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couverture de : Et vous avez eu beau temps ?
Résumé : Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d'été : ? Et' vous avez eu beau temps ' ? Surtout quand notre teint pâlichon trahit sans nul doute quinze jours de pluie à Gérardmer' Aux malotrus qui nous prennent de court avec leur ? On peut peut-être se tutoyer ' ?, qu'est-il permis de répondre vraiment ' À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu'elles cachent de perfidie ou d'hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs. Inventeur d'un genre dont il est l'unique représentant, ? l'instantané littéraire ?, Philippe Delerm s'inscrit dans la lignée des grands auteurs classiques qui croquent le portrait de leurs contemporains, tel La Bruyère et ses Caractères. Il est l'auteur de nombreux livres à succès, dont La Première Gorgée de bière, Je vais passer pour un vieux con ou Sundborn ou les Jours de lumière (Prix des Libraires, 1997).
Notes : Bibliogr., 1 p.
3
Philippe Delerm est un auteur que j'aime bien, car il apporte le bonheur : il sait en effet capter ces petits instants de notre existence où il est là, à coté de nous, et ainsi nous faire réaliser que malgré des apparences parfois trompeuses, la vie est belle malgré tout. Cependant ici, avec "Et vous avez eu beau temps ?", c'est tout le contraire qui se produit : car sous de petites phrases apparemment anodines, la perfidie est bien là... En effet qui n'a jamais eu droit à la question du titre alors que son interlocuteur sait pertinemment que non ? Philippe Delerm recense donc ici toutes ces petites phrases bien correctes et bien polies, mais qui ne sont en fait qu'hypocrisie et même parfois méchanceté : et tu n'as rien senti venir ? J'dis ça j'dis rien... Tu n'as pas lu "au dessus du volcan" ? Deux ou trois pages par phrase, avec toujours ce sens aigu de l'observation, qui finit par nous toucher, forcément... Bref, pas mal !
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