Liste des commentaires
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Beyrouth-sur-Seine
Agnès L le Vendredi 17-03-2023
Les libanais disent que celui qui dit connaître le liban n'a rien compris du tout. L'auteur ne dit pas mieux mais avec lui, on approche quelques vérités sur le Liban. C'est aussi un bel hommage de l'auteur à ses parents. Vraiment à lire.
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Sous les galets la plage
Delphine A le Mercredi 12-10-2022
Ce sont Deux France qui se confrontent dans cet album original de Pascal Rabaté, « Sous les galets la plage » : celle de nos grands-parents, très traditionnelle, qui ont connu la guerre, et celle de leurs enfants, qui se prépare doucement à mai 68. L’action se situe en Bretagne, à la toute fin des vacances : un groupe de copains profite une dernière fois avant la rentrée des belles maisons secondaires de leurs parents, pendant que ces derniers sont de retour au boulot. Ils passent le temps entre ennui, appréhension et cuites, jusqu’à ce que leur chemin croise celui d’Odette, jeune femme libérée qui les met sans dessus-dessous…
J’ai bien aimé le titre déjà, et puis cette action dans une époque particulière, où le poids des traditions commençait à se frotter à un vent de liberté. Je trouve que cela est très bien traduit dans cet album, au début de façon légère, et puis après beaucoup moins. Et cela est encore accentué avec le choix de placer la narration dans des tons beige et bleu-gris, faisant appel au passé.
A préciser que c’est un album pour adultes.
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Jours de sable
Delphine A le Mercredi 27-08-2025
Waouh, encore un magnifique roman graphique proposé par Aimée de Jongh, avec son doux graphisme, ses couleurs sublimes, et cette histoire originale qui nous plonge dans le Middle East américain à l'époque de la grande dépression.
Le Dust Bowl, je l'avais déjà touché du doigt avec l'immense "Les raisins de la colère" de Steinbeck. Il est ici traité sous un autre angle, non pas celui de la fuite et de la recherche d'un nouvel eldorado, mais au contraire sur les origines, qui ont généré les départs de tant d'agriculteurs américains : paysages de désolation, enfants malades, pauvreté et famine...
Mention spéciale au dossier de la fin qui replace l'histoire dans son contexte et l'illustre des photographies de l'époque.
Bref, une grande BD.
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Histoires de mes 16 ans
Delphine A le Dimanche 28-08-2022
Chouette, Esther a 16 ans, et grâce à cela Riad Sattouf nous gratifie d’un 7ème tome de ses cahiers d’Esther ! Nous revivons donc à travers ces 52 planches cette fabuleuse année 2020-2021, avec son lot de confinement, couvre-feu et autres joyeusetés. La jeune fille a (je trouve) murit, et offre un regard critique sur cette période si singulière : confrontation vax/anti-vax, théories du complot, ou tout simplement le respect du port du masque. Elle réalise également qu’elle a de la chance d’être bien entourée, entre des parents aimants, un grand frère qui lui aussi grandit (il a une copine !) et un petit frère pour lequel elle a même le courage d’organiser l’anniversaire avec les copains (la couverture de l’album).
Bref, pour moi carton plein avec ce dernier tome qui a très bien su retranscrire l’ambiance de l’année dernière. A l’année prochaine !
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La Bibliothèque des rêves secrets
Amélia R le Mercredi 02-04-2025
Lecture percutante et douce à la fois.
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La Guerre
Delphine A le Mercredi 30-04-2025
Je continue ma lecture de la super saga de Michael McDowell, « Blackwater », avec ce quatrième tome intitulé « La guerre ».
Au tout début, il y a maintenant de nombreux mois (et oui, quand une série me plait, j’aime bien en étaler la lecture pour en profiter plus longtemps), bref, quand j’ai découvert cette saga et que j’ai regardé le titre de tous les tomes, je pensais que celui-ci allait traiter des relations plus que difficiles entre Elinor, l’étrange femme apparue dans la ville de Perdido lors de sa grande crue, et sa belle-mère la possessive Mary-Love. Il n’en est en fait rien, la guerre du titre faisant tout simplement référence à la seconde guerre mondiale. Le lecteur en découvre l’impact sur chacun des membres de la famille Caskey, que ce soit à travers l’activité accrue de la scierie familiale, ou bien avec l’installation d’un camp d’entrainement non loin de la ville, qui amène ainsi de nouveaux personnages, mais aussi de nouveaux drames…
J’ai trouvé pour ma part que le fantastique était un peu moins présent dans ce tome que dans les précédents, même si il prend ici un tour inattendu (je me comprends). Mais peu importe, continuez de vous jeter sur les magnifiques livres de cette saga addictive, pour ma part je vais attendre encore un peu avant de me lancer dans le cinquième volume (cf remarque ci-dessus !).
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Voyages dans mon jardin
Mélanie L le Vendredi 08-07-2022
Après avoir parcouru le monde et l'avoir dessiné dans des carnets, Nicolas Jolivot a décidé de voyager une année dans son jardin. Il y retrace son histoire, mais aussi les rencontres avec la faune qui l'habite et l'observation de sa flore. Les dessins pleins de douceur de l'auteur font la part belle à cette vie qui nous entoure mais qu'il nous arrive de ne plus regarder. Un magnifique livre qu'il est possible de lire d'un trait ou par chapitre en fonction de ses envies !
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Entre toutes les femmes
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
3 magnifiques portraits de 3 sœurs entre amour et haine, respect et rébellion, soumission et défi dans une Irlande après la guerre d'indépendance . C'est très beau.
le Mardi 02-08-2022
Moran, le patriarche de ce roman irlandais qui vient d’être réédité, a combattu dans les rangs de l’IRA pendant la guerre d’Indépendance de 1919 à 1921.
Aigri, veuf et père de 5 enfants, il se remariera avec Rose, discrète et aimante. Il mène sa famille et sa ferme avec intransigeance, parfois avec violence. Mais l’on perçoit malgré tout que ce personnage écorché vif ne parvient pas à exprimer ses sentiments.
Les rapports difficiles feront fuir au loin ses deux garçons mais ses filles parviendront à gagner leur indépendance sans se détacher complètement de l’amour pour leur père et de la maison où elles reviendront régulièrement jusqu’à la mort du patriarche pour l’accompagner.
Les émotions et les relations entre les personnages ne cessent de vaciller entre amour et haine.
La campagne tout au long des saisons et les modes de vie qui s’y transforment sont décrits sublimement.
Un roman que je n’ai pas lâché et que je recommande absolument !
Elvira neto
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Mahmoud ou La montée des eaux
Agnès L le Vendredi 29-07-2022
Je n'ai jamais lu un livre aussi triste. Sur le souvenir et sur les brutalités d'un régime totalitaire incarné par la famille El Assad. L'auteur nous écrit au détour d'un ver que le patronyme de cette famille , El Assad (le lion) était au départ El Wahch qui se traduit par "le monstre". Le grand père de Bachar el Assad s'appelait ainsi Ali Sulayman el-Wahch.
On s'habitue très vite à l'écriture particulière du livre et on s'immerge d'emblée dans la tristesse et la résignation du personnage pincipale. Je recommande ce livre.
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La Maison
Delphine A le Dimanche 05-01-2025
Bon, et bien pas mieux que les autres pour ce 3ème tome de la série Blackwater: je l’ai dévoré en une journée !
On se remet vite dans le bain grâce à la plume ultra-efficace de Michael McDowell (il n’a pas été scénariste pour rien) : nous sommes toujours perdus au fin fond de l’Alabama dans la petite ville de Perdido, et la mystérieuse Elinor continue de mener un combat silencieux contre sa belle-mère Mary-Love, vieille dame possessive et autoritaire. Elle a été jusqu’à lui laisser sa fille ainée Myriam afin de pouvoir s’installer et vivre avec son mari Oscar et son autre fille Frances dans leur magnifique maison juste à coté. Mais cette dernière recèle bien des mystères…
Je ne sais plus quoi vous dire pour vous encourager à lire cette super série : l’intrigue est prenante, les personnages attachants, il y a juste ce qu’il faut de fantastique, c’est facile à lire et les couvertures sont toutes plus sublimes les unes que les autres ! Just let’s go !!!
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