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couverture de : A la grâce des hommes
Julie M le Mardi 26-12-2023
Une immersion dans le Nord de l’Islande au début du 19ème siècle. Une vraie immersion, de celle qui vous fait entendre mugir le vent des tempêtes de neige, les ventres des animaux qu’il faut nourrir, sentir la brûlure du froid, l’humidité qui pique le nez, toucher la terre tellement gelée qu’on ne peut y enterrer personne, chercher la chaleur du feu et sa fumée qui fait pleurer les yeux. Et il n’y a pas que la fumée qui fait pleurer les yeux... Il s’agit d’un roman extrêmement bien documenté sur l’histoire vraie d’Agnes Magnùsdottir - dernière femme condamnée à mort d’Islande. Bref, un très grand coup de coeur pour moi ! D’autant plus que je ne l’attendais pas alors merci beaucoup à Hélène (de la Biblio de St Rémy) de me l’avoir fait découvrir !
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le Jeudi 01-12-2016
Comment après la lecture de ce livre peut-on oublié Agnès. Je dois avouer qu’elle est restée près de moi longtemps. Comme Agnès a apprivoisé la famille de l’agent de sécurité du canton, elle m’a captivé. Nous sommes en Islande en 1829. Agnès sera la dernière condamnée à mort. Avec le révérend Totti, l’auteur nous conduit vers une réflexion sur la vérité. Finalement est-elle coupable des faits dont on l’accuse ? Un très très beau roman. Catherine
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couverture de : Le petit musée du rouge
le Samedi 08-11-2014
C'est un de mes garçons qui a choisi ce livre à la bibliothèque, et j'avoue que lorsque je me suis installée avec lui pour le lire, je ne pensais pas que cela lui plairait : en effet il contient 13 tableaux contemporains, chacun illustré par un poème; on est loin des histoires concrètes de la petite enfance ! Et bien contre toute attente, la magie des mots a opéré, les mots semblant les calmer et les envouter. Les tableaux (dont certains sont pourtant assez abstraits) ont été le prétexte à l'échange et à l'imagination. Bref, un beau moment de partage, et qui a de nouveau marché à l'identique avec mon autre garçon !DD78
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couverture de : L'hôpital
le Samedi 30-08-2014
Je remercie sincèrement les éditions Milan d'avoir éditer ce livre. Comme j'ai été soulagée de le trouver pour expliquer calmement à mon petit garçon ce qui l'attendait... Comme souvent dans cette collection, les images sont simples mais efficaces, et servent de prétexte à une discussion avec son enfant. Bien sûr, le propos est édulcoré, mais au moins l'organisation de l'hôpital et le nom des métiers qui y interviennent sont, donnés. Bref, un super support pour (un peu) rassurer.DD78
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couverture de : Une autre idée du bonheur
le Jeudi 26-06-2014
Comparé à juste titre, au road movie « Thelma et Louise »pour sa cavale à travers les Etats-Unis, je n’ai pu m’empêcher de penser à l’oppression des noirs américains dans « La couleur des sentiments », traitée d’une manière sensiblement différente, sous une forme moins violente.Si le lecteur cherche ici des descriptions imagées des paysages traversés, il sera probablement déçu. En revanche, il y trouvera à travers les nombreux dialogues entre les 2 protagonistes, les valeurs de la filiation et de la cause défendue qui peuvent conduire à l’abnégation du soi et de la liberté.Les méfaits de la surveillance permise par les nouvelles technologies y sont également mis en exergue.Comme d’habitude, le style de Marc Levy est direct et sans fioriture mais percutant. Certains lui reprochent d’utiliser toujours les mêmes leviers dans la progression de ses histoires mais encore une fois, je trouve que le thème de ce dernier roman se différencie bien des précédents.Émérance Bétis
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couverture de : L'art d'écouter les battements de coeur
le Mercredi 18-05-2016
Cette histoire se déroulant en Birmanie, j'ai tout de suite été incité au voyage. Les paysages et les lieux principaux de cette histoire sont tellement bien décrits que j'ai voyagé tout le long. Cette histoire est tout simplement une merveille: je l'ai terminé hier avec beaucoup de regret car je me suis profondément attachée à Mi Mi et Tin Win. L'auteur a vraiment écrit une pépite, l'écriture est empreinte de poésie et d'une grande fluidité à la fois ce qui a rendu ce livre addictif. Cela fait longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un roman, voilà chose faîte. Lisez-le...il est magique. Et Tin Win et Mi Mi sont encore avec moi aujourd'hui.
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le Samedi 27-02-2016
UNE JOLIE HISTOIRE QUI FAIT DU BIEN.
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le Samedi 16-01-2016
Un peu philosophique ce voyage en Birmanie. Un livre serein, poétique, émouvant. Un livre à lire, un livre à offrir. Un livre qui ne laisse pas indifférent. Est-ce l'ambiance asiatique? Est-ce l'amour qui en émane? On y est, on entend les tintements des cloches, on entend l'ambiance des marchés. Les effluves des fruits, épices, thé ... arrivent à nos narines. Vous ne serez pas déçus, lisez le !!! Un véritable coup de cœur.
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couverture de : Un abécédaire
le Mardi 08-04-2014
Les œuvres présentées sont hétéroclites (peinture, photographies, sculptures, objets récupérés, assemblages…) et certaines sont contemporaines (6 ont moins de 20 ans).Ces œuvres éveilleront la curiosité des plus petits et feront travailler leur imaginaire.C’est certes un abécédaire, mais également un beau livre sur l’art contemporain à proposer dès le plus jeune âge.
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couverture de : Exil
le Jeudi 31-05-2018
Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans "Exil", de Jakob Ejersbo : tout comme le suédois Stieg Larson et sa série Millénium, ce jeune auteur danois a lui aussi connu un destin tragique à la fin de l'écriture de sa trilogie. Mais ici point de journaliste obstiné ni de hackeuse autiste : nous sommes en Afrique, plus précisément en Tanzanie (tiens tiens...), dans ce monde si particulier qu'est le milieu expatrié occidental. Nous suivons la vie de Samantha, jeune ado britannique qui n'a jamais posé le pied sur le sol anglais, entre son école internationale près du Kilimandjaro, et l'hôtel de ses parents dans un coin paumé sur les bords de l'océan indien. Perdue entre un père ex SAS et une mère alcoolique de tant de déracinement, elle n'arrive pas à trouver sa place, et se perd sur des chemins de plus en plus dangereux... J'ai trouvé le thème hyper original, et traité avec beaucoup de justesse (pour le peu que j'en connaisse). Aux méandres de l'adolescence s'ajoutent ceux du déracinement et de l'appartenance (ni tout à fait africaine, ni tout à fait anglaise), ce qui rend la vie de Samantha complexe et fascinante. Le livre est assez cru, et la fin... Bref, je recommande !
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couverture de : Les carnets de l'aspirant Laby
le Mercredi 10-09-2014
Lorsque la première guerre mondiale est déclarée, soldat Lucien Laby a tout juste 22 ans. Il est issu d'une bonne famille bourgeoise Étudiant à l'école de santé militaire de Lyon, sa formation médicale lui vaut de recevoir le grade d'aspirant dans le groupe des brancardiers, au titre de médecin auxiliaire. En 1915 il devient médecin de bataillon chargé des premiers soins et des évacuations. Il prend part à l'offensive de Champagne, à la bataille de la Somme, puis à l'offensive du chemin des dames. En juillet 1917 il quitte les tranchées pour Belfort et poursuit sa guerre dans une ambulance chirurgicale automobile. En tant que médecin il aide désormais en sécurité aux opérations chirurgicales d'arrière-front.Il s'est retrouvé dans les pires endroits du front occidental; il évacuera les blessés dans les conditions les plus dangereuses et insoutenables sous les tirs, les bombardements et les gazages de l'ennemi. Là où d'autres se sont fait tuer, mutiler, Lucien Laby a survécu miraculeusement à l'enfer de la première guerre mondiale.Dès sa mobilisation, Lucien Laby écrit au jour le jour et dessine les poilus, leurs conditions de vie et l'enfer des tranchées et des combats, la mort la folie soudaine des soldats, les mutineries en 1917, en passant par les ordres incohérents des généraux.Plusieurs grands journaux lui achèteront régulièrement ses dessins satiriques, la plupart du temps, pour les publier.Les carnets de Lucien Laby sont un document exceptionnel. Décrivant l'essentiel de la guerre, sa violence. Ils sont aussi un exutoire de la violence, de la souffrance personnelle, du traumatisme de la mort, de la blessure des camarades mais aussi des rancœurs accumulées contre les chefs. Laby y confie également ses peurs.Un documentaire exceptionnel, très émouvant à lire.Gros coup de cœur
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couverture de : Au revoir là-haut
le Dimanche 07-12-2014
J'ai lu "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaitre, et j'ai trouvé ça... waouh !!! Enfin un livre fort et puissant, non pas dans le sens lyrique du terme (plein de belles descriptions fines et grandioses), mais plutôt dans le genre qui vous dévore les tripes jusqu'à ce que vous l'ayez terminé. Albert est un poilu malchanceux, qui se fait enterrer vivant dans un trou d'obus 8 jours avant l'Armistice (scène d'intro, époustouflante). Il est sauvé in extremis par Edouard, lequel en échange reçoit malheureusement un éclat d'obus qui le défigure atrocement. Ces 2 hommes, que leurs origines opposent, vont ainsi se retrouver liés, et vivre ensemble les désillusions de l'après-guerre, très forte pour glorifier ses morts, beaucoup moins pour s'occuper des rescapés. Mais ils auront leur petite vengeance... Ce livre est monté comme un polar, avec des personnages puissants, et permet de voir la grande guerre sous un autre angle, celui des vautours se faisant du beurre sur le malheur des autres. C'est cynique, émouvant, ironique, parfois drôle, bref, très fort. Et le titre en lui seul résume la philo du livre : "au revoir là-haut" sont en effet les derniers mots écrits par Jean Blanchard à sa femme avant de se faire fusillé pour trahison, alors qu'il avait juste obéi à ses supérieurs lors de l'attaque de sa tranchée... Bref, j'ai adoré.DD78
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le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
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le Mercredi 23-10-2013
Attention, ce roman nuit gravement à la vie quotidienne ! 600 pages que l’on peut difficile lacher!Au moment de l’armistice en 1918, le lieutenant Henri de l'Aulnay-Pradelle envoie une derrière fois ses troupes à l’assaut sur un coup de tête et juste pour la gloire. Trois soldats en réchapperont : lui-même, Albert Maillard, et Edouard Péricourt. Le premier sera secouru dans une tranchée par le second qui perdra une partie de son visage.Le roman relate leur amitié lors de leur retour à la vie civile dans une France qui veut honorer légitimement ses morts mais oublie bien vite les vivants rescapés et souvent « cassés » moralement et physiquement. Albert Maillard, comptable hyperémotif et timide va aider en prenant de gros risques avec la loi, Edouard Péricourt, artiste et gueule cassée.Pierre Lemaîte décrit une après-guerre avec ses douleurs, les magouilles autour des cimetières par le lieutenant Pradelle, les constructions des monuments aux morts qui coûtent des fortunes à la moindre petite commune. Une France bien noire !Il ne faut pas trop dévoiler l’intrigue car Pierre Lemaître nous offre là un roman plein de suspense et de rebondissements. Les personnages vont partie de ceux qui resteront gravés longtemps dans l’esprit des lecteurs. En effet, leurs choix ambigus parfois malhonnêtes, leurs noirceurs, leurs doutes ou leurs certitudes les rendent proches de tout un chacun.Après Sylvie Germain et Véronique Ovaldé un troisième coup de cœur de la rentrée littéraire pour moi !Elvira
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couverture de : Le gardien de phare
le Lundi 14-04-2014
J'ai lu "Le gardien de phare" de Camilla Läckberg, et j'ai été moins déçue que je ne l'aurais cru. Nous reprenons là où "La sirène" nous avait laissé: Erica et sa sœur, enceintes toutes deux, se remettent de leur terrible accident de voiture, l'une avec ses bébés, l'autre sans. Et voilà t'y pas que le directeur financier de Fjällbacka, un ancien copain du lycée, se fait assassiné, lui qui avait tout de l'homme sans problème, mais maintenant avec une balle dans le crane. Alors ni une ni deux, c'est reparti pour une enquête à rallonge de Patrick Hedström, pleine de rebondissements, de fausses pistes, de "je sens que j'ai oublié quelque chose", ou de "il manque une pièce au puzzle"... Bref, les mêmes ficelles que d'habitude, mais un peu mieux tressées quand même que dans le roman précédent. Avec une histoire très poétique autour de ce gardien de phare justement. En résumé, simple, efficace, suédois quoi.DD78
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