Liste des commentaires
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Une autre idée du bonheur
le Jeudi 26-06-2014
Comparé à juste titre, au road movie « Thelma et Louise »pour sa cavale à travers les Etats-Unis, je n’ai pu m’empêcher de penser à l’oppression des noirs américains dans « La couleur des sentiments », traitée d’une manière sensiblement différente, sous une forme moins violente.Si le lecteur cherche ici des descriptions imagées des paysages traversés, il sera probablement déçu. En revanche, il y trouvera à travers les nombreux dialogues entre les 2 protagonistes, les valeurs de la filiation et de la cause défendue qui peuvent conduire à l’abnégation du soi et de la liberté.Les méfaits de la surveillance permise par les nouvelles technologies y sont également mis en exergue.Comme d’habitude, le style de Marc Levy est direct et sans fioriture mais percutant. Certains lui reprochent d’utiliser toujours les mêmes leviers dans la progression de ses histoires mais encore une fois, je trouve que le thème de ce dernier roman se différencie bien des précédents.Émérance Bétis
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L'art d'écouter les battements de coeur
le Mercredi 18-05-2016
Cette histoire se déroulant en Birmanie, j'ai tout de suite été incité au voyage. Les paysages et les lieux principaux de cette histoire sont tellement bien décrits que j'ai voyagé tout le long.
Cette histoire est tout simplement une merveille: je l'ai terminé hier avec beaucoup de regret car je me suis profondément attachée à Mi Mi et Tin Win. L'auteur a vraiment écrit une pépite, l'écriture est empreinte de poésie et d'une grande fluidité à la fois ce qui a rendu ce livre addictif.
Cela fait longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un roman, voilà chose faîte.
Lisez-le...il est magique. Et Tin Win et Mi Mi sont encore avec moi aujourd'hui.
le Samedi 27-02-2016
UNE JOLIE HISTOIRE QUI FAIT DU BIEN.
le Samedi 16-01-2016
Un peu philosophique ce voyage en Birmanie. Un livre serein, poétique, émouvant. Un livre à lire, un livre à offrir. Un livre qui ne laisse pas indifférent. Est-ce l'ambiance asiatique? Est-ce l'amour qui en émane? On y est, on entend les tintements des cloches, on entend l'ambiance des marchés. Les effluves des fruits, épices, thé ... arrivent à nos narines. Vous ne serez pas déçus, lisez le !!! Un véritable coup de cœur.
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Central Park
le Dimanche 06-04-2014
Guillaume Musso, auteur populaire, est plus connu pour la qualité de ses intrigues que pour ses qualités littéraires, quoique … Amateurs de suspense, vous allez être servis ici. L’évolution de l’intrigue est absolument inattendue et finit par vous fiche la trouille pour cause de plausibilité. Une nouvelle fois, Guillaume Musso nous tient en haleine du premier à l’avant dernier chapitres puis laisse entrevoir une lueur d’espoir bien pâle pour les écorchés de la vie.Emérance Bétis
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Dossier 64
Delphine A le Samedi 30-10-2021
4ème volet des enquêtes de l’inspecteur Carl Morck et de ses acolytes Assad et Rose du département V, celui des cold cases danois. Cette fois-ci Rose tombe sur le dossier inachevé de la disparition d’une prostituée 20 ans auparavant. Inutile de préciser que Carl préférait se la couler douce dans son bureau à rêver de sa belle psychologue, mais Assad l’entraine vite dans son enquête. Ils découvrent alors qu’elle n’est pas la seule à avoir disparue ce jour-là, même si le lien avec les autres affaires est loin d’être évident…
Ce que j’aime bien avec les romans de Jussi Adler-Olsen, c’est qu’ils font à la fois partie d’une série dans laquelle on retrouve les mêmes personnes et leurs histoires récurrentes (le trauma irrésolu de Carl, le passé d’Assad, les problèmes psychologiques de Rose), tout en étant tous originaux sur leur thème principal : avec ce 4ème volume, c’est ici un pan peu reluisant de l’histoire danoise qui est dévoilé, lorsque les femmes jugées légères étaient internées et stérilisées de force, dans un eugénisme qui pourrait malheureusement tout à fait encore se poursuivre de nos jours. C’est d’ailleurs sur ce point que l’auteur insiste lourdement dans le livre, à travers le personnage certes peu nuancé mais néanmoins présent du très méchant docteur Curt Wad.
Bref, même si ce n’est pas de la grande littérature, un bon cru, vite, le suivant !
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Réparer les vivants
le Samedi 10-11-2018
Pierre D. le 10/11/2018
Le style d'écriture est bluffant, d'une richesse et d'une pertinence incroyables.
On a le sentiment de progresser dans ce roman au rythme d'un cœur qui bat à 200 pulsations / minutes.
Le travail de collecte d'information sur ce thème a du être énorme.
Sans avoir l'air d'y toucher et à partir d'un drame humain, l'auteure nous conduit vers la résurrection possible pour d'autres humains et nous permet de mesurer le travail fantastique d'une équipe médicale.
le Mercredi 23-03-2016
Attention, lecture grosse patate !!! Simon est un jeune homme plein de vie, fou de surf et d'amour pour sa belle Juliette. Mais c'est cette vie justement qu'il va perdre un matin, lors d'un terrible accident de voiture. Perdre ? Pas tout à fait : en état de mort cérébrale, Simon est donneur d'organes potentiel... Grosse patate que je vous avais dit !!! Mais "Réparer les vivants", de Maylis de Kerangal, a le mérite de traiter ce sujet sensible, sur les 24 heures où tout se décide, oùi l faut faire des choix alors que la douleur annihile tout... On apprend ainsi plein de choses sur le "protocole" à suivre, les détails glaçants mais si importants. Je n'ai par contre pas du tout aimé l'écriture, que j'ai trouvée pompeuse et pleine d'emphase, à mon goût un peu plus de simplicité aurait été bienvenu. Cela reste pour autant un livre fort, qui pose la question essentielle : et moi, que ferais-je ?
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Au revoir là-haut
le Dimanche 07-12-2014
J'ai lu "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaitre, et j'ai trouvé ça... waouh !!! Enfin un livre fort et puissant, non pas dans le sens lyrique du terme (plein de belles descriptions fines et grandioses), mais plutôt dans le genre qui vous dévore les tripes jusqu'à ce que vous l'ayez terminé. Albert est un poilu malchanceux, qui se fait enterrer vivant dans un trou d'obus 8 jours avant l'Armistice (scène d'intro, époustouflante). Il est sauvé in extremis par Edouard, lequel en échange reçoit malheureusement un éclat d'obus qui le défigure atrocement. Ces 2 hommes, que leurs origines opposent, vont ainsi se retrouver liés, et vivre ensemble les désillusions de l'après-guerre, très forte pour glorifier ses morts, beaucoup moins pour s'occuper des rescapés. Mais ils auront leur petite vengeance... Ce livre est monté comme un polar, avec des personnages puissants, et permet de voir la grande guerre sous un autre angle, celui des vautours se faisant du beurre sur le malheur des autres. C'est cynique, émouvant, ironique, parfois drôle, bref, très fort. Et le titre en lui seul résume la philo du livre : "au revoir là-haut" sont en effet les derniers mots écrits par Jean Blanchard à sa femme avant de se faire fusillé pour trahison, alors qu'il avait juste obéi à ses supérieurs lors de l'attaque de sa tranchée... Bref, j'ai adoré.DD78
le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
le Mercredi 23-10-2013
Attention, ce roman nuit gravement à la vie quotidienne ! 600 pages que l’on peut difficile lacher!Au moment de l’armistice en 1918, le lieutenant Henri de l'Aulnay-Pradelle envoie une derrière fois ses troupes à l’assaut sur un coup de tête et juste pour la gloire. Trois soldats en réchapperont : lui-même, Albert Maillard, et Edouard Péricourt. Le premier sera secouru dans une tranchée par le second qui perdra une partie de son visage.Le roman relate leur amitié lors de leur retour à la vie civile dans une France qui veut honorer légitimement ses morts mais oublie bien vite les vivants rescapés et souvent « cassés » moralement et physiquement. Albert Maillard, comptable hyperémotif et timide va aider en prenant de gros risques avec la loi, Edouard Péricourt, artiste et gueule cassée.Pierre Lemaîte décrit une après-guerre avec ses douleurs, les magouilles autour des cimetières par le lieutenant Pradelle, les constructions des monuments aux morts qui coûtent des fortunes à la moindre petite commune. Une France bien noire !Il ne faut pas trop dévoiler l’intrigue car Pierre Lemaître nous offre là un roman plein de suspense et de rebondissements. Les personnages vont partie de ceux qui resteront gravés longtemps dans l’esprit des lecteurs. En effet, leurs choix ambigus parfois malhonnêtes, leurs noirceurs, leurs doutes ou leurs certitudes les rendent proches de tout un chacun.Après Sylvie Germain et Véronique Ovaldé un troisième coup de cœur de la rentrée littéraire pour moi !Elvira
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Les Anges meurent de nos blessures
le Samedi 16-01-2016
A priori un sujet qui ne m'attirait pas : la boxe. Mais, ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je me suis lancée. Aucun regret! C'est un récit comme souvent avec lui, doux dans sa violence et également violent dans sa douceur. On s'attache à ce personnage. A lire sans à priori.
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Le gardien de phare
le Lundi 14-04-2014
J'ai lu "Le gardien de phare" de Camilla Läckberg, et j'ai été moins déçue que je ne l'aurais cru. Nous reprenons là où "La sirène" nous avait laissé: Erica et sa sœur, enceintes toutes deux, se remettent de leur terrible accident de voiture, l'une avec ses bébés, l'autre sans. Et voilà t'y pas que le directeur financier de Fjällbacka, un ancien copain du lycée, se fait assassiné, lui qui avait tout de l'homme sans problème, mais maintenant avec une balle dans le crane. Alors ni une ni deux, c'est reparti pour une enquête à rallonge de Patrick Hedström, pleine de rebondissements, de fausses pistes, de "je sens que j'ai oublié quelque chose", ou de "il manque une pièce au puzzle"... Bref, les mêmes ficelles que d'habitude, mais un peu mieux tressées quand même que dans le roman précédent. Avec une histoire très poétique autour de ce gardien de phare justement. En résumé, simple, efficace, suédois quoi.DD78
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Marie d'en haut
le Samedi 16-01-2016
A peine la moyenne. Lecture facile, sans rebondissement. De nombreuses d'incohérences. Rien à voir avec "Juste avant le bonheur", du même auteur, et que l'on lit sans s'arrêter mais que l'on ne voudrait jamais finir!
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Juste avant le bonheur
le Samedi 16-01-2016
Livre très positif dans sa tristesse. Un livre que l'on ne quitte pas, mais que l'on ne voudrait jamais terminer. Un livre qui ne nous quitte pas, même quand on l'a terminé.
le Samedi 22-03-2014
C'est avec tristesse que je viens de finir ce livre, j'aurais aimé partager encore un peu la vie des personnages. Avec ses senteurs de "Ensemble c'est tout " et de "Et puis Paulette" ce roman est un petit bijou. Mêlé de drames, d'optimisme, d'humour et de tendresse ce livre est plein d'émossion et d'espoir, c'est un pansement pour les petits et gros bobos de la vie. Que du bonheur!!J'ai envie de lire très vite "Marie d'en haut " premier roman d'Agnes Ledig.Denise Bibliothèque de Bazoches
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