Liste des commentaires
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Mauvais sang
Marie-Pierre G le Mercredi 03-01-2024
Un roman ado sur la mafia italienne vue par les yeux d'un garçon de 14 ans Giacomo dont la famille appartient à ce milieu.Très bon roman
sur le poids du milieu dans lequel on naît. J’ai été complètement emportée par l'histoire de Giacomo touchant et très courageux.
Marie-Pierre G
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Néro
Claire D le Jeudi 23-11-2023
Palpitant tout autant que la première partie du dyptique.
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Le syndrome du spaghetti
Marie-Pierre G le Mardi 30-08-2022
C'est une très belle histoire bouleversante qui nous rappelle la force de l'amour pour nous aider à nous relever.
Je le conseille à tous même aux adultes.
Mon coup de cœur de l'été.
Marie-Pierre G
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Jefferson
Delphine A le Samedi 06-02-2021
Je ne connaissais pas du tout Jean-Claude Mourlevat, qui à priori est un auteur jeunesse assez célèbre. Comme mon fils a choisi de lire son dernier titre "Jefferson", je l'ai suivi pour me faire mon avis.
L'histoire se passe dans un monde où les animaux marchent, parlent et travaillent comme nous les humains. D'ailleurs, ces derniers habitent le pays juste à coté. Jefferson est un chouette hérisson étudiant qui décide un beau matin de se faire raccourcir la houppette. Enfin c'est surtout pour retrouver la ravissante Carole, qui travaille chez le coiffeur. Mais lorsque Jefferson arrive au magasin, il retrouve ce dernier raide mort, un ciseau planté dans le coeur...
Mourlevat nous livre ici une passionnante enquête policière, où le gentil hérisson doit prouver son innocence et trouver les coupables. Elle permet d'aborder avec les jeunes lecteurs la place et le rôle des animaux dans notre société, et j'avoue que mon fils m'a dit qu'il mangerait bien moins de viande à la suite de cette lecture... Bref, de l'intelligent et du divertissant à la fois, le tout saupoudré d'humour, idéal pour les 10/12 ans.
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Vous n'aurez pas ma haine
le Dimanche 23-10-2016
Celui-là, je ne voulais pas le lire : peur du voyeurisme, du larmoyant. Et puis je suis passée à coté à la bibliothèque, et puis voilà... "Vous n'aurez pas ma haine", d'Antoine Leiris, raconte l'histoire du message au même titre, posté quelques jours après ce 13 novembre 2015 dont nous nous souviendrons tous. J'avoue que j'avais été très surprise par ce plaidoyer rempli de sagesse et d'humanité : comment un homme qui venait de perdre sa femme dans de telles circonstances pouvait-il trouver la force d'écrire de telles choses ? Le livre répond bien à cette question : on en apprend plus sur l'auteur, sa vie et son état d'esprit, et l'on comprend comment il a été capable d'écrire ces fameuses lignes. Après, cela reste quand même terriblement triste, avec un sentiment de gâchis indescriptible... Courage.
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Mémoires
Agnès L le Lundi 02-09-2024
Mémoires très denses, presque indigestes, mais quand même une belle leçon d'un diplomate: la règle est 1) d'avoir des convictions claires et les répétées iinlassablement, 2) transparence totale, 3) sincérité. voilà ce qui a fait le succès de Jean Monnet. Tous les jours je me dis, ha si nous avions un Jean Monnet !
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Mariée de force
Doriane A le Mercredi 28-04-2021
J’ai dévoré ce livre. L’auteure se confie à cœur ouvert, cela rend son histoire très touchante.
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Le scaphandre et le papillon
le Mardi 25-09-2018
J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, et son histoire m'a marquée.
Comment imaginer qu'on puisse savourer la vie lorsque notre esprit devient prisonnier du corps ?
Je le recommande également.
le Samedi 08-09-2018
On a tous nos problèmes, et on doit vivre avec. Et puis un jour on lit un livre comme "Le scaphandre et le papillon", et ça relativise bien des choses.
Jean-Dominique Bauby était l'archétype de la réussite des années 80 : rédacteur en chef du magasine "Elle", il vivait sa vie à 100 à l'heure dans les milieux branchés de la vie parisienne. Jusqu'au 8 décembre 1995, où il est brusquement pris d'un malaise. Lorsqu'il se réveille à l’hôpital, il ne peut plus bouger que sa paupière gauche. Laquelle lui servira, après de longs mois et grâce à la ténacité de son orthophoniste, à enfin pouvoir s'exprimer : il cligne de l’œil lorsque la lettre voulue est prononcée par un tiers, et ainsi forme petit à petit des mots puis des phrases...
Ce livre est le sien : il en a ardemment préparé chacune des lignes, enfermé dans son corps, son scaphandre, pour exprimer et partager avec nous ses joies et ses peines, le vagabondage de son esprit, son papillon.
OK, le sujet est rude, mais on retrouve les pensées vives, acerbes et même drôles d'un homme ultra-lucide sur son état, heureux d'être tout simplement vivant. Et comme je l'ai dit tout au début, ça remet plein de choses à leurs places.
Bref, un petit livre très très fort.
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Fanny Stevenson
le Lundi 10-03-2014
Ce livre commence à dater (1993). Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de mon père qui n’était pourtant pas du genre à lire ce type d’ouvrage et je le relis régulièrement malgré son épaisseur ! C’est de loin celui que j’ai préféré de toutes mes lectures jusqu’à présent et j’y fais souvent référence dans mes propres écrits, c’est vous dire à quel point son héroïne m’a marquée.S’appuyant sur de réelles recherches épistolaires, il s’agit de toute la vie de Fanny Osbourne qui devint l’épouse et la muse de Robert Louis Stevenson, créateur entre autres de la célèbre Île au trésor. Fanny nous emmène du pays des chercheurs d’or aux Etats-Unis où avec grand courage elle va partir de rien pour construire son foyer, au pays des impressionnistes de Barbizon pour s’adonner à sa passion et où elle rencontrera l’Écrivain, en Angleterre où son naturel dénotera fortement dans la haute société, aux Îles du Pacifique où elle assistera son mari autant dans son œuvre que dans sa maladie jusqu’à leur établissement sur l’Île Samoa où elle s’acharnera à construire leur nouvelle villa et prendra la défense des indigènes. Cette vie, c’est un morceau de bravoure qui annonce, avant l’heure, l’émancipation de la femme ; on en arrive même à se demander parfois qui est l’auteur de l’œuvre de RLS, lui-même ou son épouse qui lui est si dévouée ? Une œuvre magistrale qu’Alexandra Lapierre enrichit d’un énorme travail documentaire.Il a 2 ou 3 ans, un téléfilm (Les aventuriers des mers du sud) a mis en scène d’une manière, à mon avis, bien pâle, la personnalité de Fanny Osbourne dans les îles du Pacifique. Saviez-vous par ailleurs que le « Voyage avec un âne dans les Cévennes » de RLS (récit et randonnée autobiographiques) a pris place afin que l’auteur essaie d’oublier Fanny après une rupture qui ne durera qu'un temps ?Émérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
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MARIE-ANTOINETTE
le Lundi 29-01-2018
Je connaissais les supers nouvelles de Stefen Zweig, et bien j'ai découvert avec "Marie-Antoinette" ses supers biographies. Toute la vie de la célèbre dernière reine de France nous est ici racontée, de son enfance à Vienne auprès de son impératrice de mère, Marie-Thérèse d'Autriche, en passant par son arrivée à Versailles et la vie décadente qu'elle y a ensuite menée, jusqu'à sa fin tragique connue de tous sous la Révolution. C'est passionnant, rempli d'anecdotes qui font bien comprendre le personnage dans toute sa complexité, et surtout terriblement bien écrit. Zweig semble même s'être un peu trop laché au niveau romanesque en en rajoutant 3 tonnes, mais ça passe très bien quand même. Bref, ce livre vaut tous les cours d'histoire de la Terre, j'ai adoré.
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