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Azincourt par temps de pluie
Delphine A le Mercredi 18-01-2023
Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé.
L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça…
J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde.
Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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Connemara
Delphine A le Samedi 14-10-2023
Hélène a la quarantaine, un mari wonderboy et deux adorables fillettes. Après un burnout sévère, elle est retournée vivre dans sa région d'origine et s'est installée à Nancy, où elle poursuit sa brillante carrière de consultante. Christophe a le même âge, mais lui est resté à végéter dans la ville qui l'a vu grandir, entre un boulot de VRP et une histoire d'amour compliquée. Ces deux là vont se retrouver des années après s'être croisés au lycée, je vous laisse deviner la suite…
La crise de la quarantaine, vous connaissez ? Nicolas Mathieu nous offre avec « Connemara » sa version province profonde et middle class. Quand comme moi vous venez de ce milieu et que vous avez passé… un certain âge dirons-nous ( !), et bien le propos finit par vous toucher à un moment où à un autre, forcément. Je me suis donc par moments reconnue dans Hélène, avec son envie d'étudier et de découvrir autre chose, sa petite vie qui semble parfaite mais qui n'en est pas moins parfois difficile. Les retrouvailles de ces deux anciennes connaissances de lycée sont touchantes et l'on aimerait se retrouver devant une belle et grande histoire d'amour, mais non, Nicolas Mathieu et son pessimisme vosgien est bien là, terre à terre, pour nous ramener à la dure réalité de l'existence. J'ai trouvé les passages sur le milieu du travail très réalistes, ceux sur la maternité pas du tout, et constaté une difficulté à clore cette brillante démonstration.
Bref, touché coulé.
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Blizzard
Delphine A le Dimanche 23-03-2025
Horreur absolue !!! En vacances à la montagne, je me retrouve au bout de quelques jours sans plus aucun livre à lire !!! Je file donc à la (petite) librairie du coin, laisse de côté les tonnes de femme de ménage, et tombe sur le on-ne-peut-plus approprié « Blizzard » de Marie Vingtras. Ça tombe bien, je voulais le lire et il neige dehors.
Ici pas de Haute-Savoie, mais l’Alaska, dans ce qu’elle a de plus rude et de plus sauvage. Pour une raison inconnue, Bess sort dehors par un temps pareil avec le petit Thomas. Elle lâche quelques secondes la main de l’enfant le temps de refaire son lacet, mais lorsqu’elle veut la reprendre, le petit à disparu…
A partir de ce pitch court et glaçant (dans tous les sens du terme !), Marie Vingtras brode la vie de 4 personnages qui se retrouvent mêler à cette histoire : Benedict, le père de l’enfant, homme rustre et taiseux mais avec un cœur gros comme ça ; Bess, jeune californienne arrivée là pour fuir ses démons ; Freeman, retraité de couleur pas si passif que cela ; et Cole, l’homme du coin un peu trop porté sur la bouteille mais pas que. A travers les recherches de chacun pour retrouver Thomas, nous découvrons leur vie et ce les a tous mené là, et c’est diablement bien fait et cohérent : quel talent de conteuse ! Je peux juste regretter que l’ensemble est un peu court et aurait mérité d’être un peu plus développé. Mais là-haut dans la montagne, j’ai adoré.
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Mon mari
Delphine A le Dimanche 12-03-2023
Cette femme est folle. Folle d’amour pour son mari. Elle ne vit que pour lui, base ses journées autour de lui, adaptant ses faits et gestes selon son attitude à lui, notant tout, fouillant tout. Au début du livre on prend cela un peu à la légère, et puis au fur et à mesure que la lecture avance, décrivant chacun des jours d’une semaine type, on se rend compte que c’est pathologique, et que cette femme est littéralement malade d’amour…
Quel sujet original ! Bravo à Maud Ventura d’avoir su imaginer la relation maritale sous un angle nouveau, certes quelques fois un peu répétitif, mais bien ancré dans le réel. On ne saura même pas le prénom des personnages, par contre leur quotidien et toute la gestion compliquée qui tourne autour si. Et j’ai adoré le retournement de l’épilogue, même si je l’avais un peu vu venir.
Bref, un premier roman original !
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Man
le Mardi 25-01-2022
Que de belles choses j'ai appris sur la culture, les coutumes et la cuisine vietnamienne! Un livre magnifique.
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Des bleus au cartable
Marie-Pierre G le Jeudi 26-11-2020
Ce roman est un vrai coup de cœur sur le harcèlement au collège très adapté pour tous à partir de 10 ans.
Marie-Pierre G
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Mamie Luger
le Jeudi 21-01-2021
J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j ai souvent souvent souri.
Cette mamie est très attachante, son franc parlé est libérateur.
Un livre qui m'a fait du bien en cette période bien difficile.
Je recommande.
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Le garçon du phare
Alice P le Lundi 24-04-2023
Très belle histoire, d'aventure, de camaraderie, de débrouillardise et de courage. Nous avons beaucoup aimé !
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L'Énigme de la Chambre 622
Delphine A le Dimanche 11-07-2021
Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière.
« L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances…
On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée !
Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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Âme brisée
le Lundi 05-10-2020
Les films font parfois verser une larme. C'est plus rare d'un livre. Et bien ce livre m'a émue aux larmes. Une très belle histoire, très bien écrite. Des personnages attachants. On voudrait que le livre dure davantage. Sans hésitation, un pépite de cette rentrée littéraire.
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