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couverture de : Génération clash
le Samedi 20-05-2017
Écrit il y a 30 ans ce texte est d'un réalisme dérangeant. Quand les enfants sont éduqués par les ordinateurs ont-ils encore besoin de leurs parents. Quand à 12 ans ils ont transgressé tous les interdits que leurs restent-ils ? Chris est cet enfant si attachant et si troublant qui malgré lui va connaitre la gloire et la manipulation. Un récit à lire absolument !
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couverture de : Silo
Delphine A le Mercredi 04-09-2024
Cela faisait un bout de temps que je voulais me plonger dans la découverte de « Silo ». J’avais essayé de tricher un peu en commençant à regarder la série sur AppleTV, mais je n’avais pas accroché (trop sombre, trop lisse, trop planplan). Je me suis donc lancée cet été, et grand bien m’en a pris : c’était trop bien !!! Ce qu’il reste de l’humanité vit dans un énorme silo enterré, d’où seuls quelques capteurs émergent afin de montrer aux habitants la désolation de l’extérieur. Chacun a dans ce vase clos un rôle bien assigné, qui permet de maintenir l’équilibre et de répondre aux besoins vitaux de tous (agriculture, énergie, santé). Chaque étage du silo est ainsi dédié spécifiquement à l’une de ces activités, maintenant sagement chacun à sa place. Mais lorsque l’un d’entre eux émet des doutes sur cette organisation… quelque peu totalitaire dirons-nous (!), il est gentiment envoyé dehors au « nettoyage » des capteurs, et meure de l’atmosphère toxique sous les yeux de ces concitoyens. Jusqu’au jour où Juliette devient le shérif des lieux et essaie de comprendre un peu ce qui se passe… J’adore les récits post-apocalyptiques, et nous en avons ici un bel exemple, avec cet univers gris et parfaitement organisé pour répondre au marasme. C’est ce que j’ai aimé, la cohérence de l’univers imaginé par Hugh Howey. Le personnage de Juliette ne m’a pas laissé indifférente, avec son enquête qui permet aux lecteurs de découvrir les dessous du silo. L’écriture est assez neutre, mais cela ne m’a pas posé de problème. Et comble du bonheur : j’ai découvert que c’était le premier tome d’une trilogie. Vite, la suite !!
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couverture de : Je suis une légende
Delphine A le Samedi 21-01-2023
J'ai lu "Je suis une légende" de Richard Matheson, et j'ai été un peu sous-tension, quelques fois... Robert Neville est le dernier homme : tous les autres sont soit morts de "la" pandémie, soit devenus des vampires, qui le tourmentent toutes les nuits, alors qu'il est barricadé dans sa maison. le jour, c'est lui qui les tue, alors qu'ils se cachent du soleil. Au portes de la folie et après une nuit éprouvante, il va prendre son destin en main et essayer de comprendre... Le film m'avait marqué, je me suis décidée à me lancer dans le roman de science-fiction, datant de 1954. L'écriture est simple mais efficace, et si la base est la même, le traitement est bien différent entre le livre et le film : moins spectaculaire, plus ancrée dans le réel (et c'est justement ça qui fait un peu peur). Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "1984" de George Orwell, mais chut, je ne veux pas trop en dire... En tout cas pour moi qui ne suis pas une fan de SF à la base, une bonne surprise.
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couverture de : La quatrième apprentie
le Vendredi 01-05-2015
Super livre ! J'ai adoré le lire !
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couverture de : Le meilleur des mondes
le Mardi 19-06-2018
Ouh la la, que j'ai eu du mal... Pourtant "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley est l'une des références de la littérature SF, mais non, je n'ai vraiment pas accroché. Je suis tombée de suite dans le travers "on parle de choses sans les expliquer" (les deltas-moins, les garnisseurs, T.S.F.), ce qui m'a rendue difficile l'entrée dans le roman. Et puis ce style un peu pompeux, avec lequel on ne sait jamais si l'on doit rire ou pleurer... Pourtant cette société décrite par Huxley est pleine d'idées : plus de femmes enceintes, les bébés sont fabriqués dans des usines selon 5 castes différentes, puis conditionnés durant leur enfance afin de remplir toute leur vie le rôle qui leur a été assigné, aidés il est vrai d'un peu de "soma" afin de les droguer quotidiennement et donc de ne pas les laisser trop réfléchir... Pour un roman écrit en 1932, que de prémonitions ! Mais cela n'a pas suffi à m'emballer plus que ça. D'ailleurs quand je vois le mal que j'ai eu à écrire ce billet, cela veut tout dire ! Bref, dans le même registre j'ai largement préféré "1984" de George Orwell.
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couverture de : Évariste
le Vendredi 20-06-2014
Monter sa boîte de conseil aux entreprises n'est pas chose facile. Quand on s'appelle Évariste Cosson et qu'on est spécialisé en recherche de paranormaux, ça complique encore les choses.Si la première proposition de travail sérieuse vous met en plus une organisation secrète à dos...Évariste est heureusement plus malin qu'il n'en a l'air, et plus séducteur qu'il le montre. Il sait se faire des alliés, en plus de ses ennemis. Il sait également s'occuper de cas (non payants mais) très gratifiants en aidant ceux qui en ont besoin. Avec tout ça, il n'est pas prêt de renflouer les caisses !Une galerie de personnages clichés au premier abord qui s'amusent à se révéler en profondeur au fur et à mesure de l'histoire. De l'humour, de l'action, de l'amour, des inventions ! Un bon thriller avec un fond fantastique.Par l'auteur du Baron noir (coup de cœur : http://shi-fu-mi.blogspot.fr/2013/06/le-baron-noir-lombre-du-maitre-espion.html).
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le Vendredi 30-05-2014
Lieu : BretagnePériode : Post-ApocalyptiqueVoilà le schéma qui pour l’instant n’est pas hyper vendeur. Mais ne vous méprenez pas, Alone est un bon petit roman qui ne fait pas que surfer sur la vague Post-Apo. Il en garde les codes (un héros solitaire libre qui poursuit une quête, un univers sombre, des tribus (armée, fanatiques, cannibales) et une ambiance glauque), mais il arrive à apporter une dose de « fraîcheur » à l’inverse de « la Route » par exemple. Ici, le héros est tout de même moins torturé et la nature est malgré tout présente. Il est selon moi à rapprocher d’un roman comme « Gueule de Truie » de Justine Niogret où certes le héros est différent mais le style d’écriture et le cours du récit sont dans la même veine. Je vous conseille donc de suivre Pépé, notre Alone qui ne veut pas se mélanger aux autres groupes, dans ses mortelles aventures et à la recherche d’une femme chère à son cœur, Grise.
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couverture de : Redshirts
le Samedi 23-08-2014
Dans Star Trek, entre autres, ils y a des tas de personnages secondaires. Mais siii, vous savez, ceux qui meurent de façon absurde, inattendue, bizarrement dans chaque épisode ! Oui, ce sont ces personne que Scalzi choisit dans Redshirts. Les chemises rouges, tous ces marins embarqués pour faire fonctionner le vaisseau d'exploration. Ceux qui sont généralement cachés derrière les quelques responsables, ceux qui ont parfois leur minute de gloire, pour mieux mourir après. Contrairement aux susdits chefs qui se tirent des situations les plus abracadabrantes.Nous suivons donc Andrew Dahl, jeune embarqué aux côté de 3 autres bleus sur l'Intrépide, vaisseau de l'Union Universelle. Leur enthousiasme est vite douché par le fonctionnement particulier du vaisseau, ses chefs peu impliqués, son matériel absurde et son équipage égoïste...Un hommage aux séries B de science-fiction. A lire si vous aimez Star Trek.A lire si vous n'aimez pas Star Trek. Ou même si vous n'aimez pas la SF.A lire avant d'avoir vu Galaxy Quest (apparemment après ce n'est plus la peine).Amusant et potache (amateur d'humour plus fin, passez votre chemin !)Pour moi, une nouvelle façon de voir les choses et de passer un bon moment...Mélanie, Méré
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couverture de : La fille automate
le Jeudi 12-09-2024
J'ai adoré ce livre! même si la lecture est difficile au début tant les choses sont différentes. Cela se passe dans au moins 200 ans, très dystopique, où l'énergie n'est plus le pétrole mais les mollets des gents. Un peu difficile de comptebdre le contexte de l'histoire tant ce roman nous plonge dans un monde qui est totalement différent du nôtre mais ça veut le coup, et même, on ne voit plus le nôtre pareil. Du très très grand roman!!
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couverture de : Maître de la matière
le Mercredi 29-01-2014
Un garçon et une fille se rencontrent au fil de leurs vies, à chaque fois comme poussés par leur destin.Le garçon s'intéresse au futur.La fille s'intéresse au passé.Pourtant leurs intérêts vont se rejoindre.Hiroshi, fils d'un blanchisseuse japonaise et d'un américain inconnu, bricole une poupée cassée dans sa chambre. Il réussit à la réparer et la rend à sa propriétaire. Passionné par les robots, il souhaite effacer la pauvreté de la planète. Il étudiera au MIT à Boston. Il tend vers le génie et ses capacités sont bientôt remarquées et mises à profit, d'un pays à l'autre. Les micros, puis nanorobots seront l’œuvre de sa vie. Qui est guidée par un fil rouge : Charlotte.Charlotte, depuis toute petite, est passionnée par les objets du passé. Elle y perçoit tout ce qu'ont vécu leurs propriétaires. Elle devient naturellement paléoanthropologue, persuadée que les hommes vivaient sur Terre il y a bien plus longtemps que ce que nos manuels le disent. Sa vie la mènera aux 4 coins du globe, à suivre des amis ou des amants, à retrouver Hiroshi. Jusqu'à l'île du Diable, qui abrite bien pire que l'ange déchu... Ou bien plus ! L'avenir ? ou le passé ?Un roman de 638 pages lues d'une traite (ne faites pas comme moi). Je ne dirais pas mieux que la quatrième de couverture : "Thriller économique et écologique, confrontation entre l’humanisme et l’évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d’Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d’En panne sèche."Une histoire ni trépidante (si, parfois) ni légère (parfois aussi), mais parfaitement addictive ! Heureuse découverte.
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