Liste des commentaires
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Le Prédicateur
Delphine A le Dimanche 14-03-2021
L'intrigue se situe toujours dans le joli village de Falbalack (!), mais cette fois-ci sous la canicule estivale. le corps d'une jeune femme torturée est retrouvée sur 2 squelettes ayant à priori reçu les mêmes sévices, et lorsqu'une nouvelle jeune fille disparait, c'est toute l'équipe du commissariat local qui se met à pied d'oeuvre, notamment en allant fouiller dans les vieux secrets de la famille d'Ephraim Hult, "le prédicateur"... Derrière cette enquête, on retrouve avec plaisir tous les protagonistes du tome précédent, et leurs petits tracas et leurs soucis du quotidien. L'écriture est efficace, presque parfois un peu trop cliffhanger (chapitres courts qui laissent sur sa faim et qui obligent à foncer au suivant), mais je l'ai comme l'autre dévoré !
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Le dompteur de lions
Delphine A le Dimanche 14-03-2021
C'est un de mes rendez-vous lecture incontournables chaque année : le dernier Camilla Lackberg. Non pas que le contenu en soit transcendant (c'est même un peu toujours la même chose), mais par contre c'est un plaisir de retrouver les personnages que je suis depuis maintenant 9 tomes.
Dans le dernier en date, "Le dompteur de lions", Erika enquête cette fois-ci pour son prochain livre sur une femme ayant égorgé son mari et séquestré sa fille comme un animal, pendant que son chéri le policier Patrick se retrouve lui face à des enlèvements de jeunes filles. le problème ? Elles ont subi de terribles mutilations...
Comme d'habitude, les 2 trames vont se retrouver mêlées, et Erika va pouvoir donner de sacrés coups de main à son époux. Rien de nouveau donc chez Camilla Lackberg, mais le suspense est savamment distillé tout au long du livre et en rend sa lecture captivante. J'attends le tome 10 !
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La Faiseuse d'anges
Delphine A le Dimanche 14-03-2021
J'ai bien aimé... On est toujours dans le petit village touristique de Fjallbacka, avec nos héros Ericka & Patrick. Et voilà t'y pas qu'un incendie criminel se produit dans l'ancienne colonie de vacances, que tentent de retaper Ebba et son mari. Rien de bien extraordinaire me direz-vous, sauf que 30 ans auparavant, toute la famille d'Ebba a mystérieusement disparu dans cette même demeure lors d'un déjeuner pascal. Les 2 évènements seraient-ils liés ? (je veux bien vous répondre, mais alors je spoile grave !).
Quant on lit Camilla Lackberg, on est en terrain connu : on suit les mêmes personnages depuis maintenant 8 tomes, on s'y est attaché, forcément, alors cela nous pousse à continuer la lecture. Par contre au niveau intrigue c'est toujours les mêmes ficelles : une vieille histoire se répercute dans un crime ayant lieu de nos jours, et nos protagonistes qui suivent l'enquête ont des dons de divination exceptionnels (ils ont toujours le sentiment d'avoir raté quelque chose, de sentir qu'on leur ment, j'en passe et des meilleurs). Cependant ce 8ème tome est d'excellente facture, et m'a bien divertie pendant 10 jours. Bref, parfait pour les vacances.
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Le cri
le Mercredi 13-09-2017
Bien écrit. Le suspense perdure jusqu'à la fin. Difficile de s'arrêter dans la lecture.
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Je m'appelle Leon
le Mardi 31-01-2017
très beau livre; belles émotions ; on apprend beaucoup
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Le rouge vif de la rhubarbe
le Lundi 29-01-2018
Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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Chanson douce
le Lundi 29-01-2018
“Une chanson douce, que me chantait ma maman...” Le titre du prix Goncourt 2016 m’a aussitôt fait penser à cette chanson d’Henri Salvador, que je fredonnais il y a quelques années la nuit à mes enfants pour les endormir. Le problème, c’est qu’après avoir lu ce livre, ce sont les mamans qui ne dormiront plus sur leurs 2 oreilles ! L’auteure, Lydia Slimani, a en effet eu le talent de concentrer dans ce livre toutes les peurs maternelles actuelles : la difficulté de concilier carrière et vie de famille, et la mauvaise conscience qui va avec ; ce besoin de liberté que l’on peut avoir parfois, freiné par le quotidien ; l’autre difficulté de déléguer la garde la journée de ses petits, avec cette relation ambivalente de confiance et de doute qui peut s’installer ; et puis l’impensable, la mort de son enfant...
Le livre commence d’ailleurs comme ça : Myriam, en rentrant un après-midi plus tôt de son travail, trouve ses 2 petits étranglés dans leur chambre par la nounou. Après l’horreur, retour en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. L’écriture est simple, directe, quasi chirurgicale, complètement antagoniste avec les sentiments qui entrent en jeu. Bref, j’ai beaucoup aimé.
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Le mystère Henri Pick
Agnès L le Vendredi 25-10-2024
Comédie bien ficelée et bien racontée
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Elle et lui
le Dimanche 05-04-2015
J’ai lu tous les livres de Marc Levy ; à l’exception des « Enfants de la liberté », je l’apprécie particulièrement pour l’originalité de ses histoires qui me font facilement rêver. Le début d’Elle et lui m’a toutefois laissé un arrière-goût de déjà lu et vu ; ce pour deux raisons : d’une part l’intervention des personnages principaux du premier livre « Et si c’était vrai ?» et d’autre part l’utilisation en toile de fond d’un site de rencontres. La fin, quant à elle, m’a paru trop précipitée…Mais le corps de l’histoire m’a offert plein de surprises qui sont loin de m’avoir laissée indifférente : de la promenade sur le toit de l’Opéra à la dénonciation de la dictature coréenne en passant par, et ce ne sont pas des moindres, les états d’âme qu’amène l’écriture, en l’occurrence ceux de l’auteur même.Ce dernier rend ainsi hommage au métier de traducteur faisant le succès ou pas d’un livre à l’international. Et puis, le lecteur apprendra, sous l’angle de la comédie, la gymnastique qui consiste à écrire une nouvelle histoire à partir d’un vécu déplacé de son contexte réel. Marc Lévy nous dévoile également un de ses secrets d’écrivain : comment parler de soi à travers un personnage. On remarquera aussi, à ce stade de la réflexion que dans ses livres, Marc Lévy aborde, mine de rien, des thèmes sérieux tels que le coma, le mystère de la vie et de la mort, ou ici, la dictature… Bref, sous leurs airs légers tant dans leur contenu que dans leur style, chaque livre devrait interpeller le lecteur sur bien des sujets.Du point de vue de la mise en page, j’ai apprécié les cadres que l’éditeur a réservés aux SMS dans Elle et Lui.Emérance Bétis - Jouars-Pontchartrain
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Promesse
Delphine A le Dimanche 05-11-2023
Sixième volume des aventures du département V, où un vieux flic acariâtre, un sombre réfugié syrien et une assistante gothique délurée résolvent de vieux cold cases danois. Cette fois-ci le trio se penche sur l'histoire d'Alberte, belle jeune fille renversée par une voiture il y a de cela 17 ans. Simple accident avec délit de fuite ? Le suicide du policier ayant passé sa vie à mener l'enquête les pousse à croire que non...
J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec celui-là. Il faut dire que je ne suis pas, mais alors pas du tout intéressée par tout ce qui a trait à la religion et à l'ésotérisme. Pas de bol, ils constituent ici la principale trame de l'histoire. Mais ne vous y trompez pas, je me suis quand même régalée avec l'humour décalé de Carl, le sale caractère de Rose et le mystère continuant à entourer Assad. En effet les trames secondaires autour de nos personnages avancent ici pas mal, notamment concernant le drame qui a failli coûter la vie à Carl et rendu son équipier tétraplégique.
Bref, je lirai avec plaisir le tome 7 !
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