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couverture de : Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
Résumé : Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s'imagine même être un loup-garou. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d'une balle dans le cœur. Karen qui n'y croit pas, décide d'élucider ce mystère. Elle va découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, les monstres sont des êtres comme les autres. Journal intime d'une artiste prodige, c'est l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien personnel entre un expressionnisme féroce et l'univers de Maurice Sendak. Journal intime d'une artiste prodige, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant. Dans cette oeuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak.
Notes : Prix du meilleur album Fauve d'or Angoulême 2019
5
Enquête, témoignage historique. Une BD surprenante !
4
Ce livre est un ovni absolu. Déjà rien que le titre, « Moi, ce que j’aime, c’est les monstres », ça interpelle un peu. Ensuite le graphisme, absolument hallucinant : on dira que les dessins ont été gribouillés sur un carnet au stylo à billes, avec une précision et un sens du détail impressionnants. Enfin, une histoire surprenante, celle de Karen, qui pour se protéger de sa vie dans le Chicago pas trop chic des années 60, se rêve loup-garou. Mais quand sa voisine Anka est retrouvée morte une balle dans le cœur, elle décide de mener sa propre enquête du haut de ses 10 ans… On ne sait jamais trop où ce récit va nous mener, et ça j’ai aimé. Par contre j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, je n’y étais pas sensible. Jusqu’à ce que Karen en apprenne plus sur la vie d’Anka, réfugiée allemande. Le spectre de la seconde guerre mondiale se met alors à raisonner avec les émeutes raciales du quartier… Et quand on essaye d’en savoir un peu plus sur son auteure, Emil Ferris, on apprend qu’elle revient de très loin et que ce livre a en quelque sorte été sa thérapie. Bref, n’hésitez pas découvrir ce Fauve d’or du festival d’Angoulême 2019.
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