Liste des commentaires
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Le passage du diable
le Lundi 28-09-2015
Livre ayant une atmosphère oppressante mais malheureusement la fin était quelques peu attendue; dommage mais livre sympa à lire tout de même...
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Exil
le Jeudi 31-05-2018
Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans "Exil", de Jakob Ejersbo : tout comme le suédois Stieg Larson et sa série Millénium, ce jeune auteur danois a lui aussi connu un destin tragique à la fin de l'écriture de sa trilogie. Mais ici point de journaliste obstiné ni de hackeuse autiste : nous sommes en Afrique, plus précisément en Tanzanie (tiens tiens...), dans ce monde si particulier qu'est le milieu expatrié occidental. Nous suivons la vie de Samantha, jeune ado britannique qui n'a jamais posé le pied sur le sol anglais, entre son école internationale près du Kilimandjaro, et l'hôtel de ses parents dans un coin paumé sur les bords de l'océan indien. Perdue entre un père ex SAS et une mère alcoolique de tant de déracinement, elle n'arrive pas à trouver sa place, et se perd sur des chemins de plus en plus dangereux...
J'ai trouvé le thème hyper original, et traité avec beaucoup de justesse (pour le peu que j'en connaisse). Aux méandres de l'adolescence s'ajoutent ceux du déracinement et de l'appartenance (ni tout à fait africaine, ni tout à fait anglaise), ce qui rend la vie de Samantha complexe et fascinante. Le livre est assez cru, et la fin... Bref, je recommande !
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Swing à Berlin
le Samedi 27-10-2018
On apprend beaucoup de choses grâce à ce livre, particulièrement sur le choix très sélectif des musiques autorisées durant la guerre. Il nous apprend également que l'on peut trouver d'excellents musiciens là où on s'y attend le moins...
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Mémé
le Samedi 28-06-2014
Philippe Torreton, comédien de théâtre et de cinéma, rend hommage à sa grand-mère maternelle. "Mémé, ça ne se dit plus mais c'est ma Mémé ". Cette phrase résume à elle seule l'esprit du livre et de son auteur.Denise Porte, femme normande de la terre a fini, par obligation, à l'usine. Deux fois veuve elle a traversé la vie avec son lot de soucis, petits et grands avec abnégation, simplicité, modestie et grande générosité.Philippe Torreton raconte son enfance et son adolescence aux côtés de cette femme qui semble le personnage central de sa vie. Elle lui a appris la vie au travers de la nature, de tout ce qu'elle peut apporter matériellement (rien ne se perd) et dans sa propre construction d' homme, de citoyen et de comédien. Quelques pages sont consacrées à sa vision du théâtre. Un des moments les plus émouvants du livre raconte la venue de Mémé à la Comédie français pour une représentation de son petit-fils.L'auteur utilise des expressions choisies qui rappelle la vie de sa grand-mère : simples et percutantes qui touchent immédiatement et nous laisse une photo indélébile de ce personnage à la fois simple et hors du commun.Un livre sensible et tendre qui se lit en un clin d'oeil de Mémé et qui fait du bien.Elvira
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Trois grands fauves
le Vendredi 09-05-2014
où lorsque Trois Hommes et Trois légendes se mêlent ... Danton, Hugo et Churchill, chacun ayant nargué la mort et dévorant la vie avec énergie, avides de gloire aussi ; mais les fauves aussi ont leurs fêlures...L'auteur, avec ce texte d'une écriture ciselée, nous emporte dans cette évocation très personnelle et émouvante.Vous l'avez compris, pour moi un coup de coeur que j'aimerais vous faire partager !Françoise
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Réparer les vivants
le Samedi 10-11-2018
Pierre D. le 10/11/2018
Le style d'écriture est bluffant, d'une richesse et d'une pertinence incroyables.
On a le sentiment de progresser dans ce roman au rythme d'un cœur qui bat à 200 pulsations / minutes.
Le travail de collecte d'information sur ce thème a du être énorme.
Sans avoir l'air d'y toucher et à partir d'un drame humain, l'auteure nous conduit vers la résurrection possible pour d'autres humains et nous permet de mesurer le travail fantastique d'une équipe médicale.
le Mercredi 23-03-2016
Attention, lecture grosse patate !!! Simon est un jeune homme plein de vie, fou de surf et d'amour pour sa belle Juliette. Mais c'est cette vie justement qu'il va perdre un matin, lors d'un terrible accident de voiture. Perdre ? Pas tout à fait : en état de mort cérébrale, Simon est donneur d'organes potentiel... Grosse patate que je vous avais dit !!! Mais "Réparer les vivants", de Maylis de Kerangal, a le mérite de traiter ce sujet sensible, sur les 24 heures où tout se décide, oùi l faut faire des choix alors que la douleur annihile tout... On apprend ainsi plein de choses sur le "protocole" à suivre, les détails glaçants mais si importants. Je n'ai par contre pas du tout aimé l'écriture, que j'ai trouvée pompeuse et pleine d'emphase, à mon goût un peu plus de simplicité aurait été bienvenu. Cela reste pour autant un livre fort, qui pose la question essentielle : et moi, que ferais-je ?
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La petite communiste qui ne souriait jamais
le Dimanche 23-10-2016
Je fais partie de celles qui ont grandi dans l'ombre de Nadia Comaneci : non pas en ayant été une gymnaste (quoi que, j'ai un peu essayé, mais bon... !), mais en écoutant ma maman me parler des étoiles plein les yeux de sa performance aux JO de Montréal en 1976. C'est pourquoi je me suis intéressée à "la petite communiste qui ne souriait jamais". Lola Lafon tente d'y raconter l'histoire de cette petite fille d'Onesti, ville perdue au fin fond de la Roumanie, pour qui la rencontre avec le fantasque entraîneur Belà va changer la vie ; les années d'entrainement, de chutes et de douleur au lieu des poupées et des dînettes ; le sacre de Montréal, et l'inévitable chute qu'il en a suivi, l'adolescence modifiant ce corps de petite fille sculpté pour la compétition ; l'idylle "forcée" avec le fils de Ceausescu, le passage à l'Ouest en marchant des heures de nuit dans la forêt, et cette énorme déception que fut pour elle dans un premier temps l'Amérique. A travers le destin de cette sportive hors norme, ce sont aussi les années de dictature dans une Roumanie soumise et surveillée qui nous sont racontées. Nos propres souvenirs se mélangent aux événements racontés, et ça fait bizarre... Par contre je n'ai pas aimé l'écriture de Lola Lafon, par moment un peu pompeuse et compliquée pour pas grand chose au final. Mais pas mal quand même !
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Bacha posh
le Samedi 30-09-2017
Comment se construire un avenir en Afghanistan quand on est une fille ? De quelle liberté disposent-elles ? Un beau roman à découvrir !
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Une preuve d'amour
le Dimanche 24-11-2013
J'ai beaucoup aimé et même adoré ce roman car on y trouve à la fois de l'émotion et de l'aventure.Et puis j'ai découverte l'histoire des Misérables de Victor Hugo que je ne connaissais pas auparavant à travers d' une classe qui l'étudie.Jeanne
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La nuit en vérité
le Mardi 15-10-2013
Enzo Popov, 12 ans et en surpoids, vit dans grand et bel appartement des beaux quartiers parisiens. Mais ce logement ne lui appartient pas. Les propriétaires le confient à sa mère lors de leurs nombreuses et longues absences afin qu'elle l'entretienne.Tous deux partagent la même chambre et ce n'est guère facile pour un adolescent en plein recherche de lui-même. De plus, au collège "le fils de la bonne" devient vite la tête de turc de tous les élèves .La première partie décrit la relation fusionnelle entre Enzo et sa mère Liouba, les humiliations vécues par l'un et l'autre, la recherche de racines par l'adolescent pour qui la lecture est une évasion, la violence de la société, la précarité, le harcèlement scolaire et l'aveuglement du corps enseignant. Véronique Olmi arrive à nous toucher de façon percutante dans cette partie.J'ai eu plus de mal à accrocher à une seconde partie que j'ai trouvée longue et détachée du reste du récit. Enzo trouve une échappatoire sous la présence fantastique de soldats russes qui pourraient faire partie de sa lignée familiale. Un roman bien noir avec cependant quelques éclaircies : l'amour entre Enzo et sa mère, un hommage à la lecture et l'amitié de Charles au milieu de collégiens hostiles et violents.Elvira
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