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La part de l'autre
le Mercredi 28-09-2016
Que ce serait-il passé si Adolf Hitler avait été accepté à l'académie des beaux arts de Vienne le 8 octobre 1908 ? C'est à cette question que tente de répondre Eric-Emmanuel Schmitt dans son livre "La part de l'autre". On y suit ainsi la vie imaginée du grand peintre qu'il aurait pu devenir : premiers cours de nu à l'académie qui le mettent dans tous ses états, sa participation à la 1ère guerre mondiale avec ses amis peintres, son séjour à Paris où il rencontre le tout-Montparnasse... En parallèle on assiste à la montée en puissance du dictateur bien connu, ou comment un petit autrichien à l'ego démesuré est sorti de la pauvreté pour devenir celui que malheureusement nous connaissons tous. C'est en fait surtout cette part-là qui m'a intéressée, car j'avoue que je ne m'étais jamais vraiment penchée sur la biographie de l'individu. J'ai par contre beaucoup aimé la conclusion de l'autre part, qui montre ce qu'aurait pu devenir l'Allemagne sans celui qui soit disant ne lui voulait que du bien. Bref, pas mal !
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Oscar et la dame rose
le Mercredi 26-04-2017
Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement pas trouvé réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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