Liste des commentaires
couverture de : L'attente de l'aube
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
du bon William Boyd, avec en plus un peu de sexe, une affaire d'espionnage tragi comique juste avant la première guerre mondiale. On s'ennuie pas !
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couverture de : Le troisième oeuf
le Vendredi 20-04-2012
Antos est l'éleveur de dragons du royaume. Sa vie va être chamboulée quand Cham et Nyme, ses enfants, trouvent trois œufs sur leur île... Dont un pas comme les autres. Il y a longtemps que j'attendais une série première lecture en fantasy. Et c'est Marie Hélène Delval qui s'y colle. Et elle crée un monde fantastique, sans clichés, deux touts jeunes héros charismatiques, des créatures hors du commun (j'aime les Elusims)... à lire tout seul dès 7 ans, à faire lire à ses parents (surtout ceux qui disent que Harry Potter, c'est nul !)Mélanie, Méré
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couverture de : Rien ne s'oppose à la nuit
le Mardi 25-09-2012
Bouleversée également par ce livre, qui commence joyeusement pour devenir de plus en plus sombre... Mais extrêmement bien écrit et très prenant. Je retiens beaucoup de choses, notamment, la difficulté de se construire avec une mère dépressive...
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le Lundi 27-08-2012
J'ai enfin eu le temps de lire "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan, et ce livre m'a beaucoup marqué. L'auteur tache d'y raconter la vie de sa maman Lucile, qu'elle a elle-même retrouvé sur son lit, suicidée... De ce point de départ tragique, c'est pourtant un livre extrêmement vivant qu'il nous est donné de lire: l'enfance de Lucile dans une famille nombreuse parisienne, bruyante et joyeuse, mais également frappée de drames et de peines; son caractère à part associée à sa beauté hors norme; et puis son parcours chaotique, ses pétages de plomb dûs à sa bipolarité, que ses filles (dont l'auteur) ont vécu de plein fouet. J'avais une certaine image "bobo" de Delphine de Vigan, et je prenais bien soin de ne pas me plonger dans ses livres. Mais connaissant maintenant l'enfance qu'elle a eu, je suis plus indulgente. Bref, un livre fort et terriblement humain.DD78
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couverture de : La couleur des sentiments
le Mercredi 03-04-2013
J'ai lu "La couleur des sentiments", de Kathryn Stockett, et j'ai adoré. Aibileen et Minnie sont 2 nounous noires, comme on en trouve tant dans les familles blanches du Mississipi des années 60, avec tout ce que cela peut comporter de mépris, d'humiliation et de peur. Skeeter est quant à elle de l'autre coté de la barrière, fille de planteurs de coton, mais rêve d'autre chose que d'un mariage avec un obtu du coin. Ces 3 là vont se retrouver unies dans un projet commun, qui va les transformer bien au delà de ce qu'elles imaginaient... Il n'y a pas beaucoup de livres qui vous mettent dans l'ambiance dès les 1ères pages, mais celui-là en fait parti: on se retrouve de suite dans la non-chalance du sud des Etats-Unis, écrasé à la fois par la chaleur et le code social. On a beau le savoir, ce qui est décrit est sidérant: ségrégation au quotidien, non-droit absolu pour les noirs; vie étriquée étouffée par le poids des conventions et du qu'en-dira-t'on pour les blancs (enfin surtout les blanches!). Mais l'espoir est là, tout au long du livre. Je recommande chaudement.DD78
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le Lundi 14-02-2011
j'ai beaucoup aimé, un peu dur, par moment, mais criant de vérités ...... cela ferait certainement un bon film pour la télévision.
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le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi. Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge. Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques? Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat. Sophie, bibliothèque de Beynes
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le Vendredi 28-01-2011
Etats-Unis, débuts des années 1960 dans le Mississipi. Parvenue au terme de ses études, Miss Skeeter retrouve le domicile familial, et s?étonne de l?absence de la bonne noire qui a veillé sur elle depuis son enfance. Cherchant à comprendre le motif de cette soudaine disparition, elle se heurte au silence gêné de sa famille, et des autres bonnes qu?elle interroge. Irritée par le climat ségrégation raciale qui règne dans cet état, Skeeter décide de recueillir les témoignages de ces bonnes dont la finalité sera un livre portant à la connaissance de tous l?écrasante condition de ces femmes et leurs familles au service des blancs. L?entreprise s?avère difficile, mais peu à peu, la confiance s?installe entre cette femme blanche, fille de propriétaire de plantation et les femmes noires qui se livrent, non sans risques? Un roman fort, émouvant et édifiant, sur un sujet délicat. Sophie, bibliothèque de Beynes
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couverture de : L'oiseau de mauvais augure
Delphine A le Dimanche 14-03-2021
Je n'ai pas été déçue ! J'ai retrouvé nos héros Ericka & Patrick, cette fois-ci sur le point de se marier (toujours un peu fleur bleue Camilla); Mais pas de bol, un meurtre maquillé en accident vient occuper le futur marié-inspecteur, tandis qu'une émission de télé-réalité débarque dans leur petit village histoire d'en rajouter une couche ... Comme d'habitude, 2 histoires que rien ne semblent relier se suivent et finissent par se retrouver, même si c'est quelques fois un peu gros; En fait, c'est surtout pour les personnages que l'on retrouve d'un tome à l'autre qu'on y retourne, et dans ce sens ce livre frappe fort, en amorçant enfin une explication à l'enfance mal-aimée d'Ericka. A suivre donc dans le prochain tome, mais ça va être dur d'attendre !
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couverture de : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
le Mercredi 02-04-2014
J'ai lu "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", et j'ai beaucoup aimé. C'est d'abord son drôle de titre qui m'a attiré vers ce livre: pensez-vous, chez les Alvaro, la patate, c'est sacré ! Le ton du roman l'est tout autant: Juliet est une jeune écrivain anglaise qui cherche désespérément le sujet de son nouveau roman. Elle en trouve un en or lorsqu'elle reçoit la lettre d'un habitant de Guernesey, qui lui parle de son cercle littéraire d'amateurs de tourtes aux épluchures de. S'en suit une correspondance assidue avec les autres membres du cercle, qui changera radicalement la vie de Juliet... Le propos, lui, l'est beaucoup moins (drôle): l'occupation et l'après-guerre, racontées sous forme épistolaire. Mais c'est là toute la force de ce livre: des situations dramatiques qui vous glacent le sang, traitées avec un humour tout britannique qui vous fait irrémédiablement sourire. Bref, c'est très bien.DD78
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le Mercredi 02-04-2014
J'ai lu "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", et j'ai beaucoup aimé. C'est d'abord son drôle de titre qui m'a attiré vers ce livre: pensez-vous, chez les Alvaro, la patate, c'est sacré ! Le ton du roman l'est tout autant: Juliet est une jeune écrivain anglaise qui cherche désespérément le sujet de son nouveau roman. Elle en trouve un en or lorsqu'elle reçoit la lettre d'un habitant de Guernesey, qui lui parle de son cercle littéraire d'amateurs de tourtes aux épluchures de. S'en suit une correspondance assidue avec les autres membres du cercle, qui changera radicalement la vie de Juliet... Le propos, lui, l'est beaucoup moins (drôle): l'occupation et l'après-guerre, racontées sous forme épistolaire. Mais c'est là toute la force de ce livre: des situations dramatiques qui vous glacent le sang, traitées avec un humour tout britannique qui vous fait irrémédiablement sourire. Bref, c'est très bien.DD78
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couverture de : Le magasin de mon père
le Samedi 05-04-2014
Ce livre pour enfants est un petit bijou de tolérance et de respect, mais traité avec humour: Mustapha est le fils du marchand de tapis, et en bon commerçant, celui-ci est bien décidé à lui apprendre les langues étrangères. Mais évidemment, ça ne tente pas trop Mustapha... Jusqu'au jour où un drôle de coq va les lui faire travailler, les langues étrangères ! Bref, comment apprendre à nos enfants que nous sommes tous différents, mais que c'est ça qui est rigolo ! DD78
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couverture de : La tototte
le Samedi 12-04-2014
Il y a des livres qui ne parlent qu'à certains enfants, et il y a ceux qui parlent à tous. Celui-là, malgré son sujet assez ciblé, est de la deuxième catégorie. Mes 3 enfants se sont tous régalés des aventures de Benny, petit cochon un peu jaloux de l'arrivée de ce petit frère si bruyant, et à qui l'on donne une tototte pour le calmer un peu. C'est qu'il aimerait bien en avoir une aussi Benny, de tototte... Alors il va faire des bêtises, rencontrer des méchants (les cochons costauds, pas toujours facile à articuler !) et des gentils aussi. Les dessins sont très sympas, et je ne me lasse pas de sourire devant celui du petit frère suçant la fameuse tototte. Bref, un de mes best-off pour la tranche d'age 4-7 ans.DD78
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couverture de : Mille femmes blanches
le Mardi 02-05-2017
J'avoue que j'ai craqué sur le pitch de ces "Mille femmes blanches" : nous sommes au temps de la conquête de l'ouest, et les migrants sont bien embêtés par tous ces indiens aux immenses territoires. Afin d'apaiser les tensions, le grand chef cheyenne Little Wolf propose au président de l'époque d'échanger mille chevaux sauvages contre mille femmes blanches. Contre toute attente la proposition est acceptée. Les américains commencent alors à vider leurs prisons et leurs asiles avec les futures promises. Le livre est en fait le journal de l'une d'entre elles, May Dodd : fille de bonne famille, elle a eu le malheur de tomber amoureuse d'un sans le sou, et a alors été internée pour troubles nerveux afin de sauver la réputation de la famille. May Dodd saute sur l'occasion, et va alors découvrir la vie des indiens d'Amérique, et nous aussi par la même occasion... Si les aventures de la jeune femme sont au début passionnantes, j'avoue que pour ma part elles ont perdues peu à peu de leur attrait : le romanesque l'emporte un peu trop souvent, et cette May Dodd est vraiment sans faille. Bref pas mal, mais aurait pu être mieux. (et merci à Isabelle pour l'erreur !)
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le Vendredi 28-04-2017
Le commentaire précédent n'a pas de rapport avec "mille femmes blanches" qui, du reste est un très bon livre. A lire absolument....
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le Mercredi 26-04-2017
Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand Alice a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je l'ai personnellement trouvé pas réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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