Liste des commentaires
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La nostalgie heureuse
le Mardi 22-09-2015
Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien.
J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous.
J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
le Mardi 27-05-2014
J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
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Au revoir là-haut
le Dimanche 07-12-2014
J'ai lu "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaitre, et j'ai trouvé ça... waouh !!! Enfin un livre fort et puissant, non pas dans le sens lyrique du terme (plein de belles descriptions fines et grandioses), mais plutôt dans le genre qui vous dévore les tripes jusqu'à ce que vous l'ayez terminé. Albert est un poilu malchanceux, qui se fait enterrer vivant dans un trou d'obus 8 jours avant l'Armistice (scène d'intro, époustouflante). Il est sauvé in extremis par Edouard, lequel en échange reçoit malheureusement un éclat d'obus qui le défigure atrocement. Ces 2 hommes, que leurs origines opposent, vont ainsi se retrouver liés, et vivre ensemble les désillusions de l'après-guerre, très forte pour glorifier ses morts, beaucoup moins pour s'occuper des rescapés. Mais ils auront leur petite vengeance... Ce livre est monté comme un polar, avec des personnages puissants, et permet de voir la grande guerre sous un autre angle, celui des vautours se faisant du beurre sur le malheur des autres. C'est cynique, émouvant, ironique, parfois drôle, bref, très fort. Et le titre en lui seul résume la philo du livre : "au revoir là-haut" sont en effet les derniers mots écrits par Jean Blanchard à sa femme avant de se faire fusillé pour trahison, alors qu'il avait juste obéi à ses supérieurs lors de l'attaque de sa tranchée... Bref, j'ai adoré.DD78
le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
le Mercredi 23-10-2013
Attention, ce roman nuit gravement à la vie quotidienne ! 600 pages que l’on peut difficile lacher!Au moment de l’armistice en 1918, le lieutenant Henri de l'Aulnay-Pradelle envoie une derrière fois ses troupes à l’assaut sur un coup de tête et juste pour la gloire. Trois soldats en réchapperont : lui-même, Albert Maillard, et Edouard Péricourt. Le premier sera secouru dans une tranchée par le second qui perdra une partie de son visage.Le roman relate leur amitié lors de leur retour à la vie civile dans une France qui veut honorer légitimement ses morts mais oublie bien vite les vivants rescapés et souvent « cassés » moralement et physiquement. Albert Maillard, comptable hyperémotif et timide va aider en prenant de gros risques avec la loi, Edouard Péricourt, artiste et gueule cassée.Pierre Lemaîte décrit une après-guerre avec ses douleurs, les magouilles autour des cimetières par le lieutenant Pradelle, les constructions des monuments aux morts qui coûtent des fortunes à la moindre petite commune. Une France bien noire !Il ne faut pas trop dévoiler l’intrigue car Pierre Lemaître nous offre là un roman plein de suspense et de rebondissements. Les personnages vont partie de ceux qui resteront gravés longtemps dans l’esprit des lecteurs. En effet, leurs choix ambigus parfois malhonnêtes, leurs noirceurs, leurs doutes ou leurs certitudes les rendent proches de tout un chacun.Après Sylvie Germain et Véronique Ovaldé un troisième coup de cœur de la rentrée littéraire pour moi !Elvira
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Les Anges meurent de nos blessures
le Samedi 16-01-2016
A priori un sujet qui ne m'attirait pas : la boxe. Mais, ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je me suis lancée. Aucun regret! C'est un récit comme souvent avec lui, doux dans sa violence et également violent dans sa douceur. On s'attache à ce personnage. A lire sans à priori.
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Le fil des souvenirs
le Samedi 16-01-2016
Encore une façon de découvrir l'Histoire un pays pas très loin de chez nous, dans des temps pas si vieux. Et cette Histoire ne nous rappelle-t-elle pas la nôtre? Des personnages attachants, une ville attachante. A lire.
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La petite marchande de souvenirs
le Dimanche 13-10-2013
Le voyage et la culture sont de loin les points forts de ce roman. L’auteur nous transporte avec finesse dans les ambiances et les paysages du Vietnam. J’étais loin d’imaginer que le régime était à ce point totalitaire dans les années 1990-2000 sans laisser la possibilité d’aller et venir à sa guise tout en étant très vite soupçonné d’espionnage. Qu’en est-il aujourd’hui, 20 ans plus tard ? Le personnage de Lumière d’automne est très attachant, en revanche les attirances de Julien pour plusieurs femmes viennent ternir l’amour qu’il finit par lui porter. Quant aux attaques de ce mystérieux virus, je les trouve un peu trop fatalistes, notamment pour Cléa ! Mais, globalement le livre se lit bien et laisse derrière lui un subtil parfum d’Asie.
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Le Baron noir : L'Ombre du maître espion
le Vendredi 20-06-2014
Paris, 1864. La révolution industrielle a eu lieu 100 ans plus tôt. Louis Napoléon Bonaparte (3ème du nom) est à la présidence. L’utilisation des dirigeables est en plein essor, très appréciée dans le commerce et le tourisme. Mais on cherche à rendre les appareils plus résistants et rapides : la guerre menace. C’est là qu’intervient le jeune héritier d’un empire industriel, Antoine Lefort, qui engage l’ingénieur Clément Ader, le passionné de l’ingénierie du « plus lourd que l’air ». Les plans de leur invention seront volés à l’aide d’oiseaux mécaniques, malgré l’intervention du mystérieux Baron noir, gentleman en armure…Idéal pour faire découvrir le Steampunk. 100 pages passionnantes avec un contemporain de Sherlock Holmes (et une forme similaire : le roman à épisodes), qui tiendrait plutôt de Batman et d’Iron Man. Cet opus forme un récit complet, mais les rumeurs du net disent qu’un 2ème serait en cours d’écriture… A ce prix, on aurait tort de s’en priver. Un vrai plaisir !Genre : Steampunk, uchroniePublic concerné : dès 12 ans >> 120 anscoup de cœur (même si la seule femme est la prostituée sauvée au début)
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Juste avant le bonheur
le Samedi 16-01-2016
Livre très positif dans sa tristesse. Un livre que l'on ne quitte pas, mais que l'on ne voudrait jamais terminer. Un livre qui ne nous quitte pas, même quand on l'a terminé.
le Samedi 22-03-2014
C'est avec tristesse que je viens de finir ce livre, j'aurais aimé partager encore un peu la vie des personnages. Avec ses senteurs de "Ensemble c'est tout " et de "Et puis Paulette" ce roman est un petit bijou. Mêlé de drames, d'optimisme, d'humour et de tendresse ce livre est plein d'émossion et d'espoir, c'est un pansement pour les petits et gros bobos de la vie. Que du bonheur!!J'ai envie de lire très vite "Marie d'en haut " premier roman d'Agnes Ledig.Denise Bibliothèque de Bazoches
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Nos étoiles contraires
le Mercredi 19-06-2019
La vie d'une adolescente atteinte d'un cancer. Bien écrit, ce livre n'est jamais larmoyant. Il nous fait entrer dans le quotidien de l'adolescente avec ses émotions, ses peurs et ses joies.
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Ne lâche pas ma main
le Jeudi 12-03-2015
j'ai beaucoup aimé ce roman.Dépaysant...
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Une vie parallèle
le Mardi 10-06-2014
Morgane Le Guhennec, 21 ans, est toxicomane. Élevée en Bretagne, elle a rompu depuis longtemps avec sa famille. Suite à un évènement la concernant les nombreuses personnes qui l’ont connue vont dessiner tour à tour son portrait. L’auteure décrit avec délicatesse et sans manichéisme un milieu qui vit dans les apparences et la solitude mais saura se remettre en question. Laurence Tellier-Loniewski est avocate spécialiste en droit de la propriété intellectuelle. Une vie parallèle est son deuxième roman. En 2009 elle a publié Les arrangeurs aux éditions Gallimard. Elvira
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