Liste des commentaires
couverture de : Mauvais sang
Marie-Pierre G le Mercredi 03-01-2024
Un roman ado sur la mafia italienne vue par les yeux d'un garçon de 14 ans Giacomo dont la famille appartient à ce milieu.Très bon roman sur le poids du milieu dans lequel on naît. J’ai été complètement emportée par l'histoire de Giacomo touchant et très courageux. Marie-Pierre G
5

couverture de : Néro
Claire D le Jeudi 23-11-2023
Palpitant tout autant que la première partie du dyptique.
5

couverture de : Le syndrome du spaghetti
Marie-Pierre G le Mardi 30-08-2022
C'est une très belle histoire bouleversante qui nous rappelle la force de l'amour pour nous aider à nous relever. Je le conseille à tous même aux adultes. Mon coup de cœur de l'été. Marie-Pierre G
5

couverture de : Si c'est un homme
Delphine A le Vendredi 30-10-2020
Waouh, quel livre que "Si c'est un homme", de Primo Levi. Ma fille a dû le lire pour le collège, et comme la 2ème guerre mondiale est une période qui m'intéresse/m'interpelle/me travaille, je me suis lancée. Primo Levi y raconte son internement à Auschwitz en tant que Häftling (travailleur forcé). En effet, outre son objectif d'extermination, ce camp était également destiné à devenir un grand site industriel, et plus de 60 000 personnes y “travaillaient” chaque jour. Et ce sont les connaissances en chimie de l'auteur qui l'ont sauvé... Ce qui frappe tout d'abord dans ce livre, ce sont bien évidemment les horreurs vécues par ces hommes et ces femmes, ces humiliations et ce traitement quotidien en tant que “sous-hommes”, comme s'ils n'étaient rien. Leurs vies ne valaient pas grand chose, et ils le savaient tous. Ce qui impressionne ensuite, ce sont toutes les astuces et combines mises en place pour survivre, cette hiérarchie entre les déportés, bref, toute la société qui s'était développée là-bas, avec ses lois et ses règles. Mais le plus fort, c'est le ton neutre utilisé par l'auteur pour nous décrire tout cela : il y met je trouve peu de sentiments, est très factuel, ce qui au final décuple l'effet de ce qui est écrit. Bref, ce serait trop peu de vous dire que c'est un livre fort : c'est un livre essentiel.
5

couverture de : Les amnésiques
le Samedi 05-10-2019
Belle analyse de l'héritage de la seconde guerre mondiale. Confronté au nazisme, l'auteure décrit son histoire familiale et brosse clairement les choix politiques des grandes nations. Devant cette partition, les hommes sont parfois lâches, parfois courageux. Au fil du récit, j'ai pris conscience que, dans toute nation, sommeille la tentation totalitaire et raciste. Ce texte devrait être lu par tous les lycéens du monde.
4

couverture de : Jefferson
Delphine A le Samedi 06-02-2021
Je ne connaissais pas du tout Jean-Claude Mourlevat, qui à priori est un auteur jeunesse assez célèbre. Comme mon fils a choisi de lire son dernier titre "Jefferson", je l'ai suivi pour me faire mon avis. L'histoire se passe dans un monde où les animaux marchent, parlent et travaillent comme nous les humains. D'ailleurs, ces derniers habitent le pays juste à coté. Jefferson est un chouette hérisson étudiant qui décide un beau matin de se faire raccourcir la houppette. Enfin c'est surtout pour retrouver la ravissante Carole, qui travaille chez le coiffeur. Mais lorsque Jefferson arrive au magasin, il retrouve ce dernier raide mort, un ciseau planté dans le coeur... Mourlevat nous livre ici une passionnante enquête policière, où le gentil hérisson doit prouver son innocence et trouver les coupables. Elle permet d'aborder avec les jeunes lecteurs la place et le rôle des animaux dans notre société, et j'avoue que mon fils m'a dit qu'il mangerait bien moins de viande à la suite de cette lecture... Bref, de l'intelligent et du divertissant à la fois, le tout saupoudré d'humour, idéal pour les 10/12 ans.
4

couverture de : Les Passeurs de livres de Daraya
le Mardi 28-11-2017
Le coup de cœur que j’ai ressenti lorsque Delphine Minoui a présenté son livre à la « grande librairie » se confirme au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Au-delà de l’écriture gracieuse de Delphine, ce récit m’a absolument transporté. Delphine est grand reporter, spécialiste du moyen orient et s’intéresse actuellement tout particulièrement à la Syrie. Au hasard d’une navigation sur facebook elle découvre l’existence d’une bibliothèque secrète au cœur de Daraya en pleine guerre. De courriel en courriel, en passant par Skype et WhatsApp elle entre en contact avec Ahmad. C’est à travers ses yeux, son cœur, ses enthousiasmes, ses découragements qu’elle nous livre la vie de cette ville martyre et ses habitants. Ils sont jeunes, peu nombreux (environ 40) et, dans leur ville dévastée, en ruines, le feu et la poussière ils découvrent des bibliothèques ensevelies. Parfois au risque de leur vie ils vont ainsi sauver des décombres des milliers de livres et reconstituer une bibliothèque libre d’accès pour la population dans le sous-sol d’un immeuble abandonné de Daraya. Les livres deviennent leur force de résistance. La lecture les rend libres. Je cite Ahmad : « A Daraya, le régime s’est évertué à effacer toute trace positive et intellectuelle de la révolution. Pour Assad tout homme éduqué est un homme dangereux, parce qu’il représente un défi à l’ordre établi. Mais j’ai l’impression de ressortir grandi de cette tragédie. Jamais je ne me suis senti aussi libre, porteur d’une mémoire que personne ne pourra m’arracher. » Daraya a été évacuée par la force. Ses habitants envoyés dans des camps, au nord du pays et …….. là-bas les rescapés tentent de reconstituer une bibliothèque ambulante pour les enfants et les femmes. Bref ce livre continue de "m'habiter". Je vais l'acheter et l'offrir.
4

couverture de : Sapiens
le Mercredi 07-06-2017
Captive comme un polar, parce qu'elle aborde tous les thèmes de notre réalité et l'explique de façon si limpide .
4

couverture de : Le pouvoir au féminin
Delphine A le Mercredi 11-12-2024
J’aime bien Elisabeth Badinter. Je l’ai découverte lorsque je suis devenue maman, avec son essai « L’amour en plus », puis plus tard avec « Le conflit, la femme et la mère », qui décrivent très bien tous les sentiments, contradictions et injonctions par lesquels les femmes passent au travers de la maternité. La philosophe continue ici sa réflexion avec un exemple historique de poids, celui de Marie-Thérèse d’Autriche. Pensez-vous, une femme du XVIIIème siècle qui a gouverné pendant plus de 40 ans l’un des royaumes les plus puissants d’Europe, tout en étant folle amoureuse de son mari et en donnant naissance à 16 enfants ! Les autres exemples de ce type se comptent sur les doigts d’une main (et encore). Elisabeth Badinter s’est appuyée sur la riche correspondance de l’époque pour nous raconter la vie de cette femme extraordinaire, pleine de qualités mais non-exempte de défauts, et les dilemmes auxquels elle s’est retrouvée confrontée : ne pas laisser le pouvoir à son mari tout en ne le rabaissant pas ; protéger son pays de Frédéric II tout en ne pouvant aller à la guerre ; laisser son fils Léopold gouverner tout en lui imposant ses décisions... Le livre fourmille de mille petits détails qui donnent vie à tous ces personnages historiques, même si des fois le langage de l’époque cité est peu clair. Bref, une lecture instructive et passionnante !
4

couverture de : Les carnets de l'aspirant Laby
le Mercredi 10-09-2014
Lorsque la première guerre mondiale est déclarée, soldat Lucien Laby a tout juste 22 ans. Il est issu d'une bonne famille bourgeoise Étudiant à l'école de santé militaire de Lyon, sa formation médicale lui vaut de recevoir le grade d'aspirant dans le groupe des brancardiers, au titre de médecin auxiliaire. En 1915 il devient médecin de bataillon chargé des premiers soins et des évacuations. Il prend part à l'offensive de Champagne, à la bataille de la Somme, puis à l'offensive du chemin des dames. En juillet 1917 il quitte les tranchées pour Belfort et poursuit sa guerre dans une ambulance chirurgicale automobile. En tant que médecin il aide désormais en sécurité aux opérations chirurgicales d'arrière-front.Il s'est retrouvé dans les pires endroits du front occidental; il évacuera les blessés dans les conditions les plus dangereuses et insoutenables sous les tirs, les bombardements et les gazages de l'ennemi. Là où d'autres se sont fait tuer, mutiler, Lucien Laby a survécu miraculeusement à l'enfer de la première guerre mondiale.Dès sa mobilisation, Lucien Laby écrit au jour le jour et dessine les poilus, leurs conditions de vie et l'enfer des tranchées et des combats, la mort la folie soudaine des soldats, les mutineries en 1917, en passant par les ordres incohérents des généraux.Plusieurs grands journaux lui achèteront régulièrement ses dessins satiriques, la plupart du temps, pour les publier.Les carnets de Lucien Laby sont un document exceptionnel. Décrivant l'essentiel de la guerre, sa violence. Ils sont aussi un exutoire de la violence, de la souffrance personnelle, du traumatisme de la mort, de la blessure des camarades mais aussi des rancœurs accumulées contre les chefs. Laby y confie également ses peurs.Un documentaire exceptionnel, très émouvant à lire.Gros coup de cœur
5