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couverture de : Garçons sans noms
le Mercredi 14-05-2014
Gopal et sa famille quittent leur village pour commencer une nouvelle vie à Bombay. Dès le départ leur voyage est semé d’embûches et ils découvrent à leur arrivée une ville inhospitalière et dangereuse. Un jour, Gopal est enlevé et séquestré avec d’autres enfants dans un petit atelier pour y être esclave. Dans cette prison, les enfants ne se parlent pas et doivent obéir s’ils ne veulent pas être battus et privés de nourriture. Les rivalités qui se créent entre les enfants sont entretenues par leur geôlier qui encourage un climat de délation. Gopal doit trouver une solution pour fuir.Très bon roman bien documenté sur la ville de Bombay et sur l’exploitation des enfants. L’auteur a su retranscrire parfaitement l’état d’esprit de six enfants séquestrés dans des conditions inhumaines. Elle a fait également de Gopal un personnage très attachant qui restera longtemps dans notre mémoire de lecteur.
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couverture de : Nos beaux doudous
le Vendredi 29-08-2014
Imaginez un doudou qui me suit partout depuis ma naissance et dont je ne peux me séparer.Imaginez qu'à force de boire ma soupe, dont je ne veux pas, il se mette à grandir… jusqu'à ce qu'il devienne tellement imposant que papa et maman lui demandent quitter la maison… c'est alors le début d'une grande aventure.Le talent poétique de Stéphane Servant desservi par les illustrations tendres et oniriques d'Ilya Green : quoi de mieux pour cette balade initiatique, cette ode au plaisir de grandir et de voir s'élargir son univers.Tout en émotion, un album à double niveau de lecture qui ravira sans doute autant les mamans que les enfants (3-6 ans).Un coup de cœur pour ma part !Sophie
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couverture de : Swing à Berlin
le Samedi 27-10-2018
On apprend beaucoup de choses grâce à ce livre, particulièrement sur le choix très sélectif des musiques autorisées durant la guerre. Il nous apprend également que l'on peut trouver d'excellents musiciens là où on s'y attend le moins...
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couverture de : Jeune fille en Dior
le Samedi 22-03-2014
Des dessins, des toilettes, des couleurs superbes mais des visages pas toujours reconnaissables (notamment de Clara dans certaines scènes ou encore de quelques stars du cinéma).À coup sûr, une fine description du milieu de la mode, des défilés, des métiers et des process. En revanche, une histoire, un scénario et des dialogues un peu pauvres à mon avis.Dans tous les cas, une ode à la création qui manque particulièrement dans le film YSL de Jalil Lespert où les scènes de débauche priment sur celles de la création et des défilés.Ce qui n'est pas le cas ici avec une image de Christian Dior en "bon patron", véhiculée dans cette B.D.Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
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le Mercredi 19-02-2014
Une très belle BD d'Annie Goetzinger sur les débuts de Christian Dior dans le monde de la mode à travers le regard de Clara, personnage fictif, jeune chroniqueuse férue de mode qui invite le lecteur à découvrir les coulisses de cette prestigieuse maison de Haute Couture. L'aventure débute en 1947 dans un Paris d'après guerre. Christian Dior offre son premier défilé à une élite parisienne avide de rêves et de frivolités. Un style emblématique (épaules arrondies, jupes cintrées, jupes corolles) rebaptisé "New Look" Outre Atlantique très remarqué qui lance définitivement la carrière du créateur. Annie Goetzintger nous dépeint un Christian Dior très attachant et très "paternel" avec ses "petites mains", ses "muses" et ses "jeunes filles". A découvrir absolument
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couverture de : Bacha posh
le Samedi 30-09-2017
Comment se construire un avenir en Afghanistan quand on est une fille ? De quelle liberté disposent-elles ? Un beau roman à découvrir !
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couverture de : Une preuve d'amour
le Dimanche 24-11-2013
J'ai beaucoup aimé et même adoré ce roman car on y trouve à la fois de l'émotion et de l'aventure.Et puis j'ai découverte l'histoire des Misérables de Victor Hugo que je ne connaissais pas auparavant à travers d' une classe qui l'étudie.Jeanne
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couverture de : La lettre à Helga
le Dimanche 08-09-2019
Attention, coup de coeur de l'été !!! Moi, les histoires d'amour manquées, ça me prend aux tripes. "La lettre à Helga", de Bergsveinn Birgisson (atchoum !) en raconte une très belle, d'histoire d'amour manquée.   Nous sommes au fin fond de l'Islande du début du XXème siècle, dans les collines dénudées battues par les vents. Il y a les moutons, ceux qui les élèvent, et parmi eux Bjarni (re-atchoum !), son épouse Unnur, rendue stérile après une opération qui a mal tournée, et Helga, la belle voisine de la ferme d'à côté. Il arrive ce qu'il doit arriver, avec passion, aveuglement, déraison, mais cette dernière reprend ses droits au moment de tout quitter. Bjarni doit donc continuer à vivre dans sa petite communauté perdue au bout du monde, avec l'objet de son amour là, juste à côté, mais pourtant si loin. Il lui écrira cette lettre déchirante et très belle à la fin de sa vie, pour tout lui avouer... C'est beau, touchant, bien écrit, poétique, parfois cru, exotique, entier, passionné, énervant, bref, ça ne laisse pas indifférent, même en seulement 130 pages. Bjarni a été lâche et le reconnaît, mais il le paiera toute sa vie. Snif !
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le Vendredi 11-12-2015
Une lettre d'amour poignante, prenante, dérangeante parfois. J'ai adoré!
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le Mardi 03-06-2014
Bjarni, un homme âgé, en maison de retraite, va venir passé l’été dans le village qu’il a habité autrefois.Il écrit une longue lettre à la femme qu’il a aimé passionnément mais dont il s’est lui-même privé.C’est l’occasion pour nous de découvrir tout son monde entre son élevage de moutons, ses pêches solitaires et sa charge de contrôleur de fourrage.Très beau roman, on se laisse emporter par cet amour impossible et par la vie rude que mène cet homme solitaire.
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couverture de : La nostalgie heureuse
le Mardi 22-09-2015
Ce livre est mon premier Amélie Nothomb: je me suis dis que pour commencer, un petit volume, c'était bien. J'ai passé un bon moment de lectures, en suivant les pas d'Amélie au Japon. Elle est partagée entre beaucoup d'émotions différentes et cela la rend humaine et proche de nous. J'ai très envie de découvrir maintenant " Ni d'Eve, ni d'Adam".
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le Mardi 27-05-2014
J'ai lu "La nostalgie heureuse" d'Amélie Nothomb, et j'ai trouvé ça moyen, encore une fois... Pourtant ça se lit bien (et vite): l'auteure retourne sur les traces de son enfance et de sa vie japonaise, et nous fait partager ses sentiments, mitigés forcément. On retrouve ainsi un condensé des livres d'Amélie Nothomb que je préfère: "métaphysique des tubes", "La biographie de la faim", et "Ni D'Eve ni d'Adam" notamment. Mais rien de bien nouveau non plus. Bref, encore un livre pour engranger de la monnaie, mais quand se remettra-t-elle vraiment au travail ?DD78
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couverture de : Les Anges meurent de nos blessures
le Samedi 16-01-2016
A priori un sujet qui ne m'attirait pas : la boxe. Mais, ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je me suis lancée. Aucun regret! C'est un récit comme souvent avec lui, doux dans sa violence et également violent dans sa douceur. On s'attache à ce personnage. A lire sans à priori.
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couverture de : La Cuisinière d'himmler
Delphine A le Vendredi 01-11-2024
C’est la lecture des « mains du miracle » il y a quelques mois qui m’a fait me rappeler de « La cuisinière d’Himmler », dans ma PAL depuis trèèèèès longtemps. On est cependant ici très loin du récit quasi journalistique de Kessel : on se rapproche plutôt du « Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », à savoir le récit de Rose, centenaire tonitruante, qui nous raconte sa vie avec recul et humour, sa petite histoire s’entremêlant dans la grande. On voyage donc du génocide arménien à la folie de Mao, en passant par celle d’Hitler et de son non moins célèbre numéro 2, Himmler. J’ai trouvé le personnage de Rose pas très réaliste, wonder woman meurtrière et légèrement nymphomane, et qui en plus fait merveilleusement la cuisine. Bref, encore le fantasme d’un homme qui rêve les femmes plutôt que de les connaitre. Mais ne vous y trompez pas, ce livre est une lecture distrayante tout en étant instructive, qui a au moins le mérite de revenir sur des pans de notre Histoire peu reluisants qu’il ne nous faut cependant pas oubliés. Bref, j’ai bien aimé !
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