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Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
le Jeudi 28-05-2015
Je continue ma lecture des "Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire", et franchement ça tourne un peu en rond. Toujours la même trame, à savoir :- l'arrivée chez leur nouveau tuteur, tous plus bizarres les uns que les autres ; - attention le comte Olaf va nous trouver / mais non on va vous protéger ; - Le comte Olaf, déguisé, se pointe effectivement, mais personne d'autre que nos orphelins ne le reconnait; - Mais comment va-t-on déjouer le terrible piège du méchant ?, avec des situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres (comme un bébé de 18 mois qui escalade une cage d'ascenseur avec ses dents ??!!)- le méchant s'enfuit, suite au prochain épisode/tuteurHeureusement, il y a (quelques) bonnes surprises ;- les situations, qui ont l'avantage d'être originales (ici t'es in ou t'es out ?)- quelques indices qui donnent l'espoir d'une histoire plus vaste (V.D.C, Isadora et Duncan et j'en passe).Bref, je vais continuer ma lecture, mais je pense ça pourrait être mieux en ne prenant pas trop nos jeunes lecteurs pour des imbéciles.DD78
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Retour à l'état sauvage
le Mercredi 11-12-2013
super livre suite encore mieux.
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Les Guerriers de l'Hiver
Martine F le Lundi 03-03-2025
Norek change de registre et va cette fois nous embarquer dans un roman sur une guerre, pas n'importe laquelle, une guerre où la Finlande doit faire face à la Russie, la guerre d'hiver ou russo-finlandaise qui durera 105 jours et s'achèvera le 13 mars 1940. David contre Goliath, ce combat ne peut qu'attirer notre attention sur la situation actuelle et l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Nous suivrons le parcours de Simo Häyhä, surnommé la Mort Blanche, considéré comme le plus grand tireur d'élite de tous les temps. Malgré les conditions climatiques extrêmement défavorables, il abattra entre 500 et 700 hommes, toujours concentré et ne ratant presque jamais sa cible. Les finlandais se montreront très habiles, ingénieux, mobiles face à l'arrogance et l'incompétence de l'armée russe sous la pression de Staline et de la bêtise d'une dictature.
Les finlandais perdront 10% de leur territoire et 20% de leur potentiel industriel mais seront considérés dès lors pour leur esprit de ténacité, le fameux « sisu ».
C'est un nouveau récit haletant que nous livre Norek, une fois commencé il est difficile de s'arrêter, à lire d'une traite si possible. Martine F
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cinq coeurs en sursis
Brigitte G le Dimanche 05-10-2025
Plongée dans l'intimité d'une famille victime des dégâts collatéraux causés par un moment de folie meurtrière d'une femme insoupçonnable. Prenant
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Un animal sauvage
Delphine A le Vendredi 02-05-2025
Je continue ma lecture des romans de Joël Dicker. Si certains se suivent et se ressemblent, d’autres sortent du lot. « Un animal sauvage » fait malheureusement partie de la première catégorie.
Sophie et Arpad forment un couple parfait (comme je déteste cette expression !) : ils sont beaux, riches, ont de merveilleux enfants, des jobs de rêve, et habitent une magnifique maison perdue en pleine nature. Karine et Greg sont la version d’en dessous : ils habitent la même ville, mais leurs enfants sont insupportables, leur maison moins belle, et Greg est loin d’être le mari idéal. Et pour cause : il est obsédé par Sophie…
On y retrouve tous les thèmes de prédilection de Jojo : une histoire d’amour inconditionnel, une énigme bien tordue, et les bords du lac Léman. J’avoue que l’intrigue est prenante et que les pages se tournent vite, mais les personnages ne sont pas très fins, et les ficelles de l’intrigue un peu trop grosses à mon goût. Enfin je vous rassure, je l’ai dévoré en 3 jours quand même, Jojo est toujours aussi efficace !
Bref, pas mon meilleur Dicker.
Marie L le Mardi 09-04-2024
Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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Triste tigre
Delphine A le Mercredi 09-07-2025
Dans son livre « Triste tigre », gros succès littéraire de l’année dernière, Neige Sinno (quel joli prénom) nous raconte l’inceste dont elle a été victime durant son enfance. Son beau-père a ainsi abusé d’elle pendant des années, la faisant malheureusement grandir bien plus vite qu’elle n’aurait dû. Des années plus tard, elle a eu le courage de porter plainte, et son bourreau a été reconnu coupable, emprisonné, et peu d’années plus tard libéré…
Mais ne réduisons pas « Triste tigre » à un simple témoignage (ce qui aurait déjà été beaucoup) : l’auteure mélange en effet dans son livre histoire personnelle et réflexion, cite multiples références littéraires, passe de tendres souvenirs à de terrifiants instants très crus. Bref, on est plus dans l’essai que dans le roman, et c’est tant mieux. Elle essaie de donner un sens à tout cela, de comprendre le pourquoi de la chose, sans malheureusement y trouver de réponse. La lectrice que je suis a été glacée par certains passages, mais je me souviens surtout de celui où au moment du coucher de sa petite fille, lors du câlin du soir, elle réalise que la frontière entre l’amour et l’abject est bien plus facile à traverser qu’elle ne l’imaginait.
Bref, pas forcément un grand livre pour moi, mais un ouvrage fort sans aucun doute.
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L'enragé
Delphine A le Mercredi 15-01-2025
Belle-Île-en-Mer est pour moi un endroit magnifique, où la mer se déchaine sur des falaises escarpées pendant que le promeneur est malmené par le vent. Je ne savais par contre pas du tout qu’un tel lieu avait accueilli au siècle dernier un bagne pour enfants. Cela casse un peu la magie, même si au final on se dit qu’il est logique d’avoir choisi cet endroit sauvage pour une pratique qui ne l’est pas moins.
Sorj Chalandon nous raconte l’histoire de Jules, un de ces bagnards, qui n’a connu que la méchanceté des hommes, et qui s’est endurci à force de s’y frotter. Surnommé la Teigne, il encaisse les coups des matons et des détenus plus âgés. Jusqu’au jour où la révolte éclate, et où Jules parvient à s’enfuir avec ses camarades…
Ce livre nous ramène il y a cent années, à une époque qui parait intransigeante pour la nôtre : prison pour enfants, terreur du qu’en-dira-t-on, combats politiques allant jusqu’au sang, le lecteur contemporain est sidéré par tant de violence et de malveillance. Le personnage de Jules n’est pas attachant, contrairement à ceux de ses bienfaiteurs qui l’aideront dans sa cavale. L’écriture est forte sans trop forcée sur le trait, le sujet se suffisant à lui-même. Et quelle fin déchirante…
Bref, pas mal !
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La traversée des lumières
Brigitte G le Mardi 15-08-2023
Élégante écriture, pas de verbiage inutile, une véritable merveille d'histoire qui laisse une magnifique empreinte
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À prendre ou à laisser
Julie M le Dimanche 05-11-2023
Je vous l’accorde, j’adore Lionel Shriver, alors vais-je réussir à être impartiale ?!
Je ne sais pas, mais c’est une fois de plus, à mon humble avis, une vraie réussite !
La construction de ce roman, son thème et ses pages imaginatives qui sont parfois d’un jusqu’au-boutisme absurde, dérangeant et si drôle….
Car oui, il est possible de traiter de la fin de vie, de façon drôle, ironique et même caustique.
Un livre surprenant, un régal tel qu’on lui pardonne ses digressions un peu longues parfois…
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Les sources
Delphine A le Mercredi 28-08-2024
Marie-Hélène LAFON a reçu en 2020 le prix Renaudot pour son roman « L’histoire du fils », mais c’est avec un autre livre que j’ai choisi de la découvrir : « Les sources », paru l’année dernière. En 3 dates et très peu de pages, elle nous raconte l’histoire d’un couple de paysans dans le milieu des années 60 : la mère, docile, soumise, qui tremble des sauts d’humeur de son mari ; lui, qui la considère comme une moins que rien et se réfugie dans son travail ; les enfants, qui grandissent tant bien que mal en s’accommodant de cette situation. C’est toute une époque qui nous est décrite ici, où le patriarcat était roi, la femme au foyer et tributaire de son mari, et la vie à la campagne conduite par le quand dira t-on.
L’écriture est ciselée, elle peut paraitre simple au premier abord, mais c’est ce qui fait en fait sa force : en peu de mots elle décrit des situations terribles, angoissantes, révoltantes. J’ai aimé qu’avec son choix de raconter son histoire en 3 dates l’auteure donne la parole au père, éclairant le lecteur sur son comportement.
Bref, c’est un livre je l’espère sur un temps révolu (quoi que), témoin d’une époque. J’ai beaucoup aimé.
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