Liste des commentaires
|
L'Énigme de la Chambre 622
Delphine A le Dimanche 11-07-2021
Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière.
« L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances…
On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée !
Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
|
|
En attendant Bojangles
le Samedi 05-11-2016
Voici un livre qui sort de l'ordinaire, difficile à classer dans une catégorie définie. Livre sur l'amour en soi (en soie ?) et sur l'amour de la vie, la saine libido, la jouissance et la tristesse d'être heureux. Une sorte de fado français, donc. La vie telle qu'elle est parfois, sombrement lumineuse et/ou éblouissamment triste. Le récit est dense, intense, vibrant et captivant. Je suis resté un moment, la dernière page achevée, immobile.
Je conseille, pour parachever la saveur de la lecture, d'écouter immédiatement après, la chanson dont il est question dans le livre : "Mister Bojangles" interprétée par Nina Simone. Ceci permettra, au choix, de revenir doucement sur terre, ou alors de rester planer un peu si on est tard le soir.
le Dimanche 23-10-2016
J'ai tout d'abord craqué sur la couverture de "En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut, et puis il s'est trouvé que cela a été un des best-sellers de l'été, alors je me suis lancée !!! Lancée dans les danses frénétiques et langoureuses d'Hortense et de son époux, enfin là j'ai choisi Hortense, mais en fait la belle est affublée par son amoureux d'un nouveau prénom tous les jours afin de ne pas sombrer dans la routine. De toute façon elle ne risque pas d'y sombrer, dans la routine, vu qu'elle est fantasque, imprévisible, délurée, imaginative et merveilleuse aux yeux de son petit garçon, qui est le narrateur de ce roman. Mais de leur coté, les médecins la considèrent plutôt comme hystérique, schizophrène, bipolaire, bref, folle...
C'est donc ici un livre sur l'amour fou : l'amour d'un homme pour une femme qu'il sait particulière mais qu'il accompagnera et protégera jusqu'au bout ; et fou au sens propre comme au figuré, ce qui entraîne le lecteur dans un tourbillon de personnages et de situations cocasses et/ou dramatiques. Bref, un livre un peu inclassable, mais fort et touchant.
|
|
Juste avant le bonheur
le Samedi 16-01-2016
Livre très positif dans sa tristesse. Un livre que l'on ne quitte pas, mais que l'on ne voudrait jamais terminer. Un livre qui ne nous quitte pas, même quand on l'a terminé.
le Samedi 22-03-2014
C'est avec tristesse que je viens de finir ce livre, j'aurais aimé partager encore un peu la vie des personnages. Avec ses senteurs de "Ensemble c'est tout " et de "Et puis Paulette" ce roman est un petit bijou. Mêlé de drames, d'optimisme, d'humour et de tendresse ce livre est plein d'émossion et d'espoir, c'est un pansement pour les petits et gros bobos de la vie. Que du bonheur!!J'ai envie de lire très vite "Marie d'en haut " premier roman d'Agnes Ledig.Denise Bibliothèque de Bazoches
|
|
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
le Dimanche 27-07-2014
J'ai lu "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et j'ai bien rigolé ! Allan n'a pas du tout envie de participer à la petite fête organisée pour ses cent ans dans sa maison de retraite. Il décide donc de se faire la malle, et va tomber au cours de son escapade sur des personnages tous plus truculents les uns que les autres: Julius la magouille, Benny le vendeur de hot dogs, Mabelle qui jure comme elle respire, j'en passe et des meilleurs; en parallèle, on découvre l'extraordinaire vie d'Allan, qui sans s'en rendre compte, va traverser le 20ème siècle et rencontrer les plus grands, mais sans prendre son bon sens suédois (grosso modo après un petit verre, tout s'arrange!).C'est frais, c'est rigolo, les rebondissements sont tous plus gros les uns que les autres mais assumés par une histoire qui tient la route, bref, un très bon moment. A mon avis le livre idéal pour les vacances.DD78
|
|
A feu et à cendres
le Samedi 05-01-2013
Navïs a grandi sur une planète peuplée d'étranges animaux ou ses seuls compagnons sont un robot-ménagère et ne énorme 'tigresse'. Mais la civilisation ne tarde pas à les rattraper, et Navïs devra quitter le monde qui l'a élevée pour partir à la recherche de ses origines... En tant qu'agent de terrain pour le compte de la Constituante.Des voyages inter-planétaires, de l'action, et des centaines d'espèces intelligentes ; mais pas d'humains ! C'est le point de départ de la saga Sillage.Régalez-vous ! Mélanie
|
|
La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
le Samedi 12-05-2012
Yes !!! I did it !!! J'ai réussi à bouquiner avec bébé !!! Il faut dire qu'avec une intrigue comme celle de "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" (quel titre !), j'ai plutôt été aidée: prologue glauque accrocheur, personnages du Millenium 1 repris en plus fouillé, rebondissements et révélations à gogo, le tout dans un exotique cadre suédois, bref, je recommande. Vivement le tome 3 !!!DD78
|
|
Les neiges de l'exil
Delphine A le Samedi 21-09-2024
Second volet de la trilogie de Lian Hearn « Le clan des Otori », « Les neiges de l’exil » m’a replongée pendant quelques jours dans le Japon médiéval. J’y ai retrouvé Takeo, fils adoptif du seigneur Otori (lâchement assassiné à la fin du tome précédent) et son amoureuse Kaede, noble désargentée qui a la fâcheuse réputation d’amener la mort à quiconque tombe amoureux d’elle. Pendant que cette dernière tente de reprendre en main le domaine familial (pas facile en étant une femme à cette période !), le premier se retrouve pris au piège de la Tribu, organisme secret d’espions et de tueurs…
Mouaih bof. J’avais bien aimé l’entrée en matière dans le tome précédent où l’on découvrait les personnages et les rivalités entre clans, j’ai été moins adepte de celui-là qui fait appel à des organisations aux pouvoirs un peu surnaturels qui ne sont pas très réalistes. L’ensemble tire un peu en longueur, tout comme ces neiges qui recouvrent le pays et que tout le monde craint.
Je me plongerai tout de même dans le dernier tome, histoire de voir où tout cela aboutit, mais sans grande précipitation !
|
|
Le silence du rossignol
Delphine A le Lundi 29-05-2023
Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori.
Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter…
« Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage.
Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
|
|
Le magasin des suicides
le Mercredi 03-07-2019
C'est une étrange fable que nous propose Jean Teulé avec ce "Magasin des suicides" : nous sommes dans un futur lointain, où la vie n'a pas l'air très rose pour nous les terriens. La famille Tuvache tient depuis des générations ce magasin qui offre tout le nécessaire pour passer volontairement de vie à trépas : cordes pour se pendre, parpaings pour tomber directement au fond de l'eau, poisons originaux, les désespérés de l'époque n'ont que l'embarras du choix ! L'affaire prospère malgré l'habituel mal-être familial jusqu'au jour où Alan, leur 3ème enfant, pointe le bout de son nez, apportant une chose qui leur est inconnue : la joie de vivre...
J'ai trouvé l'idée bien originale, par contre heureusement que le livre est court car elle ne tient pas trop sur la durée. Jean Teulé s'est visiblement fait plaisir et en rajoute des tonnes dans des situations toutes plus dramatiques les unes que les autres, mais qu'il tourne grâce à son pitch au dérisoire. Par contre très déçue par la fin, que je n'ai pas comprise ? Bref, un livre beaucoup plus léger que son titre !
|
|
Oscar et la dame rose
le Mercredi 26-04-2017
Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement pas trouvé réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
|