Liste des commentaires
couverture de : Le silence de Mélodie
Léa C le Mardi 11-04-2023
je conseil ce livre car quand on commence a le lire on est comme aspiré dans le livre . il nous raconte les efforts et le chemin de mélodie . Tout le monde pence qu'elle ne comprend pas ce que l'on lui dit et on pence que c'est une handicapée mentale mais elle et sa mer savent que NON.
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couverture de : Amours
le Vendredi 08-09-2017
Amour conjugal, maternel, divin, charnel, filial, amour de soi. C’est d’amour dont il est question dans ce roman qui nous transporte au début du 20ème siècle, dans une maison bourgeoise. Dans ce huis clos étouffant, les passions les plus vives vont prendre corps et les vérités se révéler . Un récit sur la condition féminine et les conventions sociales au début de ce siècle qui n’est pas sans rappeler l’ambiance et les sujets chers à Maupassant . Sophie
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le Vendredi 13-11-2015
Victoire et Anselme sont mariés. Victoire est une jeune femme d'apparence froide mais elle cache un profond désir d'aimer et d'être aimer. Hors, avec son mari, ce n'est pas l'extase au 1er degré du terme. Pour elle, leurs moments d'intimité sont dénués de désir et de plaisir. Surtout qu'au grand chagrin de Victoire, son mari et de sa belle-famille, la cigogne ne frappe pas à leur porte. Autour du couple vit Huguette, Pierre et la jeune Céleste, leurs personnels de maison. Céleste subit, en silence, les assauts d'Anselme. Elle doit garder la tête haute malgré ces humiliations pour ne pas perdre son travail. Mais un jour, la vérité éclate, alors qu'elle essayait tant bien que mal de cacher ce secret... il n'est malheureusement plus possible de le dissimuler, car un petit habitant se fait une petite place sous son nombril. Victoire l'apprend et fait une proposition à Céleste: elle peut rester sous son toit et garder son emploi mais l'enfant sera le sien. Celle-ci accepte. Pourtant, un soir, n'y tenant plus, Céleste rentre dans la chambre conjugal où l'enfant dort et prend le couffin près d'elle. Victoire, s'en apercevant, la rejoint et l'histoire de ce livre prend un tout autre chemin puisque les deux femmes vont se découvrir l'une et l'autre...et un sentiment va naître petit à petit entre elles. Ce livre est absolument sublime. Dès les premières pages, j'ai complètement été happé. En effet, il n'y a aucun temps mort. Le style de l'auteur est très fluide et délicat. Le ton est juste. Les mots sont beaux. J'ai adoré me plonger dans la fin du XIXème siècle, où les femmes commençaient à se libérer doucement de leurs corsets, cherchaient à se démarquer et à trouver des modèles dans les stars de l'époque. J'ai bien entendu, moins aimer, la soumission dont elles devaient faire preuve pour garder leur emploi ou leurs réputations intactes car l'homosexualité à cette époque était complètement tabou et très mal vue par la religion et la société. Ce livre nous plonge dans une autre époque. Les personnages sont très attachants: Victoire et Céleste, Huguette et son époux Pierre, revenu de la guerre sans les sons et les mots tant le traumatisme a été grand... J'ai eu beaucoup de mal à les laisser et je continue de penser à eux, quelques jours après avoir terminé ma lecture. C'est pour ça que je lis: pour voyager à travers le temps, les époques, les mœurs et rencontrer des personnages formidables. Je me suis complètement évadée avec ce livre. C'est donc un vrai coup de cœur pour moi et je pense me le procurer pour ma bibliothèque avant la fin de l'année!
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couverture de : Une jeunesse au Moyen-Orient, 1978-1984
le Mercredi 14-09-2016
J'ai bien fait d'écouter mon amie et de me plonger dans cette chouette BD qu'est "L'arabe du futur", de Riad Sattouf. Fils d'une bretonne et d'un syrien, ce dernier y raconte son enfance hors du commun, entre la France, la Lybie de Kadhafi, et la Syrie d'Hafez Al-Assad. Ou le choc des cultures à travers les souvenirs d'enfance d'un gamin de 4 ans : les maisons sans verrou et sans propriétaire à Tripoli, où l'on pouvait se retrouver à la rue après une simple promenade ; la violence entre gamins dans les villages paumés de Syrie ; la place de la famille et de la femme dans les fratries. Mais tout ça avec le regard décalé et candide d'un enfant blondinet. A mon avis, une BD à mettre dans les mains de nos ados pour les ouvrir sur ce monde arabe qui peut leur faire si peur en ce moment.
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couverture de : 14-14
le Mercredi 30-10-2019
Dans ce livre , on suit la vie de deux garçons de 13 ans. Il vont s' écrire ; ils ont les mêmes préoccupations : l'école , la famille , les filles… Pourtant une seule chose les sépare: Hadrien vit en 1914 et Adrien vit en 2014. Par quel tour de magie ou de sorcellerie peuvent-ils correspondre ? Je trouve que ce livre est très intéressant et instructif :il nous donne plein de détails sur la vie quotidienne en 1914 et sur la guerre . Il est drôle par moments, plein de mystère et on a envie de connaitre la fin .J'ai beaucoup aimé . Flavie Maury
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couverture de : Le meilleur des mondes
le Mardi 19-06-2018
Ouh la la, que j'ai eu du mal... Pourtant "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley est l'une des références de la littérature SF, mais non, je n'ai vraiment pas accroché. Je suis tombée de suite dans le travers "on parle de choses sans les expliquer" (les deltas-moins, les garnisseurs, T.S.F.), ce qui m'a rendue difficile l'entrée dans le roman. Et puis ce style un peu pompeux, avec lequel on ne sait jamais si l'on doit rire ou pleurer... Pourtant cette société décrite par Huxley est pleine d'idées : plus de femmes enceintes, les bébés sont fabriqués dans des usines selon 5 castes différentes, puis conditionnés durant leur enfance afin de remplir toute leur vie le rôle qui leur a été assigné, aidés il est vrai d'un peu de "soma" afin de les droguer quotidiennement et donc de ne pas les laisser trop réfléchir... Pour un roman écrit en 1932, que de prémonitions ! Mais cela n'a pas suffi à m'emballer plus que ça. D'ailleurs quand je vois le mal que j'ai eu à écrire ce billet, cela veut tout dire ! Bref, dans le même registre j'ai largement préféré "1984" de George Orwell.
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couverture de : L'homme qui savait la langue des serpents
le Samedi 08-07-2017
Attention, coup de cœur ! Déjà, rien que le titre m'a intriguée, "L'homme qui savait la langue des serpents" (et non, il ne s'agit pas d'Harry Potter !). Puis le nom de l'auteur, Andrus Kivirähk, tiens, il vient d'où, lui, d'Estonie ? Nous sommes donc au temps du Moyen-Age, dans cette Estonie justement, qui vient de se faire envahir par les fiers chevaliers teutons. Le peuple de la forêt se retrouve ainsi confronter à la modernité et au savoir, et certains commencent à s'installer au village. Si le jeune Leemet est tout d'abord attiré par la nouveauté, il préfère finalement rester dans la forêt auprès de sa famille : sa mère qui cuisine toute la journée de l'élan rôti, sa sœur qui est amoureuse d'un ours, et surtout son oncle, qui veut lui apprendre la langue des serpents... Réduire ce livre à ce résumé est très frustrant, car il est vraiment plein d'idées et de magie. C'est surtout une fable sur le progrès, la confrontation entre les traditions et la modernité, mais sans le discours moralisateur qu'avant c'était forcément mieux. Ainsi, Leemet voit bien que le monde de la forêt est condamné à disparaître, mais trouve le nouveau tellement ridicule qu'il ne peut y adhérer. Et petite cerise sur le gâteau : c'est très drôle. Bref, j'ai adoré !
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couverture de : Les secrets de l'école où vont les maîtresses aprés le coucher du soleil ?
le Mercredi 17-12-2014
Par de petits textes illustrés, l'école est revisitée, les maitresses autopsiées. C'est drôle pour les enfants, c'est drôle pour les parents. Tendre et émouvant, à déguster en famille.dès 7 ansCatherine
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couverture de : La nuit des temps
le Samedi 12-05-2018
Je poursuis les lectures scolaires de mon ex-collégienne avec "La nuit des temps", de René Barjavel. Nous sommes sur le continent Antarctique, sur la parcelle allouée à la France. Nos chers scientifiques cartographient consciencieusement la zone, jusqu'au jour où leurs appareils s'affolent : sous la glace, par 900m de profondeur, un émetteur leur diffuse un mystérieux signal... Ce pitch accrocheur n'est en fait que le début de ce chouette roman de science-fiction, qui nous fait découvrir une civilisation perdue, tout en nous posant les bonnes questions sur la notre, de civilisation : acceptation de l'autre, partage des connaissances, suprématie des pays riches sur le reste du globe, j'en passe et des meilleurs. Les chapitres sont courts, accrocheurs, avec une belle histoire à raconter, fortement teintée années 60 j'ai trouvé, mais c'est ce qui fait son charme. On ne peut être que glacé par le dénouement final (ah ah...), mais tant de gâchis est malheureusement réaliste et bien humain. Bref, cela m'a beaucoup plu, je crois que je vais bientôt poursuivre avec "Le grand secret".
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couverture de : Les mots qu'on ne me dit pas
le Mercredi 16-09-2015
Véronique est née dans une famille pas comme les autres: en effet, ses parents sont sourds-muets. Elle, de son côté, entend parfaitement bien et dès son plus jeune âge, elle a du apprendre à communiquer dans les deux langues, celle des signes avec sa famille, puis la voix et les sons avec les autres. Partagée entre honte et fierté, patience et colère, son quotidien d'adolescente rebelle n'est pas facile mais elle le raconte avec humour, tendresse et insolence. Les phrases sont courtes mais percutantes et ne m'ont pas laissé de marbre. J'ai été tantôt ému, tantôt surprise par son effronterie parfois mais j'ai également beaucoup ri grâce à certaines anecdotes que Véronique Poulain partage avec nous. Au fil des pages, Véronique Poulain prend de plus en plus position face à la situation de ses parents d'abord, puis pour toutes les personnes sourdes et muettes. Ce livre délivre un véritable message de tolérance et d'amour. J'ai passé un très bon moment de lecture et ce livre est vraiment à mettre entre toutes les mains pour se rappeler que la différence n'est visible que pour ceux qui ne veulent voir que ça.
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couverture de : Constellation
le Samedi 08-07-2017
J'ai très très peur en avion. C'est donc tout à fait logiquement que je me suis lancée dans "Constellation", d'Adrien Bosc, qui retrace l'histoire de l'avion du même nom qui s'est écrasé aux Açores le 27 octobre 1949. On nous décrit quelques uns des 49 riches passagers de ce transatlantique, et ce qui a conduit chacun d'entre eux à prendre cet avion : Ginette Neveu, violoniste virtuose accompagnée de son frère Jean et de son Stradivarius, qui partait pour une grande tournée américaine ; Simone Hennessy, qui venait de divorcer de son riche mari et allait aux US récupérer ses 2 petites filles ; Kay Kamen, homme d'affaires génial ayant le premier eu l'idée de faire du merchandising avec les frères Disney ; et le plus connu, Marcel Cerdan, boxer adulé, poussé par Edith Piaf à la rejoindre au plus vite à New-York en cette fin octobre. Ces tranches (et fin) de vie sont très émouvantes. Le livre se penche en parallèle sur les pilotes et l'enquête menée par la suite afin de comprendre le drame. Tout ça pour finir sur cette conclusion: quel gâchis... Par contre j'ai trouvé l'écriture de ce livre un peu compliquée et pas très fluide. C'est dommage, il a reçu le grande prix du roman de l'académie française en 2014 ! Bref, pas mal.
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