d'habitude, 2 histoires que rien ne semblent relier se suivent et finissent par se retrouver, même si c'est quelques fois un peu gros; En fait, c'est surtout pour les personnages que l'on retrouve d'un tome à l'autre qu'on y retourne, et dans ce sens ce livre frappe fort, en amorçant enfin une explication à l'enfance mal-aimée d'Ericka. A suivre donc dans le prochain tome, mais ça va être dur d'attendre !
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Le conflit, la femme et la mère
le Samedi 12-05-2012
J'ai lu "Le conflit, la femme et la mère", d'Elisabeth Badinter, et ainsi pris le temps de réfléchir à plein de trucs ... Je sais pas pour vous les filles, mais concilier les 2 casquettes nommées dans le titre relève pour moi tous les jours du challenge. Le livre de cette célèbre féministe tente d'expliquer pourquoi, en décrivant notamment le courant naturaliste qui "oblige" les femmes à allaiter, arrêter de travailler, être à l'écoute de leurs enfants, etc ... en s'appuyant sur le fameux adage "parce que c'est biologiquement mieux". Certes, mais c'est avant tout une question de choix, et si certaines mères trouvent leur épanouissement à utiliser le biberon ou à aller bosser, elles n'en sont pas pour autant de mauvaises (mères) ... C'est cette conclusion que j'ai retenu, mais tenter de résumer ce livre à elle seule est hyper-restrictif, car on y apprend vraiment plein de trucs. Et en plus, c'est même pas dur à lire DD78
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Läckberg, Camilla Le tailleur de pierre |
Le tailleur de pierre
le Samedi 12-05-2012
Bon, et bien je suis toujours aussi accro de Camilla Läckberg !!! J'ai retrouvé avec plaisir Erica, Patrick et les autres dans cette fois-ci la dramatique enquête sur le meurtre d'une enfant. En parallèle, on découvre la vie de l'égoiste Agnes, riche héritière des années 20. Peu à peu les 2 histoires s'entremêlent pour ne faire plus qu'une, dans la poussière d'un tailleur de pierre... Bon, je sais, les rouages utilisés par l'auteur suédois sont grossiers, mais diablement bien faits, et j'ai dévoré ce 3ème tome en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Vite, où est le 4ème ???DD78
le Samedi 12-05-2012
J'ai bien aimé, même si vers la fin c'était un peu longuet ... C'est que le pari était ambitieux: relater dans un seul et même livre tout ce qui se passe à un instant donné dans un immeuble parisien. Le descriptif de chacune des pièces, l'histoire de quelques objets, et puis surtout la vie des occupants, voir même de leur prédécesseurs. Il en ressort quelques histoires cocasses, tristes ou originales; pas mal de longueurs aussi (l'auteur s'était imposé des règles d'écriture, du genre je mets tous les jours dans mon roman le 1er texte qui me tombe sous la main; pas de bol lorsque c'est un catalogue de bricolage ...). En tout cas, ce qu'il en ressort, c'est tout de même une certaine poésie, et surtout beaucoup d'humanitéDD78
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