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couverture de : La lettre à Helga
le Dimanche 08-09-2019
Attention, coup de coeur de l'été !!! Moi, les histoires d'amour manquées, ça me prend aux tripes. "La lettre à Helga", de Bergsveinn Birgisson (atchoum !) en raconte une très belle, d'histoire d'amour manquée.   Nous sommes au fin fond de l'Islande du début du XXème siècle, dans les collines dénudées battues par les vents. Il y a les moutons, ceux qui les élèvent, et parmi eux Bjarni (re-atchoum !), son épouse Unnur, rendue stérile après une opération qui a mal tournée, et Helga, la belle voisine de la ferme d'à côté. Il arrive ce qu'il doit arriver, avec passion, aveuglement, déraison, mais cette dernière reprend ses droits au moment de tout quitter. Bjarni doit donc continuer à vivre dans sa petite communauté perdue au bout du monde, avec l'objet de son amour là, juste à côté, mais pourtant si loin. Il lui écrira cette lettre déchirante et très belle à la fin de sa vie, pour tout lui avouer... C'est beau, touchant, bien écrit, poétique, parfois cru, exotique, entier, passionné, énervant, bref, ça ne laisse pas indifférent, même en seulement 130 pages. Bjarni a été lâche et le reconnaît, mais il le paiera toute sa vie. Snif !
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le Vendredi 11-12-2015
Une lettre d'amour poignante, prenante, dérangeante parfois. J'ai adoré!
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le Mardi 03-06-2014
Bjarni, un homme âgé, en maison de retraite, va venir passé l’été dans le village qu’il a habité autrefois.Il écrit une longue lettre à la femme qu’il a aimé passionnément mais dont il s’est lui-même privé.C’est l’occasion pour nous de découvrir tout son monde entre son élevage de moutons, ses pêches solitaires et sa charge de contrôleur de fourrage.Très beau roman, on se laisse emporter par cet amour impossible et par la vie rude que mène cet homme solitaire.
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couverture de : La servante du Seigneur
le Dimanche 19-01-2014
J'ai lu "La servante du seigneur" de Jean-Louis Fournier, et j'ai bien aimé, enfin surtout le cynisme de son auteur ! La fille bien-aimée du compère de Pierre Desproges quitte Paris pour la Bretagne, le boulot pour la contemplation, tombe amoureuse d'un théologien, et coupe peu à peu le cordon avec son père. Et ça, il a du mal à l'avaler. Alors il écrit un livre, ce livre, pour d'écrire cet abandon qu'il trouve injuste, les multiples changements qu'il observe chez sa fille, et bien cachée derrière tout ça, sa propre solitude. Bref, au début on pourrait croire à une complainte anti-bigot, et c'est finalement une bouteille à la mer d'un père pour sa fille, mais avec tout l'enrobage cynique, drôle et grinçant propre à l'auteur. En plus, ça se lit très vite (dans les bouchons de retour de vacances!).DD78
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couverture de : Petites scènes capitales
le Jeudi 03-10-2013
Lili nait juste après la Seconde guerre mondiale. Sa mère abandonne mari et fille alors qu'elle est tout-petite et finit par mourir. Lili vivra ensuite dans une famille recomposée avec frère et soeurs.Le roman nous conte le parcours de Lili de sa naissance à l'époque contemporaine. Par petites touches, Sylvie Germain décrit Les petites scènes capitales qui construisent une vie. Elle raconte à travers les peines mais aussi les bonheurs, grands et petits, qui accompagnent la recherche d'elle-même par Lili à toutes les âges de sa vie : petite fille aux questionnements existentiels, adolescente à la recherche des regards de son père puis adulte cherchant la bonne voie.Un livre à l'écriture fluide, poétique, sensuelle dont on pourrait relire des pages et des pages.Elvira
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couverture de : La nostalgie heureuse
le Mardi 22-09-2015
Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien. J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous. J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
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le Mardi 27-05-2014
J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
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couverture de : Au revoir là-haut
le Dimanche 07-12-2014
J'ai lu "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaitre, et j'ai trouvé ça... waouh !!! Enfin un livre fort et puissant, non pas dans le sens lyrique du terme (plein de belles descriptions fines et grandioses), mais plutôt dans le genre qui vous dévore les tripes jusqu'à ce que vous l'ayez terminé. Albert est un poilu malchanceux, qui se fait enterrer vivant dans un trou d'obus 8 jours avant l'Armistice (scène d'intro, époustouflante). Il est sauvé in extremis par Edouard, lequel en échange reçoit malheureusement un éclat d'obus qui le défigure atrocement. Ces 2 hommes, que leurs origines opposent, vont ainsi se retrouver liés, et vivre ensemble les désillusions de l'après-guerre, très forte pour glorifier ses morts, beaucoup moins pour s'occuper des rescapés. Mais ils auront leur petite vengeance... Ce livre est monté comme un polar, avec des personnages puissants, et permet de voir la grande guerre sous un autre angle, celui des vautours se faisant du beurre sur le malheur des autres. C'est cynique, émouvant, ironique, parfois drôle, bref, très fort. Et le titre en lui seul résume la philo du livre : "au revoir là-haut" sont en effet les derniers mots écrits par Jean Blanchard à sa femme avant de se faire fusillé pour trahison, alors qu'il avait juste obéi à ses supérieurs lors de l'attaque de sa tranchée... Bref, j'ai adoré.DD78
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le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
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le Mercredi 23-10-2013
Attention, ce roman nuit gravement à la vie quotidienne ! 600 pages que l’on peut difficile lacher!Au moment de l’armistice en 1918, le lieutenant Henri de l'Aulnay-Pradelle envoie une derrière fois ses troupes à l’assaut sur un coup de tête et juste pour la gloire. Trois soldats en réchapperont : lui-même, Albert Maillard, et Edouard Péricourt. Le premier sera secouru dans une tranchée par le second qui perdra une partie de son visage.Le roman relate leur amitié lors de leur retour à la vie civile dans une France qui veut honorer légitimement ses morts mais oublie bien vite les vivants rescapés et souvent « cassés » moralement et physiquement. Albert Maillard, comptable hyperémotif et timide va aider en prenant de gros risques avec la loi, Edouard Péricourt, artiste et gueule cassée.Pierre Lemaîte décrit une après-guerre avec ses douleurs, les magouilles autour des cimetières par le lieutenant Pradelle, les constructions des monuments aux morts qui coûtent des fortunes à la moindre petite commune. Une France bien noire !Il ne faut pas trop dévoiler l’intrigue car Pierre Lemaître nous offre là un roman plein de suspense et de rebondissements. Les personnages vont partie de ceux qui resteront gravés longtemps dans l’esprit des lecteurs. En effet, leurs choix ambigus parfois malhonnêtes, leurs noirceurs, leurs doutes ou leurs certitudes les rendent proches de tout un chacun.Après Sylvie Germain et Véronique Ovaldé un troisième coup de cœur de la rentrée littéraire pour moi !Elvira
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couverture de : Les Anges meurent de nos blessures
le Samedi 16-01-2016
A priori un sujet qui ne m'attirait pas : la boxe. Mais, ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je me suis lancée. Aucun regret! C'est un récit comme souvent avec lui, doux dans sa violence et également violent dans sa douceur. On s'attache à ce personnage. A lire sans à priori.
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couverture de : Marie d'en haut
le Samedi 16-01-2016
A peine la moyenne. Lecture facile, sans rebondissement. De nombreuses d'incohérences. Rien à voir avec "Juste avant le bonheur", du même auteur, et que l'on lit sans s'arrêter mais que l'on ne voudrait jamais finir!
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couverture de : La Cuisinière d'himmler
Delphine A le Vendredi 01-11-2024
C’est la lecture des « mains du miracle » il y a quelques mois qui m’a fait me rappeler de « La cuisinière d’Himmler », dans ma PAL depuis trèèèèès longtemps. On est cependant ici très loin du récit quasi journalistique de Kessel : on se rapproche plutôt du « Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », à savoir le récit de Rose, centenaire tonitruante, qui nous raconte sa vie avec recul et humour, sa petite histoire s’entremêlant dans la grande. On voyage donc du génocide arménien à la folie de Mao, en passant par celle d’Hitler et de son non moins célèbre numéro 2, Himmler. J’ai trouvé le personnage de Rose pas très réaliste, wonder woman meurtrière et légèrement nymphomane, et qui en plus fait merveilleusement la cuisine. Bref, encore le fantasme d’un homme qui rêve les femmes plutôt que de les connaitre. Mais ne vous y trompez pas, ce livre est une lecture distrayante tout en étant instructive, qui a au moins le mérite de revenir sur des pans de notre Histoire peu reluisants qu’il ne nous faut cependant pas oubliés. Bref, j’ai bien aimé !
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couverture de : Le fil des souvenirs
le Samedi 16-01-2016
Encore une façon de découvrir l'Histoire un pays pas très loin de chez nous, dans des temps pas si vieux. Et cette Histoire ne nous rappelle-t-elle pas la nôtre? Des personnages attachants, une ville attachante. A lire.
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couverture de : La petite marchande de souvenirs
le Dimanche 13-10-2013
Le voyage et la culture sont de loin les points forts de ce roman. L’auteur nous transporte avec finesse dans les ambiances et les paysages du Vietnam. J’étais loin d’imaginer que le régime était à ce point totalitaire dans les années 1990-2000 sans laisser la possibilité d’aller et venir à sa guise tout en étant très vite soupçonné d’espionnage. Qu’en est-il aujourd’hui, 20 ans plus tard ? Le personnage de Lumière d’automne est très attachant, en revanche les attirances de Julien pour plusieurs femmes viennent ternir l’amour qu’il finit par lui porter. Quant aux attaques de ce mystérieux virus, je les trouve un peu trop fatalistes, notamment pour Cléa ! Mais, globalement le livre se lit bien et laisse derrière lui un subtil parfum d’Asie.
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