Liste des commentaires
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Le cœur en braille
Delphine A le Dimanche 22-09-2024
Victor se sent différent des autres collégiens : il a du mal à assimiler les cours, et préfère faire le pitre devant les autres. Jusqu'à ce qu'il soit un jour placé en classe à coté de Marie, la jolie intello, qui va être en réalité bien différente de la fille coincée qu'elle parait être...
Une jolie histoire associée à un joli graphisme, destinée plutôt à un public ado : voilà comment je résumerais "Le cœur en braille". Cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment, et c'est déjà ça !
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Terminus Malaussène
Delphine A le Mercredi 12-06-2024
Ah la la, ça y est, elle est vraiment finie cette saga des Malaussène ! Merci monsieur Pennac de nous avoir fait vibrer, rire, sursauter pendant toutes ces années avec les frasques malchanceuses de Benjamin, les aventures policières au sein de ce chouette village de Belleville, ainsi que les arrivées au fur et à mesure des livres des nouveaux membres aux prénoms toujours plus improbables. Ce dernier tome n’échappe pas à la règle, et réussit même le meilleur twist de toute la série grâce à un gratin dauphinois…
Bref, si oh veinards vous ne comprenez rien à ce que je vous raconte, plongez-vous vite dans « Le bonheur des ogres », premier tome de la série, et régalez-vous. Pour les autres, consolez-vous avec ce denier livre qui clôt magnifiquement la série.
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Les enfants endormis
Delphine A le Dimanche 02-06-2024
Les années 80 et le SIDA. Cela peut paraitre lointain à présent, mais les séquelles de la maladie peuvent parfois toujours être présentes. C’est le cas pour Anthony Passeron : dans sa famille de l’arrière-pays niçois, il y a cet oncle dont personne ne parle jamais, ces histoires de famille que l’on tait, et qui insidieusement marquent les générations. Il décide alors de mener l’enquête, et de retrouver la trace de ce fils de boucher qui rêvait d’autre chose que d’une petite vie provinciale. On découvre ainsi comme l’oncle Désiré a plongé dans la drogue, et de fil en aiguille (ah ah) dans la maladie…
A ce récit très personnel, Anthony Passeron a eu l’intelligence de mêler l’histoire de la maladie, des premiers recensements auprès des médecins à la découverte du virus : c’est ainsi le récit d’une course contre la montre pour essayer de sauver les malades, mais aussi d’une lutte d’influence entre différents pays pour en tirer gloire et reconnaissance. C’est cette partie-là que j’ai trouvé la plus passionnante, même si l’autre, plus personnelle, m’a beaucoup touchée.
Bref, une lecture poignante, touchante et instructive.
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La Guerre
Delphine A le Mercredi 30-04-2025
Je continue ma lecture de la super saga de Michael McDowell, « Blackwater », avec ce quatrième tome intitulé « La guerre ».
Au tout début, il y a maintenant de nombreux mois (et oui, quand une série me plait, j’aime bien en étaler la lecture pour en profiter plus longtemps), bref, quand j’ai découvert cette saga et que j’ai regardé le titre de tous les tomes, je pensais que celui-ci allait traiter des relations plus que difficiles entre Elinor, l’étrange femme apparue dans la ville de Perdido lors de sa grande crue, et sa belle-mère la possessive Mary-Love. Il n’en est en fait rien, la guerre du titre faisant tout simplement référence à la seconde guerre mondiale. Le lecteur en découvre l’impact sur chacun des membres de la famille Caskey, que ce soit à travers l’activité accrue de la scierie familiale, ou bien avec l’installation d’un camp d’entrainement non loin de la ville, qui amène ainsi de nouveaux personnages, mais aussi de nouveaux drames…
J’ai trouvé pour ma part que le fantastique était un peu moins présent dans ce tome que dans les précédents, même si il prend ici un tour inattendu (je me comprends). Mais peu importe, continuez de vous jeter sur les magnifiques livres de cette saga addictive, pour ma part je vais attendre encore un peu avant de me lancer dans le cinquième volume (cf remarque ci-dessus !).
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La Maison
Delphine A le Dimanche 05-01-2025
Bon, et bien pas mieux que les autres pour ce 3ème tome de la série Blackwater: je l’ai dévoré en une journée !
On se remet vite dans le bain grâce à la plume ultra-efficace de Michael McDowell (il n’a pas été scénariste pour rien) : nous sommes toujours perdus au fin fond de l’Alabama dans la petite ville de Perdido, et la mystérieuse Elinor continue de mener un combat silencieux contre sa belle-mère Mary-Love, vieille dame possessive et autoritaire. Elle a été jusqu’à lui laisser sa fille ainée Myriam afin de pouvoir s’installer et vivre avec son mari Oscar et son autre fille Frances dans leur magnifique maison juste à coté. Mais cette dernière recèle bien des mystères…
Je ne sais plus quoi vous dire pour vous encourager à lire cette super série : l’intrigue est prenante, les personnages attachants, il y a juste ce qu’il faut de fantastique, c’est facile à lire et les couvertures sont toutes plus sublimes les unes que les autres ! Just let’s go !!!
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Derrière le rideau
Delphine A le Samedi 18-06-2022
« Derrière le rideau », de Sara Del Giudice, est une bande dessinée très poignante qui m’a beaucoup marquée : on y découvre l’histoire de Yaël et de sa petite sœur, qui vivent en Provence avec leurs parents, à cette période bien particulière de l’avant guerre. Leur enfance est gaie et délurée, marquée par divers événements qui paraissent à leurs yeux anodins : leurs grands-parents paternels qu’ils n’ont jamais vu, leur mère qui s’affaiblit, leur père qui se cache derrière un rideau…
C’est là toute la puissance de cet album : les petites anecdotes sans importance vues par ces filles sont en fait autant d’indices pour nous, adultes du XXIème siècle, qui connaissons la triste histoire de la guerre et les faiblesses de l’Homme. Cela donne à cette BD différents degrés de lecture, mais surtout une tension qui ne fait que grandir, pour arriver à son summum à la dernière page (poignante). Même si je ne suis pas top fan du graphisme (nez triangle ?), je recommande chaudement.
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Des vivants
Delphine A le Mercredi 01-06-2022
J’ai découvert la bande dessinée « Des vivants » à La Grande Librairie (que je ne regarde pourtant jamais). Francois Busnel y était dithyrambique sur cet album de Simon Roussin, qui raconte la génèse et la fin d’un des premiers réseaux de résistance français, celui dit du musée de l’Homme. Ou comment des scientifiques, hommes et femmes, n’ont pu se résoudre à la victoire de l’Allemagne nazie et ont œuvré en silence pour résister. Tout intelligents qu’ils étaient, ils n’ont malheureusement pas réussi à suffisamment se cacher, et la plupart ont connu une fin tragique…
C’est peu de dire que le sujet prend aux tripes. Les scénaristes Raphaël Meltz et Louise Moaty ont réussi la prouesse de ne donner comme paroles aux personnages que des faits réels (lettres, articles, enregistrements), afin de dénaturer le moins possible le récit. Malheureusement, pour ma part, ça ne prend pas : on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à reconnaitre les personnages, et il y a pas mal de planches sans dialogues qui tirent en longueur. De plus je n’ai pas été fan des couleurs choisies par l’illustrateur, trop vives et tranchées à mon goût. Par contre la lecture des notes à la fin du livre m’a beaucoup émue, les faits devenant plus clairs et concrets : respect messieurs et mesdames…
Bref, déçue.
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La Crue
Delphine A le Dimanche 15-10-2023
Cela faisait de longs mois que la magnifique couverture du premier tome de "Blackwater" me faisait de l'œil, alors je me suis lancée et pouf, dévoré en 3 jours ! Il faut dire que la trame réunit pas mal des sujets qui m'intéressent : Amérique profonde, saga familiale, et un peu de surnaturel. J'achète !
Nous sommes donc dans la petite bourgade de Perdido au sud de l'Alabama au début des années 20. Une terrible crue a submergé la ville, sur laquelle règne la famille Caskey grâce à sa riche scierie : il y a Mary-Love la maman possessive, Sister la jeune fille qui ne quitte jamais sa mère, et Oscar, le fils chouchou. Lorsque celui-ci sauve des eaux la singulière Elinor, on sent bien que les choses vont un peu se compliquer...
L'écriture de Michael McDowell est simple mais rapidement addictive : les pages se tournent facilement, la trame se tisse inexorablement, les personnages prennent peu à peu de l'épaisseur. Vous l'aurez compris, j'ai adoré, et il me tarde de découvrir la suite ! Je recommande.
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La Digue
Delphine A le Mercredi 29-05-2024
Cric crac croc… Je n’ai fait qu’une bouchée de ce second tome de la saga Blackwater, « La digue » !!!
J’ai été ravie d’en retrouver tous les protagonistes, dont Elinor, la mystérieuse épouse d’Oscar apparue un des soirs de la grande crue qui avait ravagé la ville, et Mary-Love, la maman du même Oscar, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de cette rivale et enchaine les coups bas afin de garder fiston à porter de main. Elle met ainsi tout en œuvre pour permettre la construction de la digue qui protégerait Perdido d’une nouvelle crue, d’autant plus que sa belle-fille y est farouchement opposée (pourquoi ? Mystère, mais on se doute qu’il y a un peu de fantastique là-dessous). Cependant Mary-Love va se retrouver prise à son propre piège…
Comme je vous l’ai dit, on prend les mêmes et on continue : chacun évolue, tisse sa toile dans cette petite ville perdue de l’Alabama. Il y a des nouveaux venus, des drames aussi, et on se demande où Michael McDowell va bien nous emmener dans les prochains tomes.
Vite la suite !!!
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Reine de coeur
Martine F le Vendredi 09-02-2024
On vibre aux sons constants de cette musique de mots sur fond de guerre atroce et d’histoires d’amour. Les tambours et les cymbales font résonner les atrocités de la guerre tandis que l’alto peut faire vibrer l’amour infini qui lie deux êtres. C’est une histoire transgénérationnelle qui se joue au Japon et en France avec toujours chez Akira Mizubayashi une même passion mélomane qui rythme ses histoires.
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