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couverture de : Harry Potter et l'enfant maudit - Parties un et deux
le Lundi 29-01-2018
Même s’il n’a pas été écrit par J.K. Rowling, même si c’est une pièce de théâtre, comment résister à ce 8ème opus, “Harry Potter et l’enfant maudit” ? Nous sommes 19 ans après la mort de Voldemort, et nos héros ont bien grandi : Harry travaille maintenant au ministère de la magie, et est avec Ginny le père de 3 enfants. Son cadet, le jeune Albus, a bien du mal avec la célébrité de son papa, et les relations père/fils sont plus que tendues. Contre toute attente, le jour de son entrée à Poudlard, Albus se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy, et se voit de plus attribuer la maison Serpentard. Mais c’est lors d’une visite du père de Cédric Diggory à Harry qu’Albus décide que les choses doivent changer... On retrouve avec bonheur tout cet univers qui nous avait bien manqué, avec ses personnages et son vocabulaire. L’intrigue tient la route, et notre Harry est malheureusement malgré les années toujours tourmenté. On peut juste regretter que le dernier tiers de la pièce soit un peu facile et prévisible, mais pour ma part, cela n’a rien gâché à mon plaisir.
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couverture de : Une jeunesse au Moyen-Orient (1985-1987)
Delphine A le Samedi 12-12-2020
Ce 3ème volume de "L'arabe du futur" tient toutes ses promesses : Riad étant plus grand, ses souvenirs se font plus précis, et son récit aussi. le poids de la famille et des traditions, la dépression de sa bretonne de mère loin des siens dans un village paumé du fin fond de la Syrie, les pots de vin des étudiants de son père : tout cela aborde de manière indirecte le poids de la dictature d"El-Assad sur son pays et son peuple. Mais la grande force de ce récit, c'est son humour : à travers les yeux de ce petit garçon, les grands drames ont moins d'importance, et les futilités enfantiles en prennent davantage. Bref, j'ai adoré, et j'ai très hâte de connaitre la suite !
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couverture de : La légèreté
le Mercredi 21-03-2018
"La légèreté", c'est précisément ce qu'a perdu Catherine Meurisse en ce mercredi 7 janvier 2015 : en retard à la réunion de rédac de Charlie Hebdo, elle a eu la vie sauve mais a perdu tous ses amis et compagnons de dessins. Elle nous fait partager dans cet album "l'après", du désespoir à la renaissance, et comment elle a réussi à se raccrocher à la vie. Personnellement j'ai trouvé l'ensemble un peu confus, mélangeant le triste avec des dessins assez drôles. Mais au final n'est-ce pas ça la vie ? A noter les belles aquarelles de certaines planches, pleines de poésie, dénuées de textes mais qui veulent dire tant de choses... Bref, un bel album.
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couverture de : California dreamin'
Delphine A le Dimanche 10-07-2022
Une nouvelle fois, Pénélope Bagieu m’a emmenée sur un terrain que je ne connaissais pas : celui d’Helen, alias Cass, chanteuse emblématique des Mamas & Papas. Jeune fille juive un peu trop en chair issue d’une banlieue modeste de Baltimore, elle décide de tenter sa chance à New-York au début des années 60. C’est qu’elle a une sacrée voix, Cass, et aussi un sacré caractère aussi, le tout baigné dans une attitude totalement décomplexée… J’avais vaguement entendu parlé de ce groupe, et il est vrai que lorsque j’ai écouté leur titre phare « California Dreamin’ », d’ailleurs le titre de cet album, ça m’a dit quelque chose. Mais alors quel plaisir de découvrir tout ce qui se cachait en dessous ! Pénélope Bagieu nous ballade dans ce destin extraordinaire, où une fille pourtant pas franchement gâtée par la nature croit en elle et avance sans complexe, à travers ses rencontres, ses succès mais aussi ses erreurs. L’album est monochrome mais au combien coloré dans sa narration, ne vous arrêtez pas là ! Bref, une chouette découverte qui vous fera fredonner longtemps.
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couverture de : Culottées
le Mercredi 21-03-2018
En voilà un chouette livre à offrir... "Culottées" raconte la vie de 15 femmes, 15 femmes d'exception qui ont toutes à leur niveau et de manières bien différentes changé un peu la face du monde : que ce soit la femme à barbe qui a joué de sa singularité pour mener la vie qu'elle a voulu, la célèbre Joséphine Baker, sortie de ses bananes pour mettre en avant ses activités de résistante, ou Leymah Gbowee, libérienne prix Nobel de la paix en 2011, elles m'ont toutes terriblement touchée. Le trait de Pénélope Bagieu est très girly et contemporain, et permet ainsi de toucher aussi bien les vieilles (moi) que les ados (ma fille). Bref, une super façon d'aborder la cause féministe et les combats menés à travers les siècles,à quelque niveau que ce soit.
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couverture de : Le cri
le Mercredi 13-09-2017
Bien écrit. Le suspense perdure jusqu'à la fin. Difficile de s'arrêter dans la lecture.
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couverture de : Je m'appelle Leon
le Mardi 31-01-2017
très beau livre; belles émotions ; on apprend beaucoup
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couverture de : Orange
le Samedi 14-04-2018
L'idée est vraiment bien trouvée, recevoir une lettre de soi du futur pour sauver son ami. La jeune fille est tiraillée entre sa grande timidité et le fait qu'elle doive manifester davantage ses sentiments à Kakeru si elle veut avoir un espoir de le sauver dans le futur. De larmes en sourires, de doutes en découvertes, Orange est un manga vraiment accrocheur et les personnages sont très attachants . La série est en 5 tomes, un 6eme est en cours de traduction en français. Elle est adaptée en anime, en film, bientôt en roman, et une préquelle humoristique est en cours d'écriture.
5

couverture de : Le rouge vif de la rhubarbe
le Lundi 29-01-2018
Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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couverture de : Chanson douce
le Lundi 29-01-2018
“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant... Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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