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La bibliothèque des coeurs cabossés
le Mardi 19-01-2016
J'ai comme ses copines craqué sur la belle couverture de "La bibliothèque des coeurs cabossés" de Katarina Bivald, et j'ai assez aimé, même si c'était un peu longuet... Sara est un rat de bibliothèque de 28 ans solitaire et suédoise, qui entretient une correspondance littéraire avec Amy, vieille dame cultivée de l'Iowa. Elle décide un été de lui rendre visite, mais lorsqu'elle débarque à PloucLand, Amy vient tout juste de mourir. Sara décide quand même de rester, et va alors découvrir la petite ville de son amie, ainsi que ses compagnons américains... L'idée du roman est charmante, et la confrontation Europe/USA quelques fois savoureuse. Le petit rat de bibliothèque se décide doucement à faire partager sa passion de la lecture avec les autochtones, et nous donne au passage plein de bonnes idées lecture. Par contre, quelles longueurs !!! L'ensemble aurait pu être torché avec 200 pages de moins, et nous aurait ainsi peut-être évité les romances à l'eau de rose du 3ème tiers du livre. Bref, c'est ce que j'appelle une "lecture-doudou" : on sait déjà ce qui va se passer, mais on est content de le lire quand même sans trop se prendre la tête.
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L'effet papillon
Delphine A le Samedi 23-07-2022
Et c’est parti pour la cinquième enquête du département V de Copenhague, spécialiste des cold cases improbables, et menée tant bien que mal par Carl Morck et ses équipiers Rose et Assad. Cette fois-ci leurs investigations sur l’explosion d’une péniche vont les mener par hasard devant une affiche de personne disparue, le rouquin William Stark. Bingo, elle la connait déjà cette disparition Rose, tiens tiens, si on essayait d’enquêter dessus ? Pendant ce temps, le jeune Marco se cache dans Copenhague…
J’ai eu un peu de mal avec cette enquête dont on connait dès le début déjà les coupables (très très méchants, comme d’habitude), par contre j’ai bien accroché avec la traque du jeune garçon, vraiment palpitante même si redondante. Par contre ce que c’est long ! 650 pages c’est vraiment cher payé pour une histoire qui honnêtement aurait tenu en moitié moins. Mais bon, j’aime bien les personnages, on avance encore ici doucement avec eux, et chouette ! Il y en a même un nouveau (ce grand dadais de Gordon, insupportable mais déjà indispensable). Bref, vivement la suite !
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Amours
le Vendredi 08-09-2017
Amour conjugal, maternel, divin, charnel, filial, amour de soi. C’est d’amour dont il est question dans ce roman qui nous transporte au début du 20ème siècle, dans une maison bourgeoise.
Dans ce huis clos étouffant, les passions les plus vives vont prendre corps et les vérités se révéler .
Un récit sur la condition féminine et les conventions sociales au début de ce siècle qui n’est pas sans rappeler l’ambiance et les sujets chers à Maupassant .
Sophie
le Vendredi 13-11-2015
Victoire et Anselme sont mariés.
Victoire est une jeune femme d'apparence froide mais elle cache un profond désir d'aimer et d'être aimer. Hors, avec son mari, ce n'est pas l'extase au 1er degré du terme. Pour elle, leurs moments d'intimité sont dénués de désir et de plaisir. Surtout qu'au grand chagrin de Victoire, son mari et de sa belle-famille, la cigogne ne frappe pas à leur porte.
Autour du couple vit Huguette, Pierre et la jeune Céleste, leurs personnels de maison.
Céleste subit, en silence, les assauts d'Anselme. Elle doit garder la tête haute malgré ces humiliations pour ne pas perdre son travail.
Mais un jour, la vérité éclate, alors qu'elle essayait tant bien que mal de cacher ce secret... il n'est malheureusement plus possible de le dissimuler, car un petit habitant se fait une petite place sous son nombril.
Victoire l'apprend et fait une proposition à Céleste: elle peut rester sous son toit et garder son emploi mais l'enfant sera le sien. Celle-ci accepte.
Pourtant, un soir, n'y tenant plus, Céleste rentre dans la chambre conjugal où l'enfant dort et prend le couffin près d'elle. Victoire, s'en apercevant, la rejoint et l'histoire de ce livre prend un tout autre chemin puisque les deux femmes vont se découvrir l'une et l'autre...et un sentiment va naître petit à petit entre elles.
Ce livre est absolument sublime. Dès les premières pages, j'ai complètement été happé. En effet, il n'y a aucun temps mort. Le style de l'auteur est très fluide et délicat. Le ton est juste. Les mots sont beaux. J'ai adoré me plonger dans la fin du XIXème siècle, où les femmes commençaient à se libérer doucement de leurs corsets, cherchaient à se démarquer et à trouver des modèles dans les stars de l'époque. J'ai bien entendu, moins aimer, la soumission dont elles devaient faire preuve pour garder leur emploi ou leurs réputations intactes car l'homosexualité à cette époque était complètement tabou et très mal vue par la religion et la société. Ce livre nous plonge dans une autre époque.
Les personnages sont très attachants: Victoire et Céleste, Huguette et son époux Pierre, revenu de la guerre sans les sons et les mots tant le traumatisme a été grand...
J'ai eu beaucoup de mal à les laisser et je continue de penser à eux, quelques jours après avoir terminé ma lecture.
C'est pour ça que je lis: pour voyager à travers le temps, les époques, les mœurs et rencontrer des personnages formidables. Je me suis complètement évadée avec ce livre. C'est donc un vrai coup de cœur pour moi et je pense me le procurer pour ma bibliothèque avant la fin de l'année!
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Pardonnable, impardonnable
le Mardi 31-03-2015
Coup de coeur de Martine, libraire au Pavé dans la mare à Elancourt
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Une vie entre deux océans
le Samedi 16-01-2016
Une histoire originale, qui sort du commun, qui nous sort complètement de notre quotidien. Elle se passe à l'autre bout du monde, en grande partie dans un phare isolé. Comment ne pas être déchiré entre ses deux mères qui toutes deux ont raison et ont droit à cet enfant? Fait très rarissime chez moi , lorsque j'ai terminé ce livre, j'ai attendu 3 jours avant d'en ouvrir un autre! je voulais le faire durer. Un de mes coups de cœur.
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Marquée
le Samedi 02-04-2016
Ce livre est genial !
Une serie a lire absolument pour les amateurs de fantasy !
A partir de 11 ans pour les bons lecteurs.
le Samedi 13-12-2014
se livre ma beaucoup plu. j'ai hâte de lire la suite.
le Jeudi 16-10-2014
Zoey jeune adolescente de seize ans vient d’être marquée. Sa seule alternative pour survivre et comprendre ce qui lui arrive est de quitter son lycée et rejoindre sa nouvelle école La maison de la nuit. Là, elle se joindra à d’autres élèves marqués également, et recevra des cours en correspondance avec son nouvel état : Vampire. Elle n’a pas le choix elle doit terminer sa transformation ou mourir.Intrigues, amours, amitiés, magie noire et pouvoir sont les ingrédients de cette saga.Une série en 12 volumes à l’écriture facile mais captivante et pleine de rebondissements.A partir de 12 ansCatherine
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La nuit des temps
le Samedi 12-05-2018
Je poursuis les lectures scolaires de mon ex-collégienne avec "La nuit des temps", de René Barjavel.
Nous sommes sur le continent Antarctique, sur la parcelle allouée à la France. Nos chers scientifiques cartographient consciencieusement la zone, jusqu'au jour où leurs appareils s'affolent : sous la glace, par 900m de profondeur, un émetteur leur diffuse un mystérieux signal...
Ce pitch accrocheur n'est en fait que le début de ce chouette roman de science-fiction, qui nous fait découvrir une civilisation perdue, tout en nous posant les bonnes questions sur la notre, de civilisation : acceptation de l'autre, partage des connaissances, suprématie des pays riches sur le reste du globe, j'en passe et des meilleurs. Les chapitres sont courts, accrocheurs, avec une belle histoire à raconter, fortement teintée années 60 j'ai trouvé, mais c'est ce qui fait son charme. On ne peut être que glacé par le dénouement final (ah ah...), mais tant de gâchis est malheureusement réaliste et bien humain.
Bref, cela m'a beaucoup plu, je crois que je vais bientôt poursuivre avec "Le grand secret".
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Dans le jardin de l'ogre
le Lundi 22-04-2019
Premier roman de Leïla Slimani, Goncourt 2016, "Dans le jardin de l'ogre" raconte l'histoire d'Adèle, jeune journaliste parisienne. Mariée à Richard, chirurgien prometteur, et maman d'un petit garçon, elle a en l'apparence tout pour être heureuse. Mais vous savez comme moi qu'il faut toujours se méfier de ces façades bien lisses, qui peuvent masquer de sombres gouffres et cacher bien des secrets. Et ceux d'Adèle sont bien dérangeants : elle hait en effet cette vie à ses yeux sans relief, et s'abandonne dans les bras de parfaits inconnus. Souvent. Très très souvent. Partout. Violemment. Un peu comme une poupée fragile dans le jardin d'un ogre avide...
Vu le thème, vous vous doutez bien qu'il y a beaucoup de passages assez crus. Adèle n'arrive pas à se passer de ces moments de séductions, de conquête, puis de n'être plus rien, si ce n'est le jouet de l'autre. On découvre ainsi cette double vie, qui forcément ne va pas durer. Tout comme dans "Chanson douce", le langage est simple, direct, efficace, épuré. On peut trouver cela impersonnel, ce qui est mon cas, mais cela sied bien au sujet. Par contre Leîla Slimani arrivera t'elle à sortir de ce style d'écriture ?
Bref, pas mal, vite lu, mais vite oublié aussi je le crains, l'effet de surprise du style étant passé.
le Mercredi 19-11-2014
Adèle est nymphomane et nous fait partager dans ce roman toute la souffrance qui accompagne cette pathologie, toutes les stratégies qu'elle doit mettre en place pour assouvir ses désirs qui sont en fait une addiction, toute sa culpabilité qui en découle, et les difficultés qu'elle rencontre dans sa vie de couple.C'est l'histoire d'une femme, mais aussi d'un homme face à une maladie "honteuse".Un gros coup de cœur pour ce premier roman qui nous entraine dans l'univers d’une femme en proie à des contradictions permanentes et à une grande solitude.Claudine
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Constellation
le Samedi 08-07-2017
J'ai très très peur en avion. C'est donc tout à fait logiquement que je me suis lancée dans "Constellation", d'Adrien Bosc, qui retrace l'histoire de l'avion du même nom qui s'est écrasé aux Açores le 27 octobre 1949. On nous décrit quelques uns des 49 riches passagers de ce transatlantique, et ce qui a conduit chacun d'entre eux à prendre cet avion : Ginette Neveu, violoniste virtuose accompagnée de son frère Jean et de son Stradivarius, qui partait pour une grande tournée américaine ; Simone Hennessy, qui venait de divorcer de son riche mari et allait aux US récupérer ses 2 petites filles ; Kay Kamen, homme d'affaires génial ayant le premier eu l'idée de faire du merchandising avec les frères Disney ; et le plus connu, Marcel Cerdan, boxer adulé, poussé par Edith Piaf à la rejoindre au plus vite à New-York en cette fin octobre. Ces tranches (et fin) de vie sont très émouvantes. Le livre se penche en parallèle sur les pilotes et l'enquête menée par la suite afin de comprendre le drame. Tout ça pour finir sur cette conclusion: quel gâchis... Par contre j'ai trouvé l'écriture de ce livre un peu compliquée et pas très fluide. C'est dommage, il a reçu le grande prix du roman de l'académie française en 2014 ! Bref, pas mal.
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L'amour et les forêts
le Mercredi 23-03-2016
Waouh ! Là encore un livre fort qui m'a scotchée, énervée, perturbée, bref, qui ne m'a pas laissée de marbre. "L'amour et les forêts" (quel joli titre, non?) raconte l'histoire de Bénédicte Ombredanne, trentenaire prof de lettres dans un lycée à Metz. Suite à une lettre d'éloges sur un de ses livres, elle rencontre l'auteur, et va tout doucement se confier à lui. Sur sa vie, familiale surtout, et sur ses relations avec son mari. Qui la harcèle. Quotidiennement. Inlassablement. Violemment. Bénédicte va-t'elle continuer à le supporter, et jusqu'à quand ?
Car c'est bien là la question : comment une femme intelligente peut-elle se laisser piéger de la sorte ? Et ne pas arriver à se sortir d'une relation toxique pour tous ? Le livre essaie de donner plusieurs explications, notamment avec les points de vue de Bénédicte, de sa famille, mais aussi de nous lecteur (on ne peut pas s'empêcher de réagir et d'essayer de comprendre). C'est très bien écrit, même si le 1er chapitre a dû je pense en rebuter plus d'un. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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