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Jean Doux et le mystère de la disquette molle
le Mercredi 29-08-2018
Jean doux et la disquette molle
Gros plan sur la montre dernier cri Casio de Jean-Doux : nous sommes le 23-12-1994, il est 9h01, « Oh non, je suis pile-poil en retard ! ». L’ascenseur va s’ouvrir. Jean est bien décidé à ne pas perdre son bonus de fin d’année « je bombarde en salle de réu, go ! go ! go ! »..A peine les portes ouvertes que sa course vers la salle de réunion est ralentie par Jean-Pierre, le roi du bourrage de la broyeuse de papier, qui lui demande de l’aide. Jean Doux, si serviable et magnanime, arrivera-t-il à lui refuser un service ?
Ce personnage de bureau lambda va mener par le bout de la cravate tous ses collègues de bureau, et nous avec, dans une aventure surprenante, celle de la fameuse disquette molle….Je ne vous dévoilerai rien bien-sûr rien de cette intrigue, mais que de surprises se cachent derrière ces bureaux d’entreprise ! Et quelle fantaisie l’auteur révèle au fil de la lecture ! Un vrai délice !
Fauve d’Angouleme 2018, Prix Polar SNCF.
Lien vers la bande annonce de l’album : https://www.youtube.com/watch?v=42Px3IsyadU
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Ceux qui marchent dans l'ombre
Mylène G le Lundi 10-06-2024
J'ai adoré. On rencontre une jeune fille timide et trop gentille qui nous entraîne dans un monde fantastique. Et on la suit dans ses pensées qui nous fait rire aux éclats ! Adam et Elias sont tellement attachants à leur manière !
A lire absolument !
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Sleeping beauties
le Mercredi 28-10-2020
Mais quel est donc ce mal étrange qui fait s’endormir toutes les femmes de la ville ? Ce qui commence comme un thriller épidémiologique peine à maintenir en éveil et le mal du livre finit par gagner la petite lectrice que je suis ..Dommage . Pas contaminée par le virus King cette fois ci!
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My absolute darling
le Dimanche 11-11-2018
J'ai lu que "My absolute Darling", de Gabriel Tallent, avait été désigné comme chef d'œuvre par bon nombre de ses lecteurs. Même si je n'irai pas jusque là, il est certain que c'est un livre marquant, qui ne ressemble à aucun autre.
Turtle est une ado un peu bizarre qui vit seule avec son père dans le nord de la Californie. Elle n'est pas très forte à l'école, n'a pas vraiment d'amis, et passe son temps libre à se promener dans la forêt ou à nettoyer son fusil. Il y a des champignons sur le bord de sa baignoire, et toujours la même araignée là, dans le coin de la salle de bain. Ah oui, et puis des fois son père lui demande de tirer sur une pièce tenue par une gamine, ou bien de faire des tractions à la menace d'un couteau. C'est qu'il l'aime tellement fort son papa...
Ce que l'on retient tout d'abord de ce livre, c'est son ambiance, très proche de la nature, presque minérale. On se balade avec Turtle dans ces forêts de séquoias immenses et de fougères humides, ou encore sur les plages sauvages battues par le vent. Et puis il y a ce personnage du père, monstrueux et aimant à la fois, dont la jeune fille n'arrive pas à se défaire alors qu'elle en aurait tant besoin. Il la détruit à petit feu, jusqu'à ce final surréaliste mais malheureusement crédible dans cette Amérique à la dérive.
Bref, peut-être pas un chef d'oeuvre, mais on n'en est pas très très loin !
le Lundi 08-10-2018
Dans une petite ville de l'Amérique profonde une très jeune fille lutte contre l'emprise de son père avec lequel elle vit seule. Je ne sais pas quoi dire, que j'ai aimé ? je ne sais pas. Il y a des passages très durs et on craint sans cesse les réactions de cet homme violant et incestueux.
Mais quels personnages et quelle ambiance!!
Ce qui est sûr, quand on l'a lu impossible de l'oublier.
A ne pas mettre entre toutes les mains.
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Le voyant
le Samedi 10-10-2015
biographie de Jacques Lusseyran, écrivain inconnu ou "oublié" en France, découvert grâce à ce livre de Jérome Garcin. Un personnage, une vie, une oeuvre A LIRE... A DECOUVRIR... A NE PAS MANQUER.
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Et vous avez eu beau temps ?
le Mercredi 03-04-2019
Philippe Delerm est un auteur que j'aime bien, car il apporte le bonheur : il sait en effet capter ces petits instants de notre existence où il est là, à coté de nous, et ainsi nous faire réaliser que malgré des apparences parfois trompeuses, la vie est belle malgré tout.
Cependant ici, avec "Et vous avez eu beau temps ?", c'est tout le contraire qui se produit : car sous de petites phrases apparemment anodines, la perfidie est bien là... En effet qui n'a jamais eu droit à la question du titre alors que son interlocuteur sait pertinemment que non ? Philippe Delerm recense donc ici toutes ces petites phrases bien correctes et bien polies, mais qui ne sont en fait qu'hypocrisie et même parfois méchanceté : et tu n'as rien senti venir ? J'dis ça j'dis rien... Tu n'as pas lu "au dessus du volcan" ?
Deux ou trois pages par phrase, avec toujours ce sens aigu de l'observation, qui finit par nous toucher, forcément... Bref, pas mal !
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Le problème à trois corps
le Jeudi 29-11-2018
dans la ligne d'asimov
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Un océan, deux mers, trois continents
le Mercredi 02-01-2019
passionnant. on découvre comment se mêlent la politique, le commerce et la religion. accessible aux jeunes. Ecriture agréable.
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Les rêveurs
le Samedi 08-12-2018
J'adore les autobiographies, et j'aime beaucoup Isabelle Carré : je ne pouvais donc pas passer à côté de la lecture des "Rêveurs", paru l'année dernière.
La comédienne y raconte dans un ordre qui est le sien son enfance heureuse mais si particulière, entre une mère peu sûre d'elle issue de la haute aristocratie vendéenne, et un père designer et homosexuel refoulé. Pas facile pour la petite fille sensible qu'elle était d'évoluer entre les deux et leurs problèmes, et de trouver sa place : tentative de suicide, émancipation précoce en témoignent. Mais ce qu'elle en retient et nous présente dans son livre, ce sont surtout les douces folie et anormalité qui entourent cette bande de rêveurs, et qui lui ont permis d'avancer et de trouver sa voie.
Bref, un beau livre sensible et un peu brouillon que j'ai beaucoup aimé.
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L'enfant perdue
Delphine A le Mardi 29-12-2020
Clap de fin de l’amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L’enfant perdue », d’Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l’informatique à l’aube des années 70, l’une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l’écriture, l’autre au contraire s’y installant en essayant de le transformer. Et bien c’est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s’aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l’une fuyant l’autre alors que celle-ci veut s’en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes…
C’est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C’est comme si Elena Ferrante n’arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l’évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l’amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l’Italie contemporaine. A lire !
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