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couverture de : Décalage vers le bleu
Delphine A le Mardi 22-08-2023
Tome clé dans la saga "Letter 44", "Décalage vers le bleu" nous livre enfin toutes les explications que nous attendions, à savoir la génèse de la mission du Clarke, ainsi que le pourquoi de la présence des extra-terrestres dans notre galaxie. C'est un album vraiment passionnant, peut-être mon préféré de la série jusqu'à présent (avec le numéro 1 qui posait les bases de l'intrigue). On découvre ainsi l'histoire de chacun des membres de l'équipage, ce qui donne un éclairage nouveau sur leur comportement dans les tomes précédents. Par contre j'avoue que j'ai du mal à faire le lien pour tous, en confondant certains, mais cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à lire cet album. Vite, la fin !
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couverture de : Le temps des sauveurs
Delphine A le Dimanche 09-07-2023
Je continue à avancer doucement dans l’histoire de « Letter 44 », et le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses continuent à empirer avec ce quatrième album : si la Terre a échappé à la destruction ce n’est que pour y être une nouvelle fois confrontée ; les explorateurs payent le prix de leurs actes pour avoir voulu prévenir leurs compatriotes du danger ; et le retour du major Drum (lâchement abandonné par ses compagnons au premier tome rappelons-le) sur Terre s’avère explosif… Bref, toujours autant d’actions, de surprises et de retournements de situation dans cet album. Le scénario global de cette série est diablement bien ficelé, et j’ai hâte de me jeter sur le tome suivant pour savoir où tout cela va mener l’humanité (oui je sais, je vois large !).
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couverture de : Un été sans les hommes
Delphine A le Samedi 30-08-2025
Il y a quelques semaines, je vous avais dit que je m’étais relancée dans la lecture de Paul Auster suite à son décès en 2024. J’ai pas la même occasion découvert que sa femme était écrivaine, et je me suis dit « pourquoi ne pas la découvrir elle aussi » ? C’est pourquoi je me suis lancée dans la lecture de « Un été sans les hommes », de Siri Hustvedt (je triche un peu, c’est aussi parce que j’ai trouvé la couverture trop belle !). Ce roman porte très bien son nom : Mia vient en effet de se faire larguer par son vieux mari, qui lui a dit souhaiter faire une pause. La pause en question s’avère en fait être une jeune et fraiche collègue, et Mia en devient folle. Littéralement. Internée pendant quelques temps, elle réussit à reprendre le dessus et décide de passer quelques semaines à côté de la maison de retraite de sa mère, dans le Minnesota. Elle se retrouve donc le temps d’un été à côtoyer une joyeuse bande d’octogénaires vieillissantes, une voisine en plein questionnement conjugal, et un groupe de jeunes filles pas trop bien dans leur peau pour leur enseigner la poésie… Un été sans homme quoi ! J’ai bien été happée dès le début par l’écriture intense de Siri Hustvedt, qui s’étire au fil de pages sans chapitre et ne vous lâche pour ainsi dire pas. On découvre progressivement la vie de Mia, et on comprend ses réactions vis-à-vis de ses interlocuteurs (enfin principalement interlocutrices !). Bon, des fois elle se la pète un peu quand même avec quelques pensées philosophiques et poétiques sur lesquelles j’ai moins accroché, mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture. A tester !
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couverture de : Frankenstein ou Le Prométhée moderne
Delphine A le Samedi 20-03-2021
Qui croirait que le célèbre mythe de Frankenstein fut imaginé il y a de cela 200 ans par une frêle jeune fille nommée Mary Shelley, au cours de vacances pluvieuses passées au bord du lac Léman ? Pour tromper leur ennui, le groupe d’artistes auquel elle appartenait s’était lancé dans un concours d’écriture de livres d’horreur, très en vogue à cette époque. Il n’y avait pas eu de vainqueur, mais l’histoire imaginée par Mary a pourtant marqué son époque et traversé les âges en s’amplifiant pour arriver jusqu’à nous : qui de nos jours ne connait pas Frankenstein ? Souvent confondu avec le monstre qu’il a créé, ce jeune scientifique fait une découverte fabuleuse mais terrible, dont le résultat changera à jamais le cours de sa vie. L’histoire est en cela glaçante, car sans issue : il veut fuir la créature qu’il a lui-même créée, laquelle le poursuit afin de donner un sens à son existence, ce à quoi se refuse Frankenstein. Fou de rage, le monstre sème alors la mort dans l’entourage de son créateur… Il faut le dire, le style du livre date un peu, et est souvent répétitif. Cela ne retire rien à l’époustouflante imagination de son auteure, mais peut en rendre la lecture un peu longuette. Enfin j’ai trouvé ça bien d’aller aux sources du mythe. Maintenant je vais me faire « Dracula » !
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couverture de : Duel avec le cavalier noir
le Mercredi 08-11-2017
Voilà une BD qui déménage ! Fan de comics, vous y retrouverez le combat du Bien et du Mal, avec un méchant au passé si triste qu’on en pleurerait presque ; vous y retrouverez également des créatures étranges et des super-machines, dont le Steam-Man, l’homme vapeur, dirigé par une équipe de valeureux guerriers, prêts à en découdre pour liquider l’ignoble Cavalier Noir de la surface de la planète. Fan de SF, vous y apprécierez le voyage temporel, genre « machine à remonter le temps » et les créatures fantastiques. Beaucoup d’aventure, une bonne dose de cruauté et de sang, un bon zest de vengeance, de magnifiques planches d’illustrations, voici Steam Man. MAB.
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couverture de : Je m'appelle Lucy Barton
le Dimanche 31-03-2019
J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton". Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin... J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. Le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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couverture de : Le sang de l'alliance
le Samedi 23-11-2019
Une trilogie qui se dévore
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le Samedi 23-11-2019
Une trilogie qui se dévore
5

le Samedi 28-04-2018
Un très bon roman, une aventure riche en rebondissements.
5

couverture de : Derrière les portes
le Dimanche 25-03-2018
Dans le polar "Derrière les portes" de B.A. Paris, Jack et Grace forment un couple parfait : lui, séduisant et riche avocat spécialisé dans les violences faites aux femmes ; elle, belle trentenaire reine du logis et championne du soufflé. Mais derrière cette belle façade se cachent le machiavélisme, la manipulation et la peur... Je pense que je vais avoir du mal à vous le vendre celui-là. Non pas qu'il se laisse lire sans intérêt, mais c'est plutôt que je n'y ai pas crû une seconde : la trame est trop énorme pour être digeste, et Jack est vraiment un méchant très très méchant qui pense à tout. Mais bon, dans la salle d'attente des urgences ça m'a bien changé les idées ! Mention spéciale cependant pour les 20 dernières pages, cyniques à souhait. M'enfin je n'en garderai pas un souvenir impérissable !
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le Samedi 27-01-2018
Surtout, lisez jusqu'au bout! Vous ne le regretterez pas..
5

le Samedi 20-05-2017
Ce livre se lit d'une traite... je ne l'ai lâché qu'une fois arrivé à la fin, tellement l'intrigue est diabolique
5

le Samedi 20-05-2017
j'ai adoré ce livre. une fois commencé on ne le lâche qu'une fois fini tellement l'intrigue est diabolique.
5

couverture de : Dans la forêt
Delphine A le Dimanche 26-07-2020
"Dans la forêt", de Jean Hegland, est un livre de fin du monde, beau et poignant. Nell et Eva sont deux adolescentes qui vivent avec leurs parents dans leur maison au milieu des bois. Elles vont bien quelques fois à la ville, mais se plaisent mieux à étudier et rester chez elles. Un jour le téléphone se met à ne plus fonctionner, puis l'électricité. La famille s'adapte, mais les séjours à l'hôpital de leur maman malade vont faire réaliser aux deux jeunes filles que le monde ne tourne plus comme avant... Je ne sais pas si je vais être très claire, mais j'ai trouvé ce livre "minéral" : la forêt et la nature sont archi-présentes dans tout le récit, en faisant presque un personnage à part entière, que les deux héroïnes apprennent à connaître. On n'est parfois pas très loin de "My absolute darling", de Gabriel Tallent, avec cette même relation ado-forêt. C'est également l'autre chose que j'ai aimé dans ce livre, l'adolescence décrite à travers les expériences de Nell et Eva  : premier amour, études, avenir, relations aux parents, cela a réussi à me ramener (bien) des années en arrière, et rien que pour cela je remercie Jean Hegland ! Et je me suis demandée ce que moi aussi j'aurais fait, seule dans forêt... Bref, j'ai beaucoup aimé.
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couverture de : Le dimanche des mères
le Mercredi 21-03-2018
“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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