J'ai bien aimé. C'est le 3ème tome des aventures de mon serial killer préféré, qui s'apprête ici à se marier. Mais il se retrouve abandonné subitement par son passager noir, curieusement pile au moment d'une série de meurtres bien moches... Ce qui est rigolo dans celui-là, c'est que Dexter, sans "ses ailes sombres" comme il dit, se retrouve presque "humain", et se met alors à ressentir des sentiments (sic) comme la peur ou la colère, mais tout ça avec un recul et un second degré toujours très drôles. Par contre j'ai trouvé l'intrigue un peu alambiquée, j'espère que l'auteur ne continuera pas dans cette direction dans le prochain tome ...DD78

J'ai lu "La formule préférée du professeur", et j'ai bien aimé... Une aide-ménagère pas forcément des plus cultivées est embauchée chez un ancien professeur de mathématiques, devenu amnésique à la suite d'un terrible accident de voiture, et dont la mémoire de poisson rouge n'excède pas depuis plus de 80 minutes. Ces 2 êtres pourtant si différents vont lentement apprendre à se connaitre et à s'apprécier, l'une apportant à l'autre la vie et la chaleur humaine, tandis que le vieux monsieur lui fait découvrir la magie des mathématiques... On est ici dans un roman tout en subtilité et en douceur, dont l'histoire se déroule dans une retenue typiquement japonaise : les personnages dont on connait à peine le nom sont vite attachants, et le thème des mathématiques est abordé justement de manière abordable et ludique (mais est-ce parce que je les ai moi-même étudiées?). J'ai eu plus de mal avec le thème du base-ball, qui est vraiment un sport qui m'indiffère au plus haut point. Bref, un beau moment de lecture, long juste comme il faut.DD78

"Les rois maudits" sont une série de livres historiques à succès sur le Moyen-Age, adaptée pour la télé en série culte dans les années 70. Il parait même que Georges Martin s'en est inspiré pour ses "Game of thrones", alors il ne m'en fallait pas plus pour me lancer. Le 1er tome, "Le roi de fer", nous plonge durant le règne de Philippe le Bel, roi aussi beau que froid & distant (d'où son nom et son surnom). Ses fils sont un peu stupides, ses belles-filles un peu volages, heureusement qu'il y a sa fille reine d'Angleterre pour l'épauler ainsi que ses fidèles conseillers Marigny et Nogaret (un peu tortionnaire sur les bords d'ailleurs celui-là). Bien décidé à éliminer la confrérie des Templiers, il condamne ses 3 derniers hauts dignitaires à mourir brûlés vif. Mais sur le bûcher, l'un d'eux lui lance une terrible malédiction... OK c'est du roman historique, OK Maurice Druon a un peu brodé sur la réalité, mais qu'est-ce que c'est passionnant ! Le lecteur est vraiment immergé dans le royaume du XIVème siècle, et on en découvre un peu plus sur ce Moyen-Age qui pour moi est un peu obscur. Ça se lit super bien, et on est presque déçu tellement ça va vite. Petite cerise sur le gâteau : une partie de l'action se situe dans le bourg de Neauphle-le-vieux, de nos jours charmant petit village doté d'une abbaye à quelques kilomètres de chez moi. J'étais encore plus dans le vif du sujet ! Bref, j'ai adoré.

Mémoires très denses, presque indigestes, mais quand même une belle leçon d'un diplomate: la règle est 1) d'avoir des convictions claires et les répétées iinlassablement, 2) transparence totale, 3) sincérité. voilà ce qui a fait le succès de Jean Monnet. Tous les jours je me dis, ha si nous avions un Jean Monnet !

J’ai dévoré ce livre. L’auteure se confie à cœur ouvert, cela rend son histoire très touchante.

J'ai lu "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", d'Harper Lee, et j'ai bien aimé, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans... Scout est une petite fille qui vit dans l'Alabama des années 20, avec tout ce que cela implique (société du vieux sud, ségrégation raciale, j'en passe et des meilleures). Mais du haut de ses 8 ans, elle est surtout intéressée par les jeux avec son grand frère, le jardin tentant de la voisine, l'entrée à l'école, ainsi que cet étrange voisin qui ne sort jamais de chez lui. Jusqu'au jour où son père avocat est commis d'office pour défendre un noir accusé de viol. Dès lors, les yeux de Scout vont s'ouvrir plus grand sur son petit monde... Je ne le savais pas, mais c'est un grand classique de la littérature américaine, et contre toute attente l'unique livre de son auteur. L'histoire est narrée à la 1ère personne, ce qui donne lieu parfois à des situations rigolottes (à 8 ans, on en fait plein des bêtises), et qui atténue les situations qui le sont moins (notamment la tentative de lynchage du père). On ressent bien cette atmosphère du vieux sud américain, pleine d'odeurs, de torpeur, de poussière et d'ennui. Bref pas mal, mais un petit peu déçue quand même (n'est pas Steinbeck qui veut).DD78

Que j'ai aimé relire cette merveille avec mes yeux d'adulte...ce que je pensais, petite, n'être qu'un monde imaginaire avec des personnages oniriques, est en fait une véritable leçon de vie. L'innocence qui se dégage du Petit Prince est l'innocence que nous perdons, malheureusement, à l'âge adulte et j'ai eu envie, maintes fois au cours de ma lecture, de faire un flash back dans mon enfance pour la retrouver. Le Petit Prince est pur et ses questions sur le monde et la vie sont toutes en simplicité. Il n'y a pas de faux semblants et il nous laisse coi face ses réponses pleine de poésie et de bon sens. La lecture est addictive, pas particulièrement par le style de l'auteur, mais par cette introspection qu'il provoque en nous: l'envie de retourner dans l'enfance et de s'évader dans un monde innocent, simple et pur. C'est un livre à avoir dans toutes les bibliothèques.

Brrr, qu'il fait froid en ce terrible hiver que connait la Suède cette année là. D'autant plus terrible lorsqu'on découvre en pleine campagne un homme nu, pendu et lardé de coups de couteaux. Qui peut-il bien en vouloir à ce point à ce brave Bengt, le simplet du village ? Mais ne vous inquiétez pas : l'inspecteur Malin est sur le coup. Bon d'accord, elle n'est pas très bien dans sa tête et un peu alcoolique sur les bords, mais relativement douée... C'est un livre d'ambiance, où vous frissonnez (de froid ou de terreur, c'est selon) rien qu'à le lire. La trame est pas mal, les personnages sympas, et en plus c'est le début d'une tetralogie (j'aime bien les séries). Par contre ça tire un peu en longueur, et horreur à la fin on se sait pas tout (hyper frustrant !). Cependant je vais quand même me lancer dans la lecture de "Eté", mais je crois que je vais attendre encore quelques mois... !

Après l’”hiver”, c’est l’”été” chez Mons Kallentoft (sont bizarres ces suédois...). Bref, suite des aventures de l’inspecteur Malin Fors, inspectrice de police passablement alcoolique dans une quelconque ville du pays des Krisprols, où après avoir eu très froid dans le tome précédent, ils ont maintenant très très chaud. C’est donc sous la canicule que la jeune Joséfina est retrouvée nue et prostrée dans le parc de la ville. Elle ne se souvient bien entendu de rien du tout, et cela vaut peut-être mieux pour elle vu qu’elle a été violée par un godemiché peint en bleu et astiquée au Monsieur Propre. L’affaire se corse lorsqu’une seconde jeune fille est retrouvée enterrée “sur les boooorrddds du laccc” (oups, désolée Julien), et qu’une troisième est portée disparue... Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas trop rentrée dedans. 500 pages qui tirent en longueur une histoire pas top, qui ne tient pas trop debout, en plus basée sur des préjugés assez abjects qui sont sensés être dénoncés mais qui en fait expliquent le crime, c’était long. Mais ce qui me gêne le plus je crois, c’est que je vais surement lire la suite : j’aime bien le personnage de Malin...

Suite de la série chinoise de Peter May avec cet avant-dernier tome, « Jeux Mortels à Pékin ». Enceinte jusqu’aux oreilles de son séduisant inspecteur, Margaret s’est installée dans la capitale chinoise et s’apprête à se marier. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que ce mariage signerait la fin de la carrière de Li, une union avec une étrangère n’étant pas du goût du parti. En attendant, celui-ci est en tout cas bien occupé avec une série de décès suspects dans le milieu sportif. A quelques mois des jeux olympiques, c’est ballot, mais heureusement que Margaret est une médecin légiste hors pair… Rien de nouveau sous les cocotiers, enfin sous les pagodes, ce sont toujours les mêmes ficelles qui sont utilisées (lenteur de l’enquête au démarrage, fin en accéléré, digressions sur les personnages principaux qui sont telllllement différents mais irrésistiblement attirés l’un par l’autre), mais ce tome se lit quand même avec plaisir. Allez, plus qu’un !