Liste des commentaires
couverture de : Le dernier brame
le Vendredi 27-01-2012
Le dernier brame / J. C. Servais. - Dupuis, 2011. Depuis sa rencontre avec le grand écrivain Bernard Chalenton, la vie de Claudine semble s'être arrêtée. Ne compte plus pour elle qu'un livre de cet auteur, Monsieur Blanche, qu'elle lit et relit sans relâche depuis près de vingt ans. Sa fille, Colette, qu'elle a abandonnée à la naissance, décide tout de même d'essayer de communiquer avec cette femme psychologiquement fragile. Colette va accepter d'entrer dans la névrose de sa mère pour communiquer avec elle et se prêter à une lutte avec cet homme auquel elle est bien plus liée qu'elle ne le croit. Colette et sa mère vont inopinément faire réapparaître dans leur vie Bernard Chalenton, en manque d'inspiration, à la personnalité manipulatrice et au passé des plus troubles.Une histoire classique, bien menée par ce parallèle avec une nature animale. Du bon Servais, les dessins sont splendides. Emmanuelle - lectrice
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couverture de : La première fois
le Mardi 08-11-2011
8 auteurs, 8 nouvelles sur la première fois. Aura-t-elle lieu ? Dans quelles circonstances ? Fille ou garçon ? D?accord ou pas d?accord ? De la jeune fille qui doit subvenir aux besoins de ses petits frères à celle qui ne sait pas si c?est le bon, en passant par celui qui aime beaucoup son meilleur ami et celui qui est persuadé qu?il va enfin le faire? Des auteurs modernes, des récits drôles, grinçants ou poignants, des réalités de la vie et des ?si je ne veux pas je ne suis pas obligé?? chaque récit donne une leçon, remet les yeux en face des trous, donne de l?espoir, nous rappelle des souvenirs?. A faire lire aux parents, indispensable ! Genre : nouvelles Public concerné : adolescents, adultes Mélanie de Méré
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couverture de : 1Q84
le Samedi 11-05-2013
J'ai lu "1Q84 livre 1 avril-juin" et ai bien aimé. En 1984, Aomamé est une trentenaire célibataire prof de gym, secrétement tueuse à gages. Tengo est un prof de maths solitaire, écrivain à ses heures. Ils ne se cotoient pas, mais tous les 2 ont en commun d'essayer de se protéger au maximum des affres de la vie, et semblent mener leur existence "en transparence". Mais cette vie finira par les rattraper, et remettre en cause tous les principes qu'ils s'étaient imposés pour s'en protéger, à tel point qu'ils se demandent s'ils ne sont pas dans un monde parallèle, en 1Q84... Vous l'aurez compris, il est extrêmement difficile de résumer ce livre, tant les thèmes abordés sont divers: la solitude, les sectes, les mathématiques, la violence faite au femmes, l'édition, le fantastique... C'est avant tout un livre d'ambiance, où l'auteur prend le temps de planter ses personnages, de monter une ambiance, délicatement. Bref, un bon compagnon de voyage.DD78
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couverture de : 1Q84
le Mardi 20-08-2013
J'ai profité de mes vacances pour continuer ma lecture de "1Q84 livre 2 juillet-septembre", et j'ai encore bien aimé... Le temps poursuit son œuvre dans le monde 1Q84: Aomamé se prépare à supprimer le leader d'une dangereuse secte, tandis que Tengo part à la recherche de ses origines et de lui-même. La première cherche la sortie de 1Q84, tandis que le second réalise qu'il vient d'y entrer. Mais l'un et l'autre ne rêvent que d'une chose: se retrouver... Là encore, il est bien difficile de résumer ce livre: il s'agit surtout d'une ambiance, et Murakami sait vraiment planter les choses avec finesse et raffinement , grâce à une multitude de petits détails. Par contre en bémol il est vrai que l'action n'avance pas très vite, et que la traduction par le terme "little people" de ces êtres plutôt méchants venus de 1Q84 est déconcertante. Mais peu importe, je me jetterai quand même sur le livre 3 ! DD78
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couverture de : Rien ne s'oppose à la nuit
le Mardi 25-09-2012
Bouleversée également par ce livre, qui commence joyeusement pour devenir de plus en plus sombre... Mais extrêmement bien écrit et très prenant. Je retiens beaucoup de choses, notamment, la difficulté de se construire avec une mère dépressive...
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le Lundi 27-08-2012
J'ai enfin eu le temps de lire "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan, et ce livre m'a beaucoup marqué. L'auteur tache d'y raconter la vie de sa maman Lucile, qu'elle a elle-même retrouvé sur son lit, suicidée... De ce point de départ tragique, c'est pourtant un livre extrêmement vivant qu'il nous est donné de lire: l'enfance de Lucile dans une famille nombreuse parisienne, bruyante et joyeuse, mais également frappée de drames et de peines; son caractère à part associée à sa beauté hors norme; et puis son parcours chaotique, ses pétages de plomb dûs à sa bipolarité, que ses filles (dont l'auteur) ont vécu de plein fouet. J'avais une certaine image "bobo" de Delphine de Vigan, et je prenais bien soin de ne pas me plonger dans ses livres. Mais connaissant maintenant l'enfance qu'elle a eu, je suis plus indulgente. Bref, un livre fort et terriblement humain.DD78
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couverture de : 1984
le Dimanche 24-11-2013
J'ai beaucoup aimé, même si aimé n'est peut-être pas le terme le plus adéquat. Winston est un petit bureaucrate dans une société totalitaire absolument effrayante: tout être est continuellement sous surveillance, et ne doit montrer aucun sentiment, si ce n'est la haine de l'ennemi et le dévouement au parti. Mais Winston sent bien qu'il n'en a pas toujours été ainsi, et secrètement, au fond de lui-même, se forge sa propre haine, celle envers le parti. Jusqu'au jour où il va rencontrer Julia, et se dévoiler plus qu'il ne le devrait... Et bien oui, je ne l'avais jamais lu, il faut dire que je n'ai jamais été trop fan de romans de SF et d'anticipation. J'avais peur ici de me retrouver devant un texte hermétique, trop porté sur son idéologie et sur ce qu'il avait à démontrer. Et bien pas du tout, c'est un vrai roman, accessible, mais surtout glaçant dans son contenu. Winston se retrouve broyé par un système sans issue, et cela fait vraiment peur. Et réfléchir...DD78
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couverture de : Indignez vous !
le Samedi 12-05-2012
J'ai lu "Indignez-vous!" de Stéphane Hessel, et suis un peu déçue ... Comme son titre l'indique, l'auteur, ancien résistant, incite ses lecteurs à se rebiffer contre l'ordre établi, tout comme lui l'a fait face aux nazis il y a plus de 60 ans. Je m'attendais en fait à un texte plus virulent et étayé, sur les innombrables sources d'indignation de notre époque; le propos est au final court et essentiellement axé sur des faits historiques post 1945, normal quand on sait que le bonhomme a participé activement à la rédaction des droits de l'homme en 1948. Bref, et malgré tout le respect que je dois à ce brave homme, un peu pétard mouillé à mon avisDD78
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couverture de : Vivement l'avenir
le Lundi 07-03-2011
"j'attendais tellement d'avoir une passion, un truc fort et violent qui me tire en avant.Un but."Voilà ce qui manque à 3 trentenaires, Alex, Cédric et Olivier dit le Mérou .Dans leur petite bougade bien morose du Nord ils vivent une vie sans attrait, sans véritable futur jusqu'au jour où Gérard un handicapé sérieux apparait dans leur vie terne .Tout va changer : le trio de choc ,animé d'un grand élan de solidarité, de compassion , d'amitié envers ce dernier va imaginer une équipée cocasse qui les mènera jusqu'à des jours meilleurs .Le propos de MS Roger sonne très juste .Il est à l'image de notre société, en prise directe avec notre réalité quotidienne de misères et de petitesses .Il nous apporte une énergie et une joie sans commune mesure, un vent d'espoir et d'optimisme .C'est cette force qui m'a beaucoup plû. Jocelyne Pontchartrain
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couverture de : La couleur des sentiments
le Mercredi 03-04-2013
J'ai lu "La couleur des sentiments", de Kathryn Stockett, et j'ai adoré. Aibileen et Minnie sont 2 nounous noires, comme on en trouve tant dans les familles blanches du Mississipi des années 60, avec tout ce que cela peut comporter de mépris, d'humiliation et de peur. Skeeter est quant à elle de l'autre coté de la barrière, fille de planteurs de coton, mais rêve d'autre chose que d'un mariage avec un obtu du coin. Ces 3 là vont se retrouver unies dans un projet commun, qui va les transformer bien au delà de ce qu'elles imaginaient... Il n'y a pas beaucoup de livres qui vous mettent dans l'ambiance dès les 1ères pages, mais celui-là en fait parti: on se retrouve de suite dans la non-chalance du sud des Etats-Unis, écrasé à la fois par la chaleur et le code social. On a beau le savoir, ce qui est décrit est sidérant: ségrégation au quotidien, non-droit absolu pour les noirs; vie étriquée étouffée par le poids des conventions et du qu'en-dira-t'on pour les blancs (enfin surtout les blanches!). Mais l'espoir est là, tout au long du livre. Je recommande chaudement.DD78
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le Lundi 14-02-2011
j'ai beaucoup aimé, un peu dur, par moment, mais criant de vérités ...... cela ferait certainement un bon film pour la télévision.
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le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi. Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge. Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques? Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat. Sophie, bibliothèque de Beynes
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le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi. Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge. Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques? Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat. Sophie, bibliothèque de Beynes
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couverture de : Les chaussures italiennes
le Mardi 02-09-2014
Je l’avais déjà lu il y a 2 ans et il m’avait beaucoup plu. A la relecture j’émets toutefois un bémol car trop sombre pour moi en ce moment. Si ce livre est une réflexion sur une vie ratée et surtout sur une mort inéluctable, Fredrik finit néanmoins par reprendre goût à la vie à 65 ans et à se sentir bien dans ses "chaussures italiennes" : l'auteur fait preuve finalement d'une bonne dose d'originalité.Certains lecteurs disent que le personnage principal est misanthrope, moi je dirais qu’il s’est isolé de la race humaine parce qu’il ne se pardonne pas la grave faute professionnelle qu’il a commise. Certains évoquent les invraisemblances et la loufoquerie des personnages, moi je suis rentrée de nouveau et sans problème dans leur bizarrerie ! A noter que la baignade quotidienne de Fredrik dans un trou de glace est chose courante de la part d’un suédois, la conservation d’une fourmilière dans le salon un peu moins ! Les paysages sont magnifiques, leur description est fidèle à la réalité (je suis allée au cercle polaire suédois en hiver il y a quelques années et j’ai retrouvé des ambiances lors de ma lecture).Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain.
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