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couverture de : 13 à table !
le Dimanche 24-05-2015
Voici 13 délicieux mets livrés aux invités des Restaurants du Cœur. Inévitable rapprochement avec le concours annuel du réseau Au fil des pages autour d’un thème précis. Le troisième prix du jury unipersonnel est attribué à Gilles Legardinier pour Mange le dessert d’abord pleine d’humanité et d’humour, le deuxième prix est attribué à Agnès Ledig pour Un petit morceau de pain pleine de drôlerie et de joie de vivre et enfin le premier prix est attribué à Éric-Emmanuel Schmitt pour la touchante Part de Reine qui m’a atteinte au plus profond de moi-même et complètement dans le thème.Marc Levy et Guillaume Musso, dans un style très différent, ne démentent pas leur talent en cuisine moderne que je classerai à grand regret hors concours, ne respectant pas la consigne d’écriture!Enfin, pour tous les fanas du concours de nouvelles du réseau : à lire impérativement ! Et surtout à acheter au profit des Restos !!!
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couverture de : Amours
le Vendredi 08-09-2017
Amour conjugal, maternel, divin, charnel, filial, amour de soi. C’est d’amour dont il est question dans ce roman qui nous transporte au début du 20ème siècle, dans une maison bourgeoise. Dans ce huis clos étouffant, les passions les plus vives vont prendre corps et les vérités se révéler . Un récit sur la condition féminine et les conventions sociales au début de ce siècle qui n’est pas sans rappeler l’ambiance et les sujets chers à Maupassant . Sophie
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le Vendredi 13-11-2015
Victoire et Anselme sont mariés. Victoire est une jeune femme d'apparence froide mais elle cache un profond désir d'aimer et d'être aimer. Hors, avec son mari, ce n'est pas l'extase au 1er degré du terme. Pour elle, leurs moments d'intimité sont dénués de désir et de plaisir. Surtout qu'au grand chagrin de Victoire, son mari et de sa belle-famille, la cigogne ne frappe pas à leur porte. Autour du couple vit Huguette, Pierre et la jeune Céleste, leurs personnels de maison. Céleste subit, en silence, les assauts d'Anselme. Elle doit garder la tête haute malgré ces humiliations pour ne pas perdre son travail. Mais un jour, la vérité éclate, alors qu'elle essayait tant bien que mal de cacher ce secret... il n'est malheureusement plus possible de le dissimuler, car un petit habitant se fait une petite place sous son nombril. Victoire l'apprend et fait une proposition à Céleste: elle peut rester sous son toit et garder son emploi mais l'enfant sera le sien. Celle-ci accepte. Pourtant, un soir, n'y tenant plus, Céleste rentre dans la chambre conjugal où l'enfant dort et prend le couffin près d'elle. Victoire, s'en apercevant, la rejoint et l'histoire de ce livre prend un tout autre chemin puisque les deux femmes vont se découvrir l'une et l'autre...et un sentiment va naître petit à petit entre elles. Ce livre est absolument sublime. Dès les premières pages, j'ai complètement été happé. En effet, il n'y a aucun temps mort. Le style de l'auteur est très fluide et délicat. Le ton est juste. Les mots sont beaux. J'ai adoré me plonger dans la fin du XIXème siècle, où les femmes commençaient à se libérer doucement de leurs corsets, cherchaient à se démarquer et à trouver des modèles dans les stars de l'époque. J'ai bien entendu, moins aimer, la soumission dont elles devaient faire preuve pour garder leur emploi ou leurs réputations intactes car l'homosexualité à cette époque était complètement tabou et très mal vue par la religion et la société. Ce livre nous plonge dans une autre époque. Les personnages sont très attachants: Victoire et Céleste, Huguette et son époux Pierre, revenu de la guerre sans les sons et les mots tant le traumatisme a été grand... J'ai eu beaucoup de mal à les laisser et je continue de penser à eux, quelques jours après avoir terminé ma lecture. C'est pour ça que je lis: pour voyager à travers le temps, les époques, les mœurs et rencontrer des personnages formidables. Je me suis complètement évadée avec ce livre. C'est donc un vrai coup de cœur pour moi et je pense me le procurer pour ma bibliothèque avant la fin de l'année!
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couverture de : Qu'Allah bénisse la france
le Mercredi 01-04-2015
Le parcours peu conventionnel d'un jeune de banlieue. Tout le destinait à l'overdose ou la prison, mais sa prise de conscience très jeune, la musique et ses rencontres on fait de lui ce qu'il est devenu. Confronté à la délinquance il découvre l'islam soufi.C'est un livre passionnant !!
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couverture de : Une vie entre deux océans
le Samedi 16-01-2016
Une histoire originale, qui sort du commun, qui nous sort complètement de notre quotidien. Elle se passe à l'autre bout du monde, en grande partie dans un phare isolé. Comment ne pas être déchiré entre ses deux mères qui toutes deux ont raison et ont droit à cet enfant? Fait très rarissime chez moi , lorsque j'ai terminé ce livre, j'ai attendu 3 jours avant d'en ouvrir un autre! je voulais le faire durer. Un de mes coups de cœur.
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couverture de : Les mots qu'on ne me dit pas
le Mercredi 16-09-2015
Véronique est née dans une famille pas comme les autres: en effet, ses parents sont sourds-muets. Elle, de son côté, entend parfaitement bien et dès son plus jeune âge, elle a du apprendre à communiquer dans les deux langues, celle des signes avec sa famille, puis la voix et les sons avec les autres. Partagée entre honte et fierté, patience et colère, son quotidien d'adolescente rebelle n'est pas facile mais elle le raconte avec humour, tendresse et insolence. Les phrases sont courtes mais percutantes et ne m'ont pas laissé de marbre. J'ai été tantôt ému, tantôt surprise par son effronterie parfois mais j'ai également beaucoup ri grâce à certaines anecdotes que Véronique Poulain partage avec nous. Au fil des pages, Véronique Poulain prend de plus en plus position face à la situation de ses parents d'abord, puis pour toutes les personnes sourdes et muettes. Ce livre délivre un véritable message de tolérance et d'amour. J'ai passé un très bon moment de lecture et ce livre est vraiment à mettre entre toutes les mains pour se rappeler que la différence n'est visible que pour ceux qui ne veulent voir que ça.
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couverture de : Le complexe d'Eden Bellwether
le Samedi 06-02-2016
J'ai lu "Le complexe d'Eden Bellwether" et j'ai beaucoup beaucoup aimé (attention ça ne veut pas dire la même chose que "j'ai adoré", mais ça s'en approche fortement !). Oscar est un jeune homme simple et honnête, qui gagne sa vie en travaillant dans une maison de retraite dans la célèbre ville de Cambridge. Cette vie va justement se retrouver définitivement chamboulée lorsqu'au détour de notes d'orgue entendues dans une église, son chemin croise celui de la belle Iris. Etudiante de bonne famille, celle-ci lui fait alors découvrir un monde qu'il cotoyait mais ne fréquentait pas, avec son petit groupe d'amis mené par son frère, le fantasque et singulier Eden... C'est un livre très psychologique, qui prend le temps de poser ses personnages et de les faire évoluer ; C'est un livre très bien écrit, qui sait tout doucement vous prendre sans que vous vous en rendiez compte ; C'est aussi un livre fort, car tout cela finira très mal... Grand prix du roman FNAC en 2014, je comprends aujourd'hui pourquoi ! Bref, très bien.
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couverture de : Charlotte
le Dimanche 13-09-2015
J'ai profité des vacances pour me plonger dans le "Charlotte", de David Foenkinos, qui a été l'un des romans phare de la rentrée littéraire de l'année dernière, et accessoirement prix Renaudot. Le sujet est pourtant tragique : la vie (et la mort) de la peintre juive Charlotte Salomon lors de la seconde guerre mondiale. Pourtant, la lecture en est infiniment douce, avec cette structure narrative en phrases courtes, les unes sous les autres, comme pour alléger le propos. Mais sous cette apparente douceur se cache bien l'ignoble, l'antisémitisme primaire, la traque, l'horreur... Je ne connaissais pas du tout ce peintre, et le texte de Foenkinos m'a beaucoup touché. Bref, pour moi un succès amplement mérité.
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le Lundi 15-09-2014
Charlotte Salomon nait à Berlin en 1917. Lors de son enfance surgit un drame familial qui la poursuivra toute sa vie mais dont la vérité lui est cachée. Cet évènement fait suite de nombreux autres.Juive, elle sera ensuite exclue de toute vie sociale par les nazis et surtout de l'Ecole des Beaux-arts où elle avait été malgré tout acceptée. Après avoir vécue une passion amoureuse, elle consent avec grande difficulté à rejoindre ses grand-parents dans le sud de la France encore en zone libre.Elle y rencontrera une américaine et un médecin qui la pousseront à reprendre la peinture. En se jetant à corps perdu dans son art, elle achèvera une oeuvre autobiographique.Mais elle sera dénoncée et déportée, bien qu'enceinte.Ce très beau roman est écrit comme un poème en prose. Les phrases courtes et percutantes donnent un tel relief au personnage de Charlotte qu'il hantera le lecteur pendant très longtemps.Mais ce récit donne aussi à voir la naissance de l'artiste et de sa subite révélation à elle-même ainsi que la recherche d'un auteur, hanté par une artiste et qui part sur ses traces pour la comprendre et la faire vivre.Après la lecture, une plongée dans l'oeuvre de Charlotte Salomon s'impose.Elvira
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couverture de : A la grâce des hommes
Julie M le Mardi 26-12-2023
Une immersion dans le Nord de l’Islande au début du 19ème siècle. Une vraie immersion, de celle qui vous fait entendre mugir le vent des tempêtes de neige, les ventres des animaux qu’il faut nourrir, sentir la brûlure du froid, l’humidité qui pique le nez, toucher la terre tellement gelée qu’on ne peut y enterrer personne, chercher la chaleur du feu et sa fumée qui fait pleurer les yeux. Et il n’y a pas que la fumée qui fait pleurer les yeux... Il s’agit d’un roman extrêmement bien documenté sur l’histoire vraie d’Agnes Magnùsdottir - dernière femme condamnée à mort d’Islande. Bref, un très grand coup de coeur pour moi ! D’autant plus que je ne l’attendais pas alors merci beaucoup à Hélène (de la Biblio de St Rémy) de me l’avoir fait découvrir !
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le Jeudi 01-12-2016
Comment après la lecture de ce livre peut-on oublié Agnès. Je dois avouer qu’elle est restée près de moi longtemps. Comme Agnès a apprivoisé la famille de l’agent de sécurité du canton, elle m’a captivé. Nous sommes en Islande en 1829. Agnès sera la dernière condamnée à mort. Avec le révérend Totti, l’auteur nous conduit vers une réflexion sur la vérité. Finalement est-elle coupable des faits dont on l’accuse ? Un très très beau roman. Catherine
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couverture de : Entre mes mains le bonheur se faufile
le Lundi 07-03-2016
Ce livre est un coup de coeur pour moi . Chaque personnage apporte une touche de singularité et en même temps, il est facile de se retrouver dans certains d'entre eux, notamment Iris. Iris est cette femme solitaire, malheureuse dans son couple, épuisée par une routine qui ne la stimule plus. Après avoir décidé de reprendre sa vie en main, elle va pouvoir mettre en lumière sa force de caractère et s'épanouir au monde, d'abord d'un point de vue professionnel puis personnel. J'ai beaucoup aimé suivre son évolution et l'ai admiré maintes fois. Elle est très inspirante. Gabriel, séducteur, est un homme torturé qui vous fera fondre car il est décrit comme étant très sexy et sous ses airs de provocateur, se cache de douloureuses blessures qui ne le rendront que plus attachant. Marthe est une femme très surprenante, je pense qu'elle est la surprise de ce roman car je ne la voyais pas du tout comme elle est en réalité. Tantôt dure, tantôt tendre, elle joue de son charisme tout le long jusqu'à un évènement qui bouscule tout ce que l'on pouvait penser d'elle jusqu'à présent. Cette lecture a été un pur moment de bonheur: j'ai été happé dès les premières pages. L'histoire, addictive et dynamique, m'a porté sans difficulté. Chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice et j'ai beaucoup aimé évoluer dans les univers de la couture et de la mode. Le bonheur est à portée de mains et il faut savoir puiser au fond de soi pour trouver le cran de tout balancer et repartir sur des bases saines pour trouver le bonheur.
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couverture de : L'oubli
le Mercredi 03-05-2017
Histoire captivante construite à travers le monologue intérieur de Maud, une femme âgée qui perd la mémoire et ses repères quotidiens, Elle s’en rend compte mais ce qui la préoccupe le plus et finit par l’obséder (et agacer son entourage), c’est la disparition de son amie Elizabeth. Des fragments du passé lui reviennent par bribes liées à des faits présents, et qui se tissent progressivement pour révéler un mystère à découvrir concernant sa sœur Sukey. Malgré la gravité du thème, L’Oubli n’est pas un livre déprimant et peut même être amusant parfois. Son auteure, très jeune, dépeint de façon remarquable les errements de la pensée, tout en nous entraînant habilement dans une vielle histoire qui n’avait jamais été élucidée.
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