Liste des commentaires
couverture de : Le géant aux oiseaux
le Mercredi 11-09-2013
Jolie histoire, un peu longue à raconter le soir. Les mots employés sont compliqués à comprendre pour les petits.
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le Dimanche 29-11-2015
J'ai lu "Effroyables jardins" de Michel Quint, et j'ai trouvé cela très fort... Il est pourtant très court, ce roman (moins de 70 pages), mais cela suffit pour nous prendre à la gorge : l'auteur raconte tout d'abord la honte que lui inspire son père depuis sa plus tendre enfance à faire littéralement le clown : nez rouge, maquillage grossier, mimes grotesques et blagues lourdasses, tout lui insupporte. Jusqu'au jour où à la faveur d'une séance de cinéma, tonton Gaston lui raconte leurs aventures de résistants, et comment le clown grotesque leur a sauvé la mise... Ni vue ni connue, l'horreur ordinaire de la guerre est ici abordée, avec le courage qui va avec. Par contre j'ai trouvé la langue très métaphorée, j'ai des fois eu du mal à comprendre. Mais c'est bien quand même.
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couverture de : White
le Vendredi 09-05-2014
La lecture du « Châle de cachemire » est une merveille sur l’Inde et celle-ci m’a incitée à reprendre dans ma bibliothèque « White » du même auteur. Pour apprécier ce dernier, il faut être fervent de montagne sans toutefois se laisser entraîner dans l’ivresse de l’altitude, dévastatrice du cerveau. Toute la dangerosité d’une passion inconsidérée de grimpeur est expliquée ici dans les conditions climatiques extrêmes sur fond d’amitié et d’amour. La leçon à retenir de cette belle histoire est que la nature reste finalement le grand vainqueur d’une telle expédition : à lire absolument par tous ceux qui souhaitent tenter l’aventure de l’Everest.Emérance Bétis
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couverture de : Balzac et la petite tailleuse chinoise
le Mercredi 28-09-2016
C'est tout d'abord le titre du livre qui m'a plu, "Balzac et la petite tailleuse chinoise". Que venait faire un de mes auteurs classiques préférés avec une cette petite asiatique ? L'histoire se déroule en fait en 1973 (excellente année cela dit au passage !), dans les montagnes du fin fond de la Chine. Luo et le narrateur y sont envoyés en "ré-éducation", afin d'échapper à la culture de leurs parents et de devenir ainsi de bons petits membres du parti : à 17 ans, ils arrivent donc dans un village isolé, peuplé de montagnards primitifs (mais communistes) qui les assomment de travaux des champs. Et ce pour une durée indéterminée... Leur cauchemar se dissipe un peu lorsqu'ils rencontrent la belle fille du tailleur du village d'à coté, mais surtout un autre ré-éduqué, le Binoclard. En effet celui-ci cache farouchement dans ses affaires une lourde valise. Serait-elle remplie des livres dont ils sont privés ? J'ai beaucoup aimé ce livre, car il nous fait découvrir une période contemporaine assez sombre, la révolution culturelle chinoise. On y devine l'horreur de la situation, surtout pour ces jeunes gens plein d'espoirs, mais sans aucun avenir. Et l'on ne peut que constater la chance que nous avons de pouvoir lire, écouter, regarder à volonté sans même nous poser de questions... Par contre j'ai été déçue par la fin : après avoir bien posé ses personnages, l'auteur les abandonne sur le coup de théâtre final. Dommage.
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couverture de : Inconnu à cette adresse
le Samedi 12-05-2012
J'ai lu "Inconnu à cette adresse", recommandé par un copain, et je suis un peu déçue .... Il s'agit d'une nouvelle écrite pendant la guerre par une desperate housewife américaine sur la montée du nazisme en Allemagne, et traitée sous forme épistolaire. Le juif de San Francisco Max écrit à son grand ami allemand Martin de retour au pays, lequel va au fil des lettres de plus en plus se tourner vers Hitler, et réduire cette belle amitié (et plus encore) à néant ... De cette idée séduisante au départ, je regrette les grosses ficelles sur l'évolution de Martin: en peu de pages, il passe du statut de meilleur ami à celui de traitre, c'est un peu rapide. Coté nouvelles, Stefen Zweig arrivait à faire passer beaucoup plus de sentiments dans des récits tout aussi courts. Mais bon, vu le succès qu'a connu ce livre, je dois être un peu à part!DD78
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couverture de : Grâce et dénuement
le Mercredi 02-10-2019
J'aime beaucoup l'écriture d'Alice Ferney. Sans forcément utiliser de grands mots, chaque phrase semble ciselée au millimètre près, et en plus c'est très beau. "Grâce et dénuement" n'échappe pas à la règle, même si de prime abord le sujet se prête peu à la poésie : la vie plus que galère d'une grande famille gitane. Il y a la reine mère, haute comme trois pommes mais qui dirige tout, les 4 fils, au sang chaud et à la main légère, les belles-filles, profondément mères, et la ribambelle d'enfants qui va avec. Et puis il y a Esther, sortie de nul part mais pourtant bien présente, qui tous les mercredis quitte sa petite vie tranquille de bibliothécaire de province pour venir faire la lecture aux enfants. Lentement, le charme opère, ouvrant des mondes immenses pour certains, pendant que d'autres réalisent l'étroitesse de leur vie... Cela fait du bien, un livre bienveillant comme cela, qui malgré le constat va contre certaines idées reçues et apporte l'espoir. C'est un livre sur l'amour aussi, et sur ses différentes formes : l'amour impossible, l'amour maternel, l'amour vache, l'amour inconditionnel. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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le Samedi 22-03-2014
Ce roman, oh combien d’actualité dans notre région quant aux griefs systématiques que l’on formule envers les Manouches, est une criante sonnette d’alarme ainsi qu’une immense leçon d’humanité. Car oui, nous parlons bien ici d’êtres humains, certes venant d’un peuple vivant en marge de notre société, avec des coutumes et traditions singulières mais néanmoins constitués de chair et d’os comme tout un chacun !Si nous pouvions après la lecture de ce livre faire preuve d’un peu plus de discernement, l’auteur, Alice Ferney nous aura fait franchir un grand pas vers notre prochain. J’émets toutefois un bémol sur certains détails de dénuement dans lequel se trouvent les protagonistes. A-t-elle vu ou vécu de près ces situations extrêmes ? D’après mes recherches, elle s’est uniquement inspirée de documents et de films qu'elle a vus sur les Gitans.Malgré une très belle écriture, très émouvante, je regrette sur la forme de l’édition, un interlignage trop serré qui vient accentuer l’absence originale de signes typographiques accompagnant habituellement les dialogues.Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain. Merci à Elvira de m'avoir conseillé ce livre.
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le Jeudi 24-01-2013
Je partage complètement cet avis.Un livre émouvant mais sans manichéisme ni angélisme à lire et à faire lire.
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le Mercredi 23-01-2013
Grâce et Dénuement d'Alice FerneyUn livre émouvant qui peut faire changer notre regard sur les gens du voyage.C'est la rencontre entre une bibliothécaire et une famille de gitans. Elle vient chaque mercredi faire la lecture aux enfants déscolarisés de ce camp.Tout au long de ce livre on découvre un monde totalement différent du notre. C'est un beau et bon sujet avec des personnages attachants en marge de notre société.Un livre qui remet en cause notre jugement sur des personnes dont on ne connait pas ou très mal la vie.
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couverture de : Le scaphandre et le papillon
le Mardi 25-09-2018
J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, et son histoire m'a marquée. Comment imaginer qu'on puisse savourer la vie lorsque notre esprit devient prisonnier du corps ? Je le recommande également.
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le Samedi 08-09-2018
On a tous nos problèmes, et on doit vivre avec. Et puis un jour on lit un livre comme "Le scaphandre et le papillon", et ça relativise bien des choses. Jean-Dominique Bauby était l'archétype de la réussite des années 80 : rédacteur en chef du magasine "Elle", il vivait sa vie à 100 à l'heure dans les milieux branchés de la vie parisienne. Jusqu'au 8 décembre 1995, où il est brusquement pris d'un malaise. Lorsqu'il se réveille à l’hôpital, il ne peut plus bouger que sa paupière gauche. Laquelle lui servira, après de longs mois et grâce à la ténacité de son orthophoniste, à enfin pouvoir s'exprimer : il cligne de l’œil lorsque la lettre voulue est prononcée par un tiers, et ainsi forme petit à petit des mots puis des phrases... Ce livre est le sien : il en a ardemment préparé chacune des lignes, enfermé dans son corps, son scaphandre, pour exprimer et partager avec nous ses joies et ses peines, le vagabondage de son esprit, son papillon. OK, le sujet est rude, mais on retrouve les pensées vives, acerbes et même drôles d'un homme ultra-lucide sur son état, heureux d'être tout simplement vivant. Et comme je l'ai dit tout au début, ça remet plein de choses à leurs places. Bref, un petit livre très très fort.
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couverture de : Soie
le Lundi 06-04-2015
J'avoue avoir été légèrement déçue par la lecture de ce "Soie", d'Alessandro Baricco. Pourtant le thème de ce très court roman m'a tout de suite plu : Hervé Joncour est un homme du Sud au travail original : il est vendeur de vers à soie. Lorsqu'une épidémie touche les larves locales, il se voit contraint d'aller chercher sa matière première au Japon. Le problème, c'est que l'on est en 1861... Voici un livre qui inspire au voyage et à la découverte de l'autre, et j'imagine que le Japon de cette époque devait être une sacrée découverte ! A laquelle notre héros tombe sous le charme, enfin surtout ceux qu'une jolie jeune fille énigmatique dont on ne saura pas au final grand chose. C'est léger et profond à la fois, mais j'avoue avoir été déçue par la fin : ce livre a bien été écrit par un homme ! Mais n'hésitez pas à vous laisser transporter quand même par ce fascinant (et court) voyage.DD78
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couverture de : Monsieur Malaussène
le Dimanche 05-01-2020
Quel plaisir de retrouver de nouveau toute la famille Malaussène avec ce quatrième tome de la série, "Monsieur Malaussène" ! Benjamin est toujours raide dingue de sa Julie, mais un peu inquiet quand même de la future arrivée du petit bouc émissaire qu'elle porte en elle. Enfin, avec le retour de sa mère devenue muette, une cinémathèque à hériter, un chirurgien écorcheur de prostituées tatouées, et la diffusion du film unique à préparer, il n'a pas de quoi s'ennuyer... Comme toujours, Pennac nous emporte dans sa douce folie rocambolesque, avec ses personnages déjantés, ses situations improbables, son enquête policière immuable, et encore et toujours le quartier de Belleville si cher à son coeur. Par contre j'ai trouvé que cette fois-ci l'histoire peinait à démarrer, pour après traîner en longueur sur plus de 500 pages. Peut-être un essoufflement ? Tant pis, je lirai le tome 5 pour être sûr !
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couverture de : Le crabe sur la banquette arrière
Delphine A le Vendredi 26-07-2024
« le crabe sur la banquette arrière » traite du délicat sujet du cancer. Pas hyper emballant à priori, sauf qu'Elisabeth Gille a eu l'idée géniale de le traiter sous la forme de l'ironie : exit tristesse et atermoiement, place à tous les faux-culs qui nous entourent et à leurs réactions insupportables !! Et il faut dire qu'entre les médecins nombrilistes, les infirmières aux paroles déplacées et les amis complétement à côté de la plaque, notre héroïne est bien servie. Bref, un petit livre jubilatoire qui parlera à quiconque a eu la joie de côtoyer la maladie et le milieu médical.
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le Samedi 28-06-2014
Une femme indépendante, éditrice, mère de famille apprend un jour qu'elle est atteint d'un cancer su sein. Loin de se laisser aller, elle trouve la force de lutter pendant les traitements et de garder un moral à toute épreuve. Les relations avec son entourage semble une lutte bien plus difficile à mener et parasite sa vie quotidienne. Les médecins ne sont pas d'accord entre eux et le disent ouvertement à la patiente , les enfants débarquent sans prévenir, les amis et la famille ne cessent leurs discours sur ce qui est bon ou pas bon, le personnel médical qui s'épanche et tous savent mieux qu'elle même comment elle se sent.Le livre est écrit sous forme de dialogues entre la malade et les autres personnages. Et ces dialogues plus vrais que nature font rire surtout lorsque l'on a traversé les même épreuve.A recommander aux malades et à leur entourage !
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