Liste des commentaires
|
Le chat qui a tout vu
le Samedi 10-11-2018
Une lecture fluide, une autre façon de traiter une intrigue. Des personnages attachants. A lire absolument !
|
|
Les rêveurs
le Samedi 08-12-2018
J'adore les autobiographies, et j'aime beaucoup Isabelle Carré : je ne pouvais donc pas passer à côté de la lecture des "Rêveurs", paru l'année dernière.
La comédienne y raconte dans un ordre qui est le sien son enfance heureuse mais si particulière, entre une mère peu sûre d'elle issue de la haute aristocratie vendéenne, et un père designer et homosexuel refoulé. Pas facile pour la petite fille sensible qu'elle était d'évoluer entre les deux et leurs problèmes, et de trouver sa place : tentative de suicide, émancipation précoce en témoignent. Mais ce qu'elle en retient et nous présente dans son livre, ce sont surtout les douces folie et anormalité qui entourent cette bande de rêveurs, et qui lui ont permis d'avancer et de trouver sa voie.
Bref, un beau livre sensible et un peu brouillon que j'ai beaucoup aimé.
|
|
L'enfant perdue
Delphine A le Mardi 29-12-2020
Clap de fin de l’amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L’enfant perdue », d’Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l’informatique à l’aube des années 70, l’une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l’écriture, l’autre au contraire s’y installant en essayant de le transformer. Et bien c’est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s’aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l’une fuyant l’autre alors que celle-ci veut s’en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes…
C’est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C’est comme si Elena Ferrante n’arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l’évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l’amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l’Italie contemporaine. A lire !
|
|
Juste après la vague
le Lundi 05-03-2018
Livre palpitant qui se lit facilement ;
|
|
4 3 2 1
Delphine A le Mercredi 30-07-2025
L’année dernière, quand Paul Auster est mort, je me suis dit que ça serait bien que je le lise de nouveau. Après m’être penchée sur sa luxuriante bibliographie, j’ai finalement choisi l’un de ses derniers livres, « 4 3 2 1 », un gros pavé de plus de mille pages.
C’est en fait le thème qui m’a séduite : raconter en parallèle quatre versions différentes de la vie du même homme, Archie Ferguson, un jeune américain d’origine juive né à la fin des années cinquante. De la rencontre entre ses parents à son entrée dans la vie active à la fin de ses études, on suit donc quatre parcours différents du même personnage, avec les mêmes intervenants (famille, amis, amours), mais où les choix et évènements diffèrent, amenant au final à des vies bien distinctes. J’ai trouvé cela très astucieux, avec une mention spéciale pour la toute fin du livre, qui explique pas mal de choses.
Paul Auster est un conteur brillant, il a l’art d’être surprenant tout en ne perdant pas son lecteur, et c’est très agréable. C’est également un amoureux de la culture française et de la littérature en général, et le livre regorge de références et d’idées lecture que je me suis empressée de relever. On redécouvre également pas mal d’évènements historiques de l’Amérique des années 60-70, vécus différemment par le personnage. Par contre j’ai trouvé qu’il insistait un peu trop lourdement sur la sexualité du jeune Archie, mais bon, c’est de son âge !
Bref, une belle lecture qui m’a occupée de longues semaines, avec juste le regret de ne pas avoir eu le temps de m’y plonger plus souvent.
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
C'est 4 histoires parallèles de Archie Ferguson né en 1943 dans les fifties et sixties. Il faut avoir des références sur le base-ball, ses equipes , ses victoires et ses champions, pareil pour le footbal americains, et les ecrivains qui n'ont pas traversé l'Atlantique. Les sentiments sont très fouillés et décrits minutieusement sur 1013 pages, et c'est vraiment très très ennuyeux. C'est probablement le dernier livre de Paul Auster que je lis.
|
|
Chanson de la ville silencieuse
le Mercredi 17-01-2018
Lorsque nous sommes inconditionnels d'un auteur, nous tremblons toujours lors de la sortie d'un nouveau livre : la perte de la déception!
C'est mon cas pour Olivier Adam et je ne suis pas déçue par le récit de cette fille de chanteur disparu et que des amis pensent avoir aperçu à Lisbonne. Elle part à sa recherche; sans doute pour tenter de se construire puisque son enfance ne le lui a pas permis.
Tous les mots d'Oliver Adam sont nécessaires. J'ai lu ce roman d'un seul trait entraînée par la description des villes (Lisbonne et Paris) et le partage des émotions si vives de "La fille du chanteur". Un livre à lire comme on écoute une chanson!
Elvira
|
|
Menteur
le Mercredi 16-12-2020
TRES BIEN
|