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couverture de : Pot-Bouille
Delphine A le Mercredi 22-12-2021
Je continue la découverte d’Emile Zola et de ses Rougon-Macquart avec la lecture de « Pot-bouille », le préquel du « Bonheur des dames ». On y retrouve Octave Mouret, l’impressionnant propriétaire du grand magasin, qui ici n’est qu’un jeune provincial arrivant à Paris. Il est accueilli par une connaissance de sa famille, et logé dans l’un de ces nouveaux grands immeubles qui poussent dans la capitale en ces temps haussmanniens. Il y découvre le milieu bourgeois, bien sous tous rapports de l’extérieur, mais beaucoup plus pourri de l’intérieur… Cette fois-ci Zola s’attaque à la bourgeoisie bien-pensante, et pas qu’à moitié : il la massacre. Maris volages, épouses méprisantes, maitresses manipulatrices, serviteurs haineux, le tout saupoudré d’une touche d’avarice et de cupidité, tout le monde en prend pour son grade, et ça a un petit coté jouissif ! Cette lecture confirme malheureusement aussi qu’il ne faisait pas bon être femme à cette époque, que ce soit pour les jeunes filles désespérément en quête d’un mari afin de ne pas finir vieilles filles, pour les épouses qui trompaient leur ennui par le vice, ou bien pour les bonnes qui étaient à la disposition des patrons. La scène finale de l’accouchement est en cela poignante, et tellement universelle… Il y a bien quelques longueurs, mais Zola s’est fait plaisir et à nous aussi par la même occasion. Bref, je continue !
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couverture de : L'attente de l'aube
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
du bon William Boyd, avec en plus un peu de sexe, une affaire d'espionnage tragi comique juste avant la première guerre mondiale. On s'ennuie pas !
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couverture de : Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi
le Jeudi 28-06-2012
Un homme prénommé Marcos possède un don, un avantage précieux pour les policiers avec lesquels ils collaborent. Il peut voir en ses interlocuteurs leurs souvenirs : le plus beau mais aussi le plus terrible. Elevé seul avec sa mère, un lien puissant les unit qui perdure jusqu’à l’âge adulte. Mais un jour, sa mère vint à mourir et le laisse seul sur terre. Son monde vient de s’écrouler, l’univers reste inchangé ; Marcos doit survivre à cette rude épreuve.Il décide alors de ne plus dormir et se procure deux seringues contenant une solution qui le tiendra éveillé définitivement. Sur le point de s’injecter dans les veines le contenu du produit, il aperçoit de sa fenêtre une jeune femme sur la terrasse Santa Ana qui l’intrigue par sa façon d’être, son attente et ses mimiques.Puis le téléphone sonne. Son patron lui demande de venir dans les plus brefs délais. En effet, depuis plusieurs mois déjà les autorités maintiennent en garde à vue le premier extra terrestre dont ils aimeraient connaître les origines. Marcos est leur dernier espoir mais contre toute attente son don ne fonctionne pas ; plus surprenant encore c’est cet « étranger » qui pénètre en lui. Il sait que Marcos ne va pas bien et que la vie désormais lui est d’un gout amer.Enfermé et maltraité, l’inconnu ne peut accomplir sa mission. Avec de l’aide il s’évade et aide Marcos à trouver sa voie.L’amour rend les être plus forts sur terre que ce soit l’amour passion, l’amitié, la tendresse ou l’affection. Tel un arbre qui perd ses branches, l’être humain qui perd une personne aimée se fragilise et devient vulnérable. Ce roman dédramatise la mort en imaginant une possibilité de continuité.Elody - Beynes
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couverture de : L'héritage ou La crypte des âmes
le Samedi 02-08-2014
il n y a pas de fin domage
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couverture de : Bol d'air
le Samedi 24-11-2012
Hum...Nous aussi on reste dans l'expectative...des personnages peu attachants, un immobilise bien présent et une "happy end" quelque peu déconcertante...
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couverture de : La maison aux miroirs
le Dimanche 17-01-2016
super
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couverture de : La liste de mes envies
le Dimanche 14-04-2013
J'ai lu "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt, et je suis tombée sous le charme. Jo est mercière à Arras, et à 47 ans a eu une vie "normale", remplie de son compte de joies et de peines. Jusqu'au jour où l'impensable se produit: elle gagne 18 millions au loto. Commence alors pour elle une longue reflexion, sur évidemment tout ce que peut lui apporter une telle somme, mais aussi et surtout sur ce qu'elle peut finalement y perdre... Jo, c'est un peu nous: sous des abords communs, se cachent en fait une sensibilité et des idées insoupçonnées. Et on découvre avec elle que cette vie banale est en fait truffée de plein de petits bonheurs cachés, qui la rende infiniment précieuse. Bref, un livre plein de charme pour expliquer que l'argent ne fait pas le bonheur, même si ça, on le savait déjà.DD78
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le Mardi 03-07-2012
Qui n'a pas souhaite un jour de gagner au loto pour s'offrir tout ce dont il a envie .C'est ce qui arrive à une femme de 40 ans de condition modeste.Elle peut désormais avoir tout ce qu'elle veut.Mais cela lui fait peur et de quoi a-t-elle vraiment envie?Lui fallait-il tout cet argent pour être heureuse ? C'est un très beau roman qui peut nous faire réfléchir à ce qu'est vraiment le bonheur.
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couverture de : Les exilés
le Vendredi 19-02-2016
L'histoire se passe pendant la première guerre mondiale et retrace la vie d'une famille juive vivant en Russie et devant fuir le contexte politique . J'aime beaucoup ce livre car le contexte historique est juste et intéressant , c'est un gros coup de cœur .
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couverture de : Les raisons de mon crime
le Mercredi 04-04-2012
"Boire un petit coup c'est agréable..." Certes, mais trop, encore plus le lendemain et c'est le gouffre!Pour les sensibles : s'abstenir. Ce livre est un coup de poing! les mots sont crus, ciselés, autant de flèches qui font mal. L'humour, noir bien sûr, est souvent présent. Malgré tout, faudrait-il dire...Se posent les problèmes de l'hérédité, de la déchéance, des failles et des déchirures prêtes à se rouvrir.Ce livre est noir, éclairé ça et là de quelques images d'enfance joyeuse, quand tout était encore possible.C'est aussi une mise en abyme de l'écrivain qui écrit sur un sujet dont il devient lui-même le miroir et se trouve aspiré dans la même déchéance (empathie ou tare familiale ?)Bref : ce livre fait partie de ceux que l'on n'oublie pas et que l'on peut maudire ou bénir.Marie-France - Pontchartrain
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couverture de : Le sillage de l'oubli
le Vendredi 21-09-2012
Un père, 4 fils, la naissance du dernier a été le dernier soupir de la mère. Résilience de ce fils privé de sa mère et de l'amour de son père ......Excellent livre, qu'on n'oublie pas !
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