Liste des commentaires
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No et moi
le Mercredi 18-05-2016
Livre très poignant sur l'amitié et l'exclusion. Je le conseille fortement!
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La route
Delphine A le Mercredi 16-10-2024
Ca y est, la fin du monde a eu lieu. Il ne reste plus rien, si ce n’est une nature infertile, quelques humains affamés, et des routes abandonnées. Un père et son fils les arpentent, tentant de survivre tant bien que mal dans cet environnement hostile. Mais à quoi bon ? Dans quel but ?
Comme vous le savez j’adore les histoires post-apocalyptiques, où les survivants se retrouvent face à des questionnements essentiels (comment reconstruire après la destruction, garder son humanité, etc ...). Mais là j’avoue que Cormac McCarthy a fait fort : il nous offre un roman totalement pessimiste, sans espoir ni refuge, où l’on voit nos personnages s’enfoncer toujours plus dans le désespoir, et c’est vraiment glaçant. Son écriture onirique n’arrange rien, et m’a même un peu agacée quelques fois.
Bref, pas le gros coup de cœur que certains m’avaient promis, mais un livre fort (et déprimant !).
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La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
le Samedi 12-05-2012
Yes !!! I did it !!! J'ai réussi à bouquiner avec bébé !!! Il faut dire qu'avec une intrigue comme celle de "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" (quel titre !), j'ai plutôt été aidée: prologue glauque accrocheur, personnages du Millenium 1 repris en plus fouillé, rebondissements et révélations à gogo, le tout dans un exotique cadre suédois, bref, je recommande. Vivement le tome 3 !!!DD78
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Le silence du rossignol
Delphine A le Lundi 29-05-2023
Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori.
Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter…
« Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage.
Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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Quelque part entre les ombres
Delphine A le Samedi 20-06-2020
D'habitude, je ne suis pas trop BD, mais celle-là, je l'ai adorée. Pour ceux qui connaissent le film de Disney, on est un peu dans un "Zootopie" pour adultes, sans la gentillesse du dessin animé grand public (enfin sans être trop trash non plus, hein !).
Blacksad est un matou détective qui mène l'enquête sur la mort d'une ancienne amoureuse qui se rêvait star de cinéma. Mais il se rend compte qu'elle avait rencontré les mauvaises personnes...
Ici la mise en scène d'animaux en tant que personnages sert vraiment l'histoire, et l'on pourrait même parler de scénario tant les planches ressemblent à un story board. Une bonne histoire qui tient la route, un super coup de crayon, bref, coup de coeur BD !
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Arctic-Nation
Delphine A le Mercredi 22-07-2020
Suite des aventures de Blacksad, détective chachou qui évolue dans une société pourtant loin de l'être, chachou. Ce deuxième album est du même niveau que le premier, voire même meilleur : le graphisme est très réussi, les animaux choisis pour incarner chacun des personnages collent bien à l'idée que l'on veut s'en faire ; la mise en scène est sublime, on a l'impression d'être comme au cinéma ! Et en plus le scénario tient la route, notamment sur la thématique malheureusement toujours actuelle de noir contre blanc...
Bref, un album très réussi, vite, le 3ème !
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L'art de la joie
Delphine A le Jeudi 26-12-2024
Même s’il n’est paru qu’en 1996, « L’art de la joie » est déjà considéré comme un classique de la littérature italienne. Durant plus de 600 pages, Goliarda Sapienza nous raconte l’histoire de Modesta, jeune femme sicilienne au caractère bien trempé, née dans la misère un 1er janvier 1900, et qui à force de volonté (et dans le désordre !) va devenir princesse Brandiforti, poète, marxiste, novice et mère de famille. La petite histoire se mêle rapidement à la grande, et permet ainsi au lecteur de découvrir le XXème siècle de nos amis italiens, qui n’ont pas été plus gâtés que les autres en terme de dictature, répression et malheurs.
Même si je l’ai lu en entier, je n’ai pas aimé. Tout d’abord le personnage de Modesta m’a très rapidement déconcertée : avide de sortir de la misère, calculatrice à l’extrême, mesquine et menteuse aux mœurs très libres, elle tombe ensuite dans le cadre de la femme belle et intelligente qui comprend tout mieux que les autres tout en les manipulant, bref, elle m’a énervée. Ensuite la narration : rien n’est jamais clairement expliqué, le lecteur doit deviner ce qui se passe entre les multiples personnages aux noms italiens (forcément) mais qui se ressemblent un peu tous, bref, pas facile de suivre (surtout quand le personnage principal vous énerve !). Et pour finir l’écriture, avec ses interminables dialogues politico-poétiques, où les personnages se prennent la tête pendant des heures, pardon, des pages… Au secours… Par contre j’ai été surprise par la liberté de ton de l’auteure, notamment concernant la sexualité de son héroïne, mais il faut dire que le livre a été écrit pendant les années 70.
Bref, pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais un livre singulier un peu longuet au propos révolutionnaire.
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Mon chat le plus bête du monde
le Mardi 27-05-2014
"Mon chat le plus bête du monde" raconte la (dure) vie de l'animal de compagnie de l'auteur. C'est un livre rigolo, idéal pour aborder le second degré avec nos enfants, car en effet le dit animal de compagnie est un éléphant ( avec une vie de chat). Et il est vrai que de voir cet éléphant se lécher consciencieusement les fesses ou avoir un air très inspiré sur sa litière est un régal, largement partagé par les jeunes lecteurs. Bref, très sympa. DD78
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Suite française
Delphine A le Dimanche 15-09-2024
Ce livre a une histoire incroyable : il a été écrit par Irène Némirovsky durant la guerre, sur des cahiers aux petites lignes toutes serrées, lorsque celle-ci se cachait avec sa famille des persécutions nazies. Arrêtée devant ses petites filles, elle est morte quelques mois plus tard, assassinée dans une chambre à gaz. Ses enfants ont été traqués jusqu’à la fin de la guerre, emmenant cependant avec elles les cahiers presque illisibles. Elles les ont mises dans un coin après la Libération, pour ne plus y toucher jusqu’au début des années 2000. Et là, prenant leur courage à deux mains pour les déchiffrer, elles ont découvert la dernière œuvre de leur mère, « Une suite française »…
Initialement prévue en cinq parties, Irène n’a eu le temps d’en écrire que deux : « Tempête en juin », qui à travers une foule de personnages nous raconte l’Exode, dans ce qu’il a eu de plus beau mais surtout de plus nauséabond ; et « Dolce », qui reprenant quelques acteurs du début du livre décrit l’arrivée de l’Occupant dans un petit village de campagne. Si la première partie est incisive et implacable, la seconde se veut plus romanesque (mais heureusement beaucoup moins que l’affreuse couverture de l’édition qu’il m’a été donné de lire !). Le livre est très bien construit, l’écriture belle, et on ne peut que regretter de ne jamais en connaitre la suite.
Une lecture qui m’a en tout cas beaucoup émue.
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Inconnu à cette adresse
le Samedi 12-05-2012
J'ai lu "Inconnu à cette adresse", recommandé par un copain, et je suis un peu déçue .... Il s'agit d'une nouvelle écrite pendant la guerre par une desperate housewife américaine sur la montée du nazisme en Allemagne, et traitée sous forme épistolaire. Le juif de San Francisco Max écrit à son grand ami allemand Martin de retour au pays, lequel va au fil des lettres de plus en plus se tourner vers Hitler, et réduire cette belle amitié (et plus encore) à néant ... De cette idée séduisante au départ, je regrette les grosses ficelles sur l'évolution de Martin: en peu de pages, il passe du statut de meilleur ami à celui de traitre, c'est un peu rapide. Coté nouvelles, Stefen Zweig arrivait à faire passer beaucoup plus de sentiments dans des récits tout aussi courts. Mais bon, vu le succès qu'a connu ce livre, je dois être un peu à part!DD78
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