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couverture de : Mesopotamia
Agnès L le Lundi 24-02-2025
Olivier Guez: Mésopotamie Très déçue, quand il s'agit de décrire la rencontre de Gertrude Bell avec le monde orientale, les habitants, la culture, c'est avec un style wikipédia, et nous avons l'expérience amoureuse de Gertrude dans tous les détails intimiste comme un roman. Sinon, cela reprend tous les aspects géopolitiques qui on conduit à la création de l'Irak, c'est assez intéressant mais encore une fois, pas mieux que les fiches wikipedia correspondantes.
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couverture de : Les Guerriers de l'Hiver
Martine F le Lundi 03-03-2025
Norek change de registre et va cette fois nous embarquer dans un roman sur une guerre, pas n'importe laquelle, une guerre où la Finlande doit faire face à la Russie, la guerre d'hiver ou russo-finlandaise qui durera 105 jours et s'achèvera le 13 mars 1940. David contre Goliath, ce combat ne peut qu'attirer notre attention sur la situation actuelle et l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Nous suivrons le parcours de Simo Häyhä, surnommé la Mort Blanche, considéré comme le plus grand tireur d'élite de tous les temps. Malgré les conditions climatiques extrêmement défavorables, il abattra entre 500 et 700 hommes, toujours concentré et ne ratant presque jamais sa cible. Les finlandais se montreront très habiles, ingénieux, mobiles face à l'arrogance et l'incompétence de l'armée russe sous la pression de Staline et de la bêtise d'une dictature. Les finlandais perdront 10% de leur territoire et 20% de leur potentiel industriel mais seront considérés dès lors pour leur esprit de ténacité, le fameux « sisu ». C'est un nouveau récit haletant que nous livre Norek, une fois commencé il est difficile de s'arrêter, à lire d'une traite si possible. Martine F
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couverture de : Madelaine avant l'aube
Martine F le Lundi 03-03-2025
Encore une fois Sandrine Collette nous plonge dans un univers hostile, des paysages campagnards y sont décrits avec beaucoup de justesse, les seigneurs y règnent en maîtres et abusent de leurs droits. Les paysans eux souffrent de disette bien que travaillant avec acharnement jusqu'à l'épuisement. Nous pénétrons dans l'univers de deux familles qui sont unies pour endurer toute la dureté de la vie. Un jour, une petite sauvageonne fait son apparition et sera vite adoptée par ce petit clan, mais elle est différente et contrairement aux paysans, elle ne connaît pas la soumission et ne l'admet pas. Toute l'énergie des paysans est concentrée sur le travail et la survie, quant à Madeleine, elle ne connaît pas les limites auxquelles les habitants de cette contrée sont si habitués depuis tant de temps, de génération en génération. C'est court, abrupt et percutant, le lecteur ne peut que très vite s'attacher à ces personnages touchants, nous avons envie que leur sort s'améliore. Tout le monde tombe très vite sous le charme de Madeleine, saura-elle changer le cours des choses ? Martine F
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couverture de : Un animal sauvage
Delphine A le Vendredi 02-05-2025
Je continue ma lecture des romans de Joël Dicker. Si certains se suivent et se ressemblent, d’autres sortent du lot. « Un animal sauvage » fait malheureusement partie de la première catégorie. Sophie et Arpad forment un couple parfait (comme je déteste cette expression !) : ils sont beaux, riches, ont de merveilleux enfants, des jobs de rêve, et habitent une magnifique maison perdue en pleine nature. Karine et Greg sont la version d’en dessous : ils habitent la même ville, mais leurs enfants sont insupportables, leur maison moins belle, et Greg est loin d’être le mari idéal. Et pour cause : il est obsédé par Sophie… On y retrouve tous les thèmes de prédilection de Jojo : une histoire d’amour inconditionnel, une énigme bien tordue, et les bords du lac Léman. J’avoue que l’intrigue est prenante et que les pages se tournent vite, mais les personnages ne sont pas très fins, et les ficelles de l’intrigue un peu trop grosses à mon goût. Enfin je vous rassure, je l’ai dévoré en 3 jours quand même, Jojo est toujours aussi efficace ! Bref, pas mon meilleur Dicker.
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Marie L le Mardi 09-04-2024
Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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couverture de : La Louisiane
Delphine A le Mercredi 28-05-2025
« La Louisiane » nous fait découvrir un pan méconnu de notre histoire : celle du peuplement de cette colonie lointaine du temps de Louis XIV, où des bateaux remplis de femmes accostaient dans le delta du Mississipi, afin d’y trouver époux, gloire et beauté (!). Enfin il s’agissait plutôt pour elles de quitter prison et hospice, vu qu’elles arrivaient tout droit de la Salpêtrière où elles étaient internées, la plupart du temps contre leur gré. Nous suivons donc le destin de Geneviève, Pétronille, Charlotte et les autres, depuis leur départ de Paris, puis avec leur éprouvant voyage en bateau, leur arrivée sur ce continent inconnu, et la vie qu’elles se construisent là-bas. C’est un livre très féminin, qui prend son temps, un peu trop même, même si au final les 530 pages ne m’ont pas gênée. Je pense qu’il doit beaucoup de son succès à cette magnifique couverture extraite d’un tableau de Delacroix, mais pas que : j’ai aimé découvrir le destin de ces femmes dans un lieu que j’avais visité (et aimé) il y a longtemps maintenant, côtoyant une nature hostile, des indiens mais surtout des français qui avaient sur elles tout pouvoir. Certaines ont eu de la chance en tombant sur des « gentils », d’autres beaucoup moins… En tout cas une belle lecture dépaysante.
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couverture de : La danseuse
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
quelqu'un qui se souvient d'une danseuse. Bof
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couverture de : Humus
Evelyne C le Mercredi 04-09-2024
livre très actuel et instructif avec des idées trop belles, mais....
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couverture de : Veiller sur elle
le Mercredi 06-12-2023
Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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couverture de : Terminus Malaussène
Delphine A le Mercredi 12-06-2024
Ah la la, ça y est, elle est vraiment finie cette saga des Malaussène ! Merci monsieur Pennac de nous avoir fait vibrer, rire, sursauter pendant toutes ces années avec les frasques malchanceuses de Benjamin, les aventures policières au sein de ce chouette village de Belleville, ainsi que les arrivées au fur et à mesure des livres des nouveaux membres aux prénoms toujours plus improbables. Ce dernier tome n’échappe pas à la règle, et réussit même le meilleur twist de toute la série grâce à un gratin dauphinois… Bref, si oh veinards vous ne comprenez rien à ce que je vous raconte, plongez-vous vite dans « Le bonheur des ogres », premier tome de la série, et régalez-vous. Pour les autres, consolez-vous avec ce denier livre qui clôt magnifiquement la série.
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couverture de : Les enfants endormis
Delphine A le Dimanche 02-06-2024
Les années 80 et le SIDA. Cela peut paraitre lointain à présent, mais les séquelles de la maladie peuvent parfois toujours être présentes. C’est le cas pour Anthony Passeron : dans sa famille de l’arrière-pays niçois, il y a cet oncle dont personne ne parle jamais, ces histoires de famille que l’on tait, et qui insidieusement marquent les générations. Il décide alors de mener l’enquête, et de retrouver la trace de ce fils de boucher qui rêvait d’autre chose que d’une petite vie provinciale. On découvre ainsi comme l’oncle Désiré a plongé dans la drogue, et de fil en aiguille (ah ah) dans la maladie… A ce récit très personnel, Anthony Passeron a eu l’intelligence de mêler l’histoire de la maladie, des premiers recensements auprès des médecins à la découverte du virus : c’est ainsi le récit d’une course contre la montre pour essayer de sauver les malades, mais aussi d’une lutte d’influence entre différents pays pour en tirer gloire et reconnaissance. C’est cette partie-là que j’ai trouvé la plus passionnante, même si l’autre, plus personnelle, m’a beaucoup touchée. Bref, une lecture poignante, touchante et instructive.
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