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couverture de : La Disparition de Stephanie Mailer
le Mardi 08-01-2019
J'ai trouvé le pitch de "La disparition de Stéphanie Mailer" des plus aguicheurs : une ravissante journaliste vient trouver le flic Rosenberg quelques jours avant son départ à la retraite pour lui annoncer qu'il s'était trompé 20 ans plus tôt dans la résolution d'une ancienne affaire. En effet, le maire de la petite ville d'Orphéa, sa famille et une passante avaient été sauvagement assassinés le soir de l'ouverture du festival de théâtre de la ville. Pas de bol, elle disparaît mystérieusement quelques heures plus tard, obligeant Rosenberg à se replonger dans cette terrible enquête... On retrouve ici tous les ingrédients des précédents livres de Joël Dicker : les Hamptons, théâtre naturel et sauvage de tous ces drames ; le trauma, qui taraude notre flic Rosenberg et nous tient un peu trop longuement en haleine pendant tout le livre ; l'histoire d'amour pure et idyllique, voire cul-cul suivant l'angle auquel on se place. L'écriture est accrocheuse, les personnages foisonnent et les pistes partent dans tous les sens. Et c'est bien là le problème : à trop vouloir perdre le lecteur, et bien ça ne tient plus la route, les multiples rebondissements de la fin décrédibilisant l'ensemble. Bref, un peu déçue, même si je l'ai dévoré. A vous de voir !
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couverture de : Changer l'eau des fleurs
le Mardi 14-05-2019
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre très attachant.
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le Lundi 08-10-2018
Deuxième livre de Valérie Perrin. Après les oubliés du dimanche, à lire absolument" Changer l'eau des fleurs" La vie de Violette n'a pas toujours était douce mais malgré tous ses malheurs, cette gardienne de cimetière profiter chaque jours des choses simples de la vie, C'est un vrai plaisir de lire ce livre plein d’émissions et on ne peut que s'attacher à cette femme optimiste.
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couverture de : Les rêveurs
le Samedi 08-12-2018
J'adore les autobiographies, et j'aime beaucoup Isabelle Carré : je ne pouvais donc pas passer à côté de la lecture des "Rêveurs", paru l'année dernière. La comédienne y raconte dans un ordre qui est le sien son enfance heureuse mais si particulière, entre une mère peu sûre d'elle issue de la haute aristocratie vendéenne, et un père designer et homosexuel refoulé. Pas facile pour la petite fille sensible qu'elle était d'évoluer entre les deux et leurs problèmes, et de trouver sa place : tentative de suicide, émancipation précoce en témoignent. Mais ce qu'elle en retient et nous présente dans son livre, ce sont surtout les douces folie et anormalité qui entourent cette bande de rêveurs, et qui lui ont permis d'avancer et de trouver sa voie. Bref, un beau livre sensible et un peu brouillon que j'ai beaucoup aimé.
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couverture de : L'enfant perdue
Delphine A le Mardi 29-12-2020
Clap de fin de l’amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L’enfant perdue », d’Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l’informatique à l’aube des années 70, l’une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l’écriture, l’autre au contraire s’y installant en essayant de le transformer. Et bien c’est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s’aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l’une fuyant l’autre alors que celle-ci veut s’en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes… C’est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C’est comme si Elena Ferrante n’arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l’évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l’amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l’Italie contemporaine. A lire !
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couverture de : Juste après la vague
le Lundi 05-03-2018
Livre palpitant qui se lit facilement ;
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couverture de : La sorcière
le Mardi 24-07-2018
10ème tome des aventures de la romancière Erica Falck et de son inspecteur de mari Patrik Hedstrom. Cette fois-ci, ils sont confrontés au meurtre d'une petite fille de 4 ans, retrouvée cachée dans la forêt. Meurtre qui rappelle étrangement celui de la petite Stella, retrouvée également assassinée au même endroit 30 ans plus tôt. Et par un heureux hasard, les 2 jeunes filles accusées à l'époque du meurtre sont de retour en ville... Camilla Lackberg a cru nous faire un cadeau : celui de nous offrir 700 pages des aventures de nos gentils héros suédois. Le problème, c'est que les ficelles qu'elle utilise sont plus qu'usées, les rebondissements à répétition et donc sans grande saveur, et que c'est long, c'est long... tout ça pour un dénouement qui en plus ne tient pas trop la route. Bref, pas le meilleur de la série.
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couverture de : Entre deux mondes
Delphine A le Mercredi 26-08-2020
« Entre deux mondes », d’Olivier Norek, porte très bien son nom : la trame se situe en effet à Calais, dans cette fameuse « jungle », où les migrants se retrouvent coincés sans espoir entre leur ancien pays et l’eldorado anglais. C’est ici qu’arrive un jour Adam, ancien policier syrien opposé au régime de Bachar El Assad. Il recherche sa femme et sa fille, qu’il a réussi à faire partir un peu avant lui. En parallèle, Bastien débarque lui dans son nouveau poste de lieutenant au commissariat de Calais. Non il n’a pas été puni, mais a pris ce poste en espérant que sa femme arrive à soigner sa dépression dans sa ville natale. Ces deux personnages pas si opposés que cela vont se retrouver réunis, et découvrir chacun à leur façon toute l’horreur et l’absurdité de la jungle… Autant le dire tout de suite, tout ce qui est raconté dans ce livre est vrai. Pas cumulé sur les mêmes personnages comme dans le roman, mais rien que de savoir que des êtres humains ont pu subir ce qui est décrit est révoltant. C’est d’ailleurs pour cela qu’Olivier Norek, ancien flic, a écrit ce livre : il a passé 3 semaines à Calais avec les réfugiés et ses homologues afin de bien comprendre toute l’horreur de la situation. C’est en cela que ce livre est très poignant. L’écriture n’est pas transcendante, mais ce n’est pas le but recherché. Ce roman devrait en tout cas être mise entre toutes les mains (même s’il est difficile), afin que tous nous comprenions l’horreur de la situation. Cela ne veut pas dire que nous aurons des solutions, mais au moins un peu de compassion. Bref, je recommande chaudement.
5

couverture de : La Servante écarlate
le Lundi 29-01-2018
Cela faisait longtemps que je cherchais cette "Servante écarlate", de Margaret Atwood, mais sans grand succès. Jusqu'à ce que cette dystopie soit adaptée dans une série outre-Atlantique, et devienne en plus l'un des symboles de l'Amérique anti-Trump. Banco, réédition en poche cet été ! Dans ce qui fut les Etats-Unis, la religion régit dorénavant toute la société, répartissant les personnes dans différents groupes : il y a ceux qui commandent, maîtres absolus, et leurs terribles épouses ; les Marthas, domestiques des premiers ; les yeux, qui font régner la terreur ; et aussi les servantes, femmes/putains encore fertiles destinées à donner des enfants aux maîtres. Defred est l'une d'entre elles, et à travers son journal clandestin nous découvrons cette société terrible, dont la notre n'est peut-être au final pas si éloignée que cela... J'ai adoré. L'univers décrit est troublant de réalisme, le basculement vers ce régime plausible, bref, l'ensemble tient diablement bien la route. Je comprends que la place de ces servantes écarlates dans cette société ait fait réagir autant, et ait trouvé de l'écho jusqu'à aujourd'hui. Bref, un super (et glaçant) roman d'anticipation.
5

couverture de : La fille qui rendait coup pour coup
le Jeudi 24-05-2018
Retrouvailles avec nos héros de la saga Millénium dans ce 5ème opus, "La fille qui rendait coup sur coup" : Lisbeth est injustement en taule, suite à la fin du tome précédent ; Michael est toujours un journaliste au top avec ses scoops percutants ; et l'été commence, il fait très chaud à Stockholm. Bref, pas grand chose, sauf que Lisbeth se met à dos la caïd de la prison en défendant une autre détenue, et que Michael enquête sur une sombre étude de jumeaux séparés à la naissance... J'avoue que j'avais été agréablement surprise il y a quelques années avec la reprise de la trilogie de Stieg Larsson par David Lagercrantz. Je me suis donc lancée dans la lecture de ce livre sans trop d'inquiétude, confiante dans le respect de la trame et des personnages originaux. Mais c'est pourtant là que le bas blesse : il n'y a aucune surprise. L'intrigue tient la route, les personnages sont fidèles à eux-mêmes, mais rien de novateur (il commence même à lui arriver un peu trop de trucs à mon goût à super Lisbeth). On en vient même à regretter que le personnage de la sœur jumelle de Lisbeth ne soit pas ici abordé, parce que zut, ça veut dire qu'il y aura un 6ème tome pour traiter le sujet... Bref, vous l'aurez compris, agréable mais sans plus.
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couverture de : En attendant Bojangles
le Samedi 05-11-2016
Voici un livre qui sort de l'ordinaire, difficile à classer dans une catégorie définie. Livre sur l'amour en soi (en soie ?) et sur l'amour de la vie, la saine libido, la jouissance et la tristesse d'être heureux. Une sorte de fado français, donc. La vie telle qu'elle est parfois, sombrement lumineuse et/ou éblouissamment triste. Le récit est dense, intense, vibrant et captivant. Je suis resté un moment, la dernière page achevée, immobile. Je conseille, pour parachever la saveur de la lecture, d'écouter immédiatement après, la chanson dont il est question dans le livre : "Mister Bojangles" interprétée par Nina Simone. Ceci permettra, au choix, de revenir doucement sur terre, ou alors de rester planer un peu si on est tard le soir.
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le Dimanche 23-10-2016
J'ai tout d'abord craqué sur la couverture de "En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut, et puis il s'est trouvé que cela a été un des best-sellers de l'été, alors je me suis lancée !!! Lancée dans les danses frénétiques et langoureuses d'Hortense et de son époux, enfin là j'ai choisi Hortense, mais en fait la belle est affublée par son amoureux d'un nouveau prénom tous les jours afin de ne pas sombrer dans la routine. De toute façon elle ne risque pas d'y sombrer, dans la routine, vu qu'elle est fantasque, imprévisible, délurée, imaginative et merveilleuse aux yeux de son petit garçon, qui est le narrateur de ce roman. Mais de leur coté, les médecins la considèrent plutôt comme hystérique, schizophrène, bipolaire, bref, folle... C'est donc ici un livre sur l'amour fou : l'amour d'un homme pour une femme qu'il sait particulière mais qu'il accompagnera et protégera jusqu'au bout ; et fou au sens propre comme au figuré, ce qui entraîne le lecteur dans un tourbillon de personnages et de situations cocasses et/ou dramatiques. Bref, un livre un peu inclassable, mais fort et touchant.
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