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couverture de : Histoires de mes 11 ans
le Mercredi 20-03-2019
On retrouve avec plaisir la jeune Esther, qui grandit sous nos yeux et à travers les planches de Riad Sattouf : dernière année d'école primaire avant l'entrée au collège, les amies qui n'en sont plus et deviennent nos ennemies, les garçons forcément (et qui sont loin loin d'être présentés sous leur meilleur angle !), l'arrivée du petit frère, l'avenir, les changements liés à la puberté, l'attentat du Bataclan... Bref, tout autant de sujets qui touchent nos zamours lorsqu'ils grandissent, et qu'il faut qu'ils apprennent à affronter, ou tout du moins à vivre avec. Comme pour le premier volet, une violence patente et insidieuse est toujours présente, mais comment faire pour les en protéger nom de dieu ? Enfin j'ai hâte de lire le tome 3 afin de savoir comment notre Esther va vivre son entrée au collège. A suivre donc !
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couverture de : La tectonique des plaques
Delphine A le Mercredi 09-06-2021
Après "J'aurais adoré être ethnologue", nous retrouvons Margaux dans "La tectonique des plaques", cette fois-ci en mode célib. On comprend qu'elle s'est faite larguer, et se retrouve ainsi mère célibataire, cependant loin d'être seule, entourée par toutes ses super-copines. Malheureusement pour elles (et pour nous !), ne pas avoir de mec à ses côtés laisse libre cours à un vestiaire plus que régressif (rhhoo, le tee-shirt Stitch !), ce qui donne lieu à des planches assez savoureuses. Bon, le langage est toujours sacrément fleuri voire un peu vulgaire, mais honnêtement on rigole bien. Merci Margaux de m'avoir fait passer un bon moment malgré ton blues !
3

couverture de : Avant l'Enfant-Minuit
le Samedi 07-12-2019
tres bonne série!!!
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couverture de : Juliette
le Mardi 17-04-2018
"Juliette" est un roman graphique de Camille Jourdy. Il suit le retour dans sa famille de ladite Juliette, qui n'a pas l'air d'être au top de sa forme. Elle retrouve son père Jean qui perd doucement la tête, sa mère artiste-peintre à moitié hystérique et son nouveau mec, sa sœur Marilou qui se démène dans une vie de famille certes bien remplie mais qui ne la comble pas pour autant. Et puis il y a ce manque qu'elle n'arrive pas à s'expliquer, qui la conduit à leur ancienne maison de famille, habitée de nos jours par un certain Pollux... Disons-le tout de suite, j'ai beaucoup moins aimé cette BD que la trilogie "Rosalie Blum" du même auteure : je trouve le dessin moins fin, les couleurs plus criardes. Par contre je retrouve le goût de Camille Jourdy pour les gens au premier abord ordinaires, mais qui se révèlent ensuite plus complexes et profonds. On découvre ainsi les failles de tous nos personnages, et on finit même par s'y attacher. Par contre la fin laisse un goût d'inachevé : on aurait tant aimé que Juliette prenne sa vie en main...
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couverture de : Goupil ou face
le Mardi 27-08-2024
Je continue ma découverte des albums de Lou Lubie avec "Goupil ou face", qui traite du délicat sujet des troubles bipolaires. C'est sûr qu'après l'univers de contes de fées de "Et à la fin, ils meurent !", ça change, quoique... Lou Lubie nous raconte toutes les étapes par lesquelles elle est passée avant de comprendre ce qui lui arrivait, le pourquoi de ses sauts d'humeur qui impactaient tant sa vie. On a ainsi un descriptif très clair de ces fameux troubles bipolaires et autres dérivés, et j'avoue que j'ai trouvé cela assez flippant, d'où ma note mitigée. Le dessin n'est pas folichon, le choix en bi-colore non plus, mais bon, ce n'est pas l'objectif majeur de l'ouvrage non plus. En tout cas un album à mettre entre les mains de nos ados/jeunes adultes pour les sensibiliser.
3

couverture de : La déconfiture [première partie]
Delphine A le Mardi 29-11-2022
On lit souvent des histoires de résistance ou de bataille sur la seconde guerre mondiale, mais rarement de défaites et de déroutes. C’est ici rattrapé avec « La déconfiture [première partie] », de Pascal Rabaté, qui porte diablement bien son titre. Pendant que les Français fuient l’envahisseur sur les routes de France, les soldats peu dupes tentent eux de rejoindre le front. Entre bombardements, drames et rencontres, le lecteur suit un soldat lambda, perdu dans cette campagne inconnue, mais pas que. L’ensemble est affreusement cynique, tellement humain, et en tout cas diablement bien vu. Je ne suis pas fan du parti pris du graphisme full noir et blanc, mais on s’y habitue vite. Quoi qu’il en soit j’ai beaucoup aimé, cette histoire m’a touchée.
5

couverture de : Coup de foudre à l'école
le Jeudi 11-07-2019
ce livre est super
5

couverture de : Une jeunesse au Moyen-Orient (1985-1987)
Delphine A le Samedi 12-12-2020
Ce 3ème volume de "L'arabe du futur" tient toutes ses promesses : Riad étant plus grand, ses souvenirs se font plus précis, et son récit aussi. le poids de la famille et des traditions, la dépression de sa bretonne de mère loin des siens dans un village paumé du fin fond de la Syrie, les pots de vin des étudiants de son père : tout cela aborde de manière indirecte le poids de la dictature d"El-Assad sur son pays et son peuple. Mais la grande force de ce récit, c'est son humour : à travers les yeux de ce petit garçon, les grands drames ont moins d'importance, et les futilités enfantiles en prennent davantage. Bref, j'ai adoré, et j'ai très hâte de connaitre la suite !
5

couverture de : La légèreté
le Mercredi 21-03-2018
"La légèreté", c'est précisément ce qu'a perdu Catherine Meurisse en ce mercredi 7 janvier 2015 : en retard à la réunion de rédac de Charlie Hebdo, elle a eu la vie sauve mais a perdu tous ses amis et compagnons de dessins. Elle nous fait partager dans cet album "l'après", du désespoir à la renaissance, et comment elle a réussi à se raccrocher à la vie. Personnellement j'ai trouvé l'ensemble un peu confus, mélangeant le triste avec des dessins assez drôles. Mais au final n'est-ce pas ça la vie ? A noter les belles aquarelles de certaines planches, pleines de poésie, dénuées de textes mais qui veulent dire tant de choses... Bref, un bel album.
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couverture de : California dreamin'
Delphine A le Dimanche 10-07-2022
Une nouvelle fois, Pénélope Bagieu m’a emmenée sur un terrain que je ne connaissais pas : celui d’Helen, alias Cass, chanteuse emblématique des Mamas & Papas. Jeune fille juive un peu trop en chair issue d’une banlieue modeste de Baltimore, elle décide de tenter sa chance à New-York au début des années 60. C’est qu’elle a une sacrée voix, Cass, et aussi un sacré caractère aussi, le tout baigné dans une attitude totalement décomplexée… J’avais vaguement entendu parlé de ce groupe, et il est vrai que lorsque j’ai écouté leur titre phare « California Dreamin’ », d’ailleurs le titre de cet album, ça m’a dit quelque chose. Mais alors quel plaisir de découvrir tout ce qui se cachait en dessous ! Pénélope Bagieu nous ballade dans ce destin extraordinaire, où une fille pourtant pas franchement gâtée par la nature croit en elle et avance sans complexe, à travers ses rencontres, ses succès mais aussi ses erreurs. L’album est monochrome mais au combien coloré dans sa narration, ne vous arrêtez pas là ! Bref, une chouette découverte qui vous fera fredonner longtemps.
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